Je l’écris tout suite : j’ai détesté chaque jour un peu plus. Ca a commencé à l’aéroport ; je m’attendais à un truc super-organisé et je tombe sur un immense bazar dans lequel il faut marcher et monter-descendre plusieurs escaliers roulants, au moins un kilomètre entre des murs nus sans aucune décoration. Ensuite, immigration et douanes aux employés peu aimables. Après, oh surprise ! arrivé à 22h, je découvre : 1. Que les banques de l’aéroport sont fermées, donc pas possible de changer pour des dollars HK, 2 . Effarant, que personne à HK ne veut des dollars US ; ce n’est qu’au 3e chauffeur que j’ai pu payer avec, au prix fort évidemment.
Arrivée à l’hôtel PERKIN, le seul grand bon point du séjour ; extra, merci le guide du Routard ! Mais là, il faut payer toutes les nuits tout de suite et ATTENTION, pas de remboursement si vous partez avant la date que vous avez donnée lors de la réservation ; autre petit inconvénient : seulement 3 chaines de télé, toutes 3 chinoises, curieux pour un hôtel d’une telle qualité. Juste à gauche, un restaurant SUPER, l’Assembly, tellement délicieux que c’est bourré de monde tous les soirs ; j’y recommande les baby pork ribs with BBQ sauce, les penne (arabiata ou alfredo), un superbe rizotto aux champignons porcini (cèpes), les piazzas et, en dessert un sensationnel fondant au chocolat qu’ils appellent par erreur « chocolate pudding ».
Deux énormes bons points : la splendeur du cadre (il faut absolument monter en haut du pic Victoria, panorama époustouflant et excellent resto italien) et la magnificence de nombreuses femmes, plus grandes que le Viêt et aussi « légères et court vêtues », un rêve ! IMPORTANT : HK était anglais, donc les prises de courant sont ces gros machins à fiches plates ; amenez un ou 2 adaptateurs, car pour en trouver ici, bonjour (heureusement, mon hôtel en avait UN - pour 25 chambres - qu’il a bien voulu me prêter).
J’ai subi 20 fois par jour le supplice de la vérification Covid, même dans une restaurant où je suis allé 2-3 fois par jour pendant 7 jours.
Le reste est moins réjouissant !!! Je découvre le lendemain que, contrairement aux Vietnamiens, les locaux sont loin d’être aimables et serviables. Ils ne pensent qu’à l’argent ! Et puis, il y a les innombrables petits ennuis : presque personne ne parle anglais, chauffeurs de taxi compris (j’en ai pris un au sommet du Victoria Peak qui ne comprenait même pas le simple mot « ferry » alors qu’il monte et descend des clients 10 fois par jour) ; en ce qui concerne les taxis, pas facile d’en attraper un car ils voient que vous êtes un Blanc et ne s’arrêtent pas, car ils ne parlent que le chinois ; seul le 3e ou 4e que vous signalez va s’arrêter. Contrairement à ce qui se passe au Vietnam, si vous posez une question, la plupart des gens à qui vous vous adressez continuent leur chemin sans même vous regarder.
Il est écrit partout qu’on « trouve de tout à Hong Kong, le royaume du shopping ». Une belle légende ! Des produits de luxe hyper-chers, oui, mais essayez de trouver des DVD, une boussole ou un couteau de cuisine qui tienne la route, entre autres. En plus, les locaux et la culture, ça fait deux ; pas vu une seule librairie (à part l’excellente Librairie française dans Central) ni une galerie d’art ou un antiquaire en 7 jours. Par contre, si vous voulez acheter habillement et bijoux et payer un max, là, c’est pas un problème !
TOUT, sauf les bus et le métro, n’est pas organisé comme le devrait une ville d’une telle réputation d’ultra-modernisme. Les numéros de rue sont extrêmement rares, donc vous ne savez jamais où vous êtes exactement par rapport à où vous voulez aller ; vous êtes obligé de demander à un employé d’une boutique à quel N° elle est, ce qui, évidemment, lui parait bizarre. On ne prend de carte de crédit presque nulle part, restaurant, bars, magasins, agences de voyage inclus ; c’est cash ou rien (vous voulez achetez un billet d’avion à 24 000 $HK (3000 $US), c’est 24 000 $HK cash point final) ; il n’y a qu’à l’hôtel que j’ai pu utiliser ma Visa. Je suis allé au superbe HK Héritage Museum ; il y a bien des plans du musée, cachés derrière une grosse colonne pour plus de facilité, avec les numéros des salles, mais pas ce qu’il y a dedans, et quand vous demandez par exemple à un gardien « Où est la salle des tankas », la réponse est « Je ne sais pas ! » ; aucun ne sait où est quoi à part ce qu’il surveille (mais ils savent tous où est la salle d’exposition Bruce Lee, avec une vidéo nullissime car sur un écran géant sur lequel on ne voit pratiquement quo des points noirs et blancs vu que c’est dans le couloir d’entrée, avec aucun recul possible). Je ne compte pas les restaurants même très fréquentés pont la carte n’est qu’en chinois ! Un bon point : le bus et le métro marchent très bien, avec tout bien indiqué. Etc. etc. etc.
Bref, je ne regrette pas mon voyage, mais je n’y retournerai jamais. Certains ne vont pas être d’accord avec moi. je leur signale que TOUS les expats à qui j’ai parlé m’ont dit ne pas être heureux de vivre à HK et qu’ils n’y restent que pour l’argent. D’ailleurs, il est bien connu par les journaux que de + en + de Hong Kongais s’expatrient, ils en ont marre aussi.