Une semaine pour se dépayser et renouer avec les choses simples de la vie. Cette destination attire les amoureux des baleines en juillet août. Octobre est idéal , il y a peu de touristes, il ne fait pas trop chaud et il y a peu de moustiques.
J’associe deux odeurs à cette ile : celle de la fumée et celle du clou du girofle. Pourquoi la fumée ? Parce que la cuisine se fait au feu de bois :
mais aussi parce que c’est en les brûlant que les habitants se débarrassent de leurs déchets. D’ailleurs , j’ai trouvé l’île plutôt propre, les plages , les cours des villages qui sont balayées, les sentiers …
ça sentait le clou de girofle car c’était la saison de la cueillette ! Chaque famille possède un ou plusieurs arbres ( ceux-ci portent des entailles d’identification) et tout le monde est mobilisé pour cueillir les fleurs , les trier et les mettre à sécher sur des nattes au bord du chemin (d’où le parfum) en attendant le passage du collecteur.
chaque jour et chaque nuit les hommes partent à la pêche à bord de leur pirogue , malheureusement la surpêche se fait sentir, il faut s’éloigner de plus en plus.
Le fruit à pain peut servir d’appât !
La nature est assez généreuse et permet de se nourrir : beaucoup de villageois ont une petite parcelle sur laquelle ils font pousser la patate douce , des brèdes ou le manioc. Les arbres fournissent les fruits, la mngrove , les crabes. Le coco est à la base de toutes les recettes.
Le zébu n’est mangé qu’à de grandes occasions. On le sacrifie à l’occasion d’un retournement de mort.C’est une cérémonie à laquelle tout le village est convié, c’est donc très onéreux. On y boit le rhum dans lequel on a fait infuser une écorce. Les gens mettent leurs plus beaux habits et parcourent des kilomètres à pied pour rejoindre les festivités.
La capitale , Ambodifotatra, offre peu d’intérêt : le débarcadère, les banques et une supérette.
les métiers improbables de Madagascar !
Les photos se passent de commentaires : les écoles sont sous équipées !
ïle aux nattes : on y accède par pirogue , cela prend 5 minutes. Des plages de cartes postales et un village très intéressant à visiter. C’est tellement petit qu’on y circule à pied uniquement (ou à vélo).
à l’est de l’île Sainte Marie on peut circuler dans la mangrove en pirogue. C’est tout simplement relaxant !
Sur la plage de la presqu’île , on trouve encore les stigmates du cyclone Ivan qui avait détruit 90% de l’île.
Une île qui mérite qu’on y retourne !