Géographie et paysages Arménie
Montagnes et massifs volcaniques
L’Arménie fait transition entre les hautes montagnes du Caucase et les chaînes semi-désertiques du nord de l’Iran. On parle de Petit Caucase. Une évidence s’impose : la montagne est partout (ou presque) !
Situé au point de rencontre des plaques eurasienne, anatolienne et arabique, l'Arménie est soumise aux caprices des mouvements tectoniques. Les séismes sont récurrents, le dernier d’importance (6,9 sur l’échelle de Richter) ayant fait 25 000 à 30 000 morts en 1988, rasant pour l’essentiel les villes de Léninakan (maintenant Gyoumri) et Spitak.
Les massifs volcaniques ponctuent les plissements : celui de l’Aragats (4 090 m) marque le point culminant de l’Arménie depuis que le mont Ararat a été abandonné à la Turquie par la jeune URSS. Néanmoins emblématique, à tel titre qu’il apparaît sur les armoiries de l’Arménie, il dresse à 5 137 m son cône majestueux, au sommet constamment englacé.
Hautes plaines, fleuves et lacs
Entre les principales montagnes s’étendent de hautes plaines oscillant entre 1 500 et 2 000 m d’altitude. Au nord-est, une faille a formé la profonde dépression occupée par le lac Sevan (1 257 km²), trois fois plus grande que le Léman. La pluviométrie étant peu élevée, les cours d’eau se résument surtout à des torrents et petites rivières dont les crues ont creusé, au fil du temps, de profonds canyons (Debed, par exemple). Seul l’Araxe prend des airs de fleuve (994 km). Né en Turquie, il marque la frontière avec ce pays avant de poursuivre sa route vers l’Azerbaïdjan et la mer Caspienne.
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