Transports et déplacements Arménie
À Erevan
Erevan dispose d'un réseau de bus, de minibus et marchroutki, une sorte de mini-van fonctionnant un peu comme un taxi-brousse. Comptez un prix double de celui du bus ou du car régulier.
La capitale dispose aussi d'un métro comptant une seule ligne (n'attendez pas la déco baroque de celui de Moscou !). Il fonctionne de 6h30 à 23h.
Les deux principales gares routières d'Erevan sont la « Centrale » sur l'avenue Sovakal-Isahakov, et celle de Kanakeri, à la sortie nord de la ville.
Beaucoup de compagnies font aussi halte à la gare ferroviaire, mais certaines ont leur propre terminus ailleurs en ville... C'est le cas, par exemple, des bus pour l'Iran, qui se prennent devant l'hôtel Erebouni, en plein centre.
Pour vous assurer du lieu de départ, consultez le site de l'agence du tourisme arménienne (section « Travel & Transportation »).
Ceux qui arriveraient au milieu de la nuit à la gare routière centrale seront intéressés de savoir qu'on y trouve un dortoir (très) basique mais (très) bon marché, avec douche.
Bus et Marchroutki
Les bus sont aussi inconfortables et susceptibles de tomber en panne qu’ils sont bon marché. En revanche, ils desservent des coins paumés oubliés par les marchroutki. La marchroutka est un minibus qui fonctionne selon un itinéraire (marchrout, en russe... emprunté au français !) mais ne s'arrête que sur demande - ou quand une foule attendant le bus en retard est la promesse de charger un client de plus. Les marchroutki sont bondés en ville, mais on respire heureusement un peu mieux sur les plus longues distances.
La plupart des départs ont lieu le matin entre 7 h et 10 h, sauf pour les principales destinations, avec des départs grosso modo toutes les heures jusqu’à 17 h ou 18 h. Les destinations les plus proches comme Etchmiadzin et Garni sont desservies toutes les 10 à 50 mn, avec des retours jusque vers 20 h 30 voire 22 h. Départs toutes les 20 mn pour Gyoumri.
Les liaisons internationales les plus utiles desservent Tiflis (Géorgie) tous les jours, Istanbul une fois par semaine (un bon 40 h de voyage via la Géorgie), généralement le samedi, et Téhéran (28 à 34 h, via Tabriz) tous les jours sauf le vendredi.
Il en coûte environ 20-25 US$ pour Tiflis, 50-60 $ pour Istanbul et 35 US$ pour Téhéran. Les fous de bus pourront même rejoindre Moscou en 3 jours (65 US$) ! Dans tous les cas, n’oubliez pas de régler les problèmes de visa avant de partir.
Taxis longue distance
Intermédiaires entre les marchroutki et la voiture, les taxis permettent de se rendre d’un bout à l’autre du pays et jusqu’en Géorgie à des tarifs acceptables... pour peu qu'on échappe au tarif spécial "touriste" !
Soit on paye le prix demandé (qu’on peut espérer - ne doutons de rien - de 10 à 20 %) en fonction de la destination choisie, et on partage entre le nombre de passagers (jusqu’à 4), soit on paye au kilomètre si l’on veut faire un circuit. Après une prise en charge forfaitaire.
C'est l’option la plus intéressante pour visiter des sites dispersés sans devoir faire chaque fois plusieurs kilomètres à pied depuis l’arrêt de bus...
Voiture
De plus en plus de compagnies de location internationales se sont installées en Arménie. Certaines compagnies locales sont tout-à-fait fiables et moins chères, notamment pour les 4X4, à envisager dès qu'on veut sortir des grands axes. Si l'on ne craint pas d'amputer sa liberté pour gagner du temps - et qu'on en a les moyens -, les services d'un chauffeur-guide est envisageable. Il n'est pas si facile que ça de conduire en Arménie : faiblesse de la signalisation, par ailleurs rarement indiquée dans l'alphabet latin, interprétation parfois libre du code de la route... N'oubliez pas de vous munir d'une carte préciser et d'un bon navigateur (pas en cyrillique !), et à l'épreuve des caprices de la couverture WiFi : Here We Go, Maps Me...
Si l'état des axes principaux est correct, celui des axes secondaires est médiocre. Les nids-de-poule trouent bien des routes secondaires (pour ne pas dire toutes), du bétail se balade souvent en liberté sur le bas-côté, les vieilles Lada toussotantes avancent à la vitesse d’un escargot et les figures libres abondent.
Cela dit, le trafic n’est pas très dense hors d’Erevan et on s’habitue bien à la conduite. Reste juste à fermer la fenêtre en croisant les véhicules les plus polluants...
On trouve des stations-service un peu partout, où l’on paye systématiquement en liquide. Ne vous trompez pas : il y en a beaucoup spécialisées dans le gaz, un carburant de plus en plus utilisé en Arménie (par les bus, entre autres).
Pas de risque, comme dans d'autres ex-républiques soviétiques, de se faire arrêter à tout bout de champ par des flics marrons à la recherche d’un bakchich facile. Ici, les policiers auraient plutôt comme consigne d’être tolérants avec les étrangers au volant... Ce qui ne signifie pas qu’il faille appuyer sur le champignon sans réfléchir.
Train
La gare principale d’Erevan, sur la place Sasountsi Tavit (David de Sasoun, un héros mythique arménien), est située à 2,5 km de la place de la République, sur l’avenue Tigran Mets. Trains pour Armavir et Araks (à l'ouest du pays), Gyoumri et Yerakchkavan (au nord-ouest). De la gare d’Arabkir, au-dessus de la Kaskad (Cascade), on peut rejoindre Charentsavan et Hrazdan, ou Sevan. Une liaison par jour sur chaque ligne et c’est tout.
Le train permet aussi de rejoindre Tiflis, en Géorgie. Compter environ 12 à 15 h de trajet (on dit bien environ). Couchette possible. Le gros moins (outre la lenteur) : le passage de la frontière et ses formalités en pleine nuit.
Un autre train dessert Batoumi, sur la côte géorgienne de la mer Noire, selon les mêmes fréquences (20 h de trajet environ).
Vélo
Non que ce soit impossible, mais vous risquez :
- de crever de chaud en été et de froid en hiver ;
- de crever de fatigue (ça monte et ça descend tout le temps) ;
- de crever tout court ;
- de vous faire raser les fesses (et le reste) par les gros camions arméniens, géorgiens, turcs et iraniens qui coupent entre les virages...
Auto-stop
Les véhicules s’arrêtent assez facilement... pour peu qu’il y en ait qui passent ! Souvent, ils font volontiers un petit détour pour vous amener direct à destination.
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