Géographie et paysages République du Congo

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Proche de l'Allemagne et de la Finlande en termes de superficie (342 000 km²), la République du Congo partage ses frontières avec cinq pays : l'Angola, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo (2 410 km, sa frontière la plus longue) et le Gabon.

Le pays possède une petite façade sur l'océan Atlantique avec 169 km de côtes. La plaine littorale est bordée par endroits de lagunes et de mangroves. Plus à l'est, on distingue la région escarpée du Mayombé, dont les altitudes varient entre 550 m et 800 m en moyenne. C'est là qu'on trouve le point le plus élevé du pays, le mont Berongou, qui culmine à 903 m.

Des forêts recouvrent deux tiers de la surface du territoire. L'autre tiers se partage entre de savanes, sur les plateaux Batéké, et massifs forestiers. La population est toutefois très urbaine, puisque 70 % des Congolais de la République du Congo vivent à Brazzaville, Pointe-Noire et le long de la ligne de chemin de fer qui relie les deux villes.

Le Congo possède un réseau hydrographique dense. Il s'articule autour de deux bassins fluviaux principaux: le bassin du fleuve Congo et celui du Kouilou. Le nom du pays provient d'ailleurs du fleuve qui délimite les frontières du pays à l'est. Ce cours d'eau est nommé d'après le Kongo, un ancien royaume Bantou.

L'une des ressources principales du Congo-Brazzaville est le pétrole. La baisse des cours ces dernières années a eu des répercussions sur l'économie du pays, notamment sur le budget et le fonctionnement de l'Etat.

Faune et flore

Les forêts abritent plus de 400 espèces de mammifères et plus de 10 000 espèces de plantes. Une partie de ces espèces animales et végétales est endémique. Dans les quatre parcs nationaux du pays, sont visibles antilopes, hippopotames, buffles, gorilles, chimpanzés...

Plusieurs de ces animaux sont en voie de disparition. En 2013, l'Union européenne avait estimé que le Congo avait perdu la moitié de sa population d’éléphants au cours des dix dernières années précédentes, la faute notamment au braconnage.

En janvier 2016, le gouvernement congolais a décidé de rejoindre le programme Initiative Elephant Protection, qui vise notamment à mettre fin au commerce de l'ivoire en Afrique.