Carte d'identité Albanie
-- Superficie : 28 748 km².
- Population : 2,8 millions d'habitants.
- Densité : 100 hab./ km² environ.
- Capitale : Tirana. La ville et ses banlieues regroupent environ 20 % de la population du pays.
- Chef de l’État : Bajram Begaj (depuis 2020).
- Statut : République. L’indépendance a été obtenue le 28 novembre 1912 au cours de la Première guerre Balkanique menée pour échapper au joug ottoman.
- Monnaie : le lek, pluriel : lekë.
- Religion : majorité islamique (environ 65 %) ; à 20% orthodoxe et à 13% catholique.
- Ethnies : population homogène, avec 95 % d’Albanais pour 3 % de Grecs et 2 % d’autres origines (Valaques, Roms, Bulgares, Macédoniens). Cela dit, les estimations concernant les Grecs varient assez largement en fonction des interlocuteurs - jusqu’à 12 % pour les intéressés ! Les Albanais se divisent eux-mêmes en deux groupes : Guègues (Nord) et Tosques (Sud), séparés en théorie par le fleuve Skumbin.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : Butrint (1992) ; les centres historiques de Berat et de Gjirokaster (2005) ; les forêts de hêtres (2017) ; le patrimoine naturel et culturel de la région (Albanie + Macédoine) d’Ohrid (2019).
Économie
En un siècle, l’Albanie est passée d’un stade quasi féodal, à la dictature du communisme sous Enver Hoxha, puis au libéralisme. Le retard de développement du pays est en partie dû à la situation d'autarcie voulue par Enver, qui isola son pays du reste de l'Europe, à la forte ponction de l'émigration dans les classes jeunes et aux conflits qui marquèrent l'Albanie.
Le scandale des sociétés pyramidales, en 1996-1997, a profondément marqué les Albanais : ces banques, apparues avec le soutien du gouvernement Berisha, promirent des taux d’intérêt phénoménaux. Quand certains ont commencé à retirer leurs billes, tout le système, financé uniquement par les seuls nouveaux apports (le périlleux système de la pyramide de Ponzi, inventé par l'états-unien Charles Ponzi dans les années 1920), s’est écroulé. Les Albanais floués ont pris les armes pour exiger leur dû et le pays s’est enfoncé dans l’anarchie. Il a fallu près d’une décennie pour retrouver un certain équilibre.
L’économie albanaise est axée sur le tertiaire (55%) et l'agriculture (50%). Cette dernière est peu rentable : le territoire est trop montagneux, le parcelles sont trop petites, les titres de propriété trop incertains. . Près de 18 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.
L’industrie souffre de problèmes d’infrastructures qui ont découragé bien des investissements étrangers.
Le secteur tertiaire est dominé par le tourisme et les centres d'appels téléphoniques.
L’économie informelle représenterait plus de la moitié du PIB.
L'Albanie dépend beaucoup trop de l’argent envoyé par les émigrés à leurs familles et de l’aide internationale. Ces deux sources combinées représentent davantage que le total des exportations!
Le pays a cependant mieux résisté à la crise que ses voisins des Balkans, avec un bon taux de croissance et une inflation de mieux en mieux maîtrisée. Mais dans les années 2010, l'économie albanaise a montré des signes de ralentissement. L’affaiblissement de la conjoncture chez les principaux partenaires commerciaux de Tirana (Italie et Grèce) pèse sur la balance commerciale. L'Italie compte pour plus de la moitié dans les exportations de l'Albanie. Le pays se lance donc dans une politique de diversification de ses exportations, à la fois sectorielle et géographique.
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