Santé et sécurité République du Congo
Santé
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire et à réaliser au moins 10 jours avant le départ.
Comme partout, il est recommandé d'être à jour de sa vaccination diphtérie-tétanos-coqueluche-poliomyélite.
Les vaccinations sont conseillées contre la fièvre typhoïde, les hépatites virales A et B.
Le paludisme est présent toute l’année, y compris dans les villes.
De nombreux cas ayant été recensés, les vaccinations contre la méningite et la rage peuvent aussi être proposées, en fonction des conditions de séjour. Pour se prémunir des risques de rage, mieux vaut éviter tout contact avec chiens et chats errants. En cas de morsure ou de griffure, consulter un médecin sans délai.
De nombreux cas de chikungunya ont été signalés notamment dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou. Des cas sont également signalés à Brazzaville. Protégez-vous bien des moustiques, et restez à l'écart de toute eau stagnante.
Protégez-vous également contre les risques de paludisme et de dengue.
Risques sanitaires
Évidemment, comme partout, il convient de respecter des mesures d’hygiène élémentaires comme se laver régulièrement les mains. Il faut privilégier l'eau consommée en bouteille à celle du robinet. Demandez à ce que les bouteilles soient ouvertes devant vous si vous allez au restaurant ou dans un bar, et refusez les glaçons. Enfin, veillez à la bonne cuisson de vos aliments.
Sécurité
Régions déconseillées
Selon le ministère français des Affaires étrangères, deux zones de la République du Congo sont déconseillées sauf raison impérative :
- au sud de la République du Congo et à l’ouest de Brazzaville, une zone à cheval sur les départements de la Bouenza et du Pool ;
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au nord de la République du Congo, la zone frontalière avec la République Centrafricaine (RCA) : des éléments incontrôlés de la rébellion, des délinquants ou des personnes cherchant à quitter le pays sont susceptibles de provoquer des troubles dans cette région.
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la zone frontalière avec le Cabinda (Angola) et la République démocratique du Congo (RDC) au sud du pays, est un foyer d’insécurité potentiel, en raison de la porosité des frontières et de l’existence de nombreux trafics.
Dans le département du Pool et hors des grands axes, seuls les déplacements professionnels indispensables sont autorisés. Il est alors obligatoire de prévenir les autorités congolaises et l'ambassade, de circuler de jour et en convoi, de disposer des moyens de communication, et du matériel de premier secours.
Les régions du département de la Bouenza et du Pool sont à éviter autant que possible, néanmoins, il est possible d'emprunter la RN1 Brazzaville-Kinkala-Mindouli-Dolisie-Pointe-Noire, ainsi que l’axe qui part de PK 45 au nord de Brazzaville et rejoint la RN1 à Mindouli. Il convient de ne pas s'éloigner de ces axes.
Sécurité générale
En cas de rassemblements à caractère politique, mieux vaut se tenir à l'écart.
Brazzaville ne présente pas de risques sécuritaires particuliers. Néanmoins, il convient d'être vigilant dans ses déplacements une fois la nuit tombée, et d'être particulièrement vigilant dans certains quartiers du Nord et du Sud (Talangaï, Kintélé, Bacongo, Makélékélé).
À Pointe-Noire, la criminalité est en recrudescence. Il convient d'être vigilant sur le front de mer, dans les quartiers périphériques, dans le centre-ville et sur la route de Dolisie.
Dans les grandes villes, éviter de sortir seul le soir, de circuler avec prudence et de transporter sur soi de grosses sommes d’argent et des signes ostentatoires de richesse afin d'éviter les vols à l’arraché. Pointe-Noire a vu ainsi vu une hausse de vols par des pickpockets ou lors d’agressions. Le ministère des français des affaires étrangères note que les agressions augmentent au moment des fêtes de fin d’année. La vigilance est impérative en décembre.