Je pars en septembre 4 mois au Brésil pou y faire un stage. J’ai le choix entre Maceio et Salvador. J’avais opté pour Maceio mais après quelques recherches, j’ai remarqué qu’on disait que c’était la ville la plus dangereuse du Brésil. Alors je voulais si c’était vraiment le cas ou si il était possible d’y vivre quand même tranquillement. Quelle ville vaut le plus la peine pour y vivre durant 4 mois? MERCI
cearalsace2
Entre Salvador et Maceio difficile de faire un choix.
Salvador et l’Etat de Bahia sont très touristiques et la région regorge de plages paradisiaques. L’arrière pays est très intéressant et la ville de Salvador en elle même vaut par son architecture coloniale, sa joie de vivre et ses fêtes.
Maceio est plus petite mais le littoral de l’Etat d’Alagoas est un des plus joli que je connaisse au Brésil. Vous y trouverez aussi des petites villes charmantes comme Penedo, au bord du Rio Sao Francisco.
La ville de Maceio possède moins de richesses en terme d’architecture que Salvador mais le front de mer, avec ses quartiers de Jatiuca, Ponta Verde et Pajuçara est particulièrement agréable car les immeubles y sont moins hauts que dans la plupart des cités balnéaires brésiliennes.
Concernant l’insécurité, toutes les grandes capitales du Nordeste en souffrent, mais comme cela a déjà été commenté à de multiples reprises sur ce forum, cela n’empêche pas d’y séjourner, il faut simplement faire preuve de prudence, comme partout au Brésil.
Choix cornélien pour vous, mais vous ne serez déçu dans aucun des cas.
Bon séjour.
Anonyme3
Maceio’ possède les plus belles plages urbaines (oui, au centre-ville) du Brésil et l’eau est presque chaude comme celle qu’on trouve dans les baignoires de salles de bain. C’est un plaisir de s’y baigner même en hiver de décembre-février (proche de l’équateur). Les natifs de cette grande petite ville de presque un million d’habitants sont d’une gentillesse et d’une beauté extrême.
Si vous voulez voir le chaos urbain dans une grande métropole de 2 millions d’habitants, c’est Salvador, qui ne se résume pas qu’au quartier du Pelourinho. Le pelourinho c’était un genre de parvis où les esclaves coupables étaient amenés pour être fouettés à la vue de tous, à la même époque que des assassins et des criminels jugés et condamnés se faisaient écarteler ou pendre sur la place de l’Hôtel de Ville de Paris.
A faire les 2 car aussi différentes que Nice et Marseille.