Bonjour,
Nous revenons, ma compagne et moi, d’un séjour de 8 jours en Albanie. Nous avons choisi de résider dans un hôtel à 4 km au sud du centre de Tirana.
Nous vous livrons pêle-mêle nos impressions sur ce pays assez particulier.
Les points positifs :
Les Albanais sont des gens extrêmement serviables et toujours contents de rencontrer des Français. Ils redoublent d’énergie pour vous satisfaire, toujours avec le sourire et la bonne humeur qui les caractérisent.
Le coût de la vie : en moyenne (coût du carburant mis à part qui avoisine les 170 leke, soit 1,40 € le litre) 4 fois moins cher qu’en France. Pour exemple : pour snacker le midi (quasiment un petit repas), compter entre l’équivalent de 3 à 4 € par personne ; pour un repas complet au restaurant (plutôt le soir), compter entre 7 et 8 € par personne (vin compris).
L’hébergement : nous étions dans un hôtel extrêmement propre, bien tenu, au personnel très serviable pour un coût de 21 € (hors-petit déjeuner, rajouter 4 € par personne) par nuitée (offre via Expedia).
La cuisine : pas très variée mais de bonne qualité avec profusion de salades (grecque en tête) et viandes.
Les points négatifs :
En premier lieu, la conduite. Les Albanais sont des gens fiers quand ils sont au volant (certainement les mêmes décrits comme sympathiques plus haut !) et dans ce contexte, extrêmement discourtois, mal-aimables. Leur comportement est tellement désastreux qu’ils en font de vrais dangers routiers (refus de priorité, déboitement sans clignotant sur l’autoroute, l’appel de phares et le non respect des distances de sécurité sont la règle, le clignotant carrément optionnel ; présence de voitures stationnées sur le bas-côté sur l’autoroute vous contraignant à déboiter en urgence; le klaxon est carrément installé en flux continu en ville…). Aucun Albanais n’obtiendrait son permis de conduire en France !
La facilité à payer ou tirer de l’argent au distributeur : sachez-le, en Albanie, même quand il est inscrit “visa acceptée”, sachez qu’elle ne passera pas. Le système carte bleue est obsolète, déffectueux, bref pas opérationnel ! Pour obtenir de l’argent, seul les DAB en agence bancaire fonctionnent, bannissez ceux installés de manière “sauvage” et sans enseigne bancaire. Au restaurant, même s’il est inscrit visa accepté, prévoyez le cash. De toute manière, la carte visa est quasiment systématiquement refusée. Par précaution, partez avec des travellers chèques (ce que nous avons négliger).
Les télécommunications : à la sortie, on vous propose des forfaits Vodafone (SFR à l’international),. Ne faites pas comme nous (on s’en est mordu les doigts), acceptez-les sinon dès réouverture de votre mobile, plusieurs dizaines d’euros facturés ! Nous avons acheté une carte sim locale deux jours plus tard. Et oui, l’Albanie n’est pas (encore) dans l’UE. Procédez comme si vous partiez pour l’Asie du sud-est ou un pays du fin fond de l’Afrique.
La communication : bien que serviables, les Albanais ne sont pas très fortiches en langue étrangères. On appelle souvent un copain qui connait quelqu’un qui enfin, baragouine quelques mots d’anglais (voire d’italien). Google translate nous a parfois été utile.
La mise en valeur du pays : l’office du tourisme à Tirana ? Quel sketch ! Un petit bureau niché dans le bâtiment qui abrite l’opéra, indiqué nulle part, que personne ne connait. Nous avons tourné deux heures pour le trouver pour être reçue par une charmante dame mais qui ne souhaitait visiblement pas que nous louions une voiture ni que nous prenions le train : mauvaise idée répétait-elle. Elle a en revanche insisté pour que nous que nous ayons recours à un “social taxi” (certainement parce que l’agence avait un accord avec lui).
La beauté du pays : à relativiser. Elbasan (dans les terres) : inintéressant ! La soit-disante mosquée était un petit édifice ultra-moderne. La côte : carrément moche (fuyez Durrës, 4 km de plage = 4km de parasols, on voit à peine la mer). La côte à Vlora (Vlorë), commence à être plus belle mais envahie de parasol, de plages privées (en Albanie, on loue son transat, on ne pose pas sa serviette librement sur le sable).
En conclusion :
Nous ne regrettons pas d’y être allés car il est toujours intéressant de découvrir d’autres horizons mais assurément nous n’y retournerons pas.
Un voyage en Albanie se prépare (ce que nous avons coupablement négligé) au même titre que si vous partiez au Costa-Rica, au Vietnam ou au Botswana (ce sont des exemples).
Nos impressions n’engagent évidemment que nous, il ne s’agit ici que de notre ressenti, donc subjectif par nature. Vous trouverez certainement d’autres commentaires louant les merveilles de ce petit pays.