Où dormir, hôtels et hébergements Nouvelle-Calédonie

L’hôtellerie est peu développée en Nouvelle-Calédonie, à part à Nouméa où l´on trouve essentiellement des hôtels de catégorie moyenne et supérieure. Il existe quelques unités indépendantes classés de 1 à 5 étoiles. Vieillissement, organisation bizarre, longs détours lorsqu'on n'est pas motorisé, manques surprenants par rapport à la catégorie... il ne faudra pas être trop pointilleux sur le nombre d'étoiles.
Certains établissements de chaîne sont cependant très luxueux, comme les hôtels Méridien (un établissement à Nouméa et un autre sur l'île des Pins), ou le superbe complexe Sheraton Deva, dans le parc homonyme, à Bourail. Un resort InterContinental est (très) attendu sur Lifou, en zone tribale. Pour ces logements de grand standing, compter à partir de 160 € la nuit... et parfois jusqu'à 700 € !
On trouvera aussi, dans les zones touristiques, des resorts aux tarifs plus raisonnables : de 80 à 170 € la nuit.
Dans la mesure du possible, on réservera à l'avance, surtout quand les prix sont attractifs.

Ces structures d’accueil constituent le mode d’hébergement le plus courant dans les zones touristiques hors de la capitale. Il s'agit parfois de fermes en activité. Les bungalows, équipés ou non d’une cuisine, peuvent être loués pour quelques jours ou quelques semaines. Ils accueillent de 2 à 6 personnes.

Ce mode d’hébergement en village kanak rencontre un succès croissant, notamment sur la côte est de la Grande Terre et sur les îles Loyauté. Il permet une immersion dans la culture kanake (mélanésienne).

En tribu, les hôtes dorment généralement dans des cases, paillotes ou bungalows typiquement mélanésiens, situés un peu à l´écart de la maison familiale. Sur la Grande Terre, c´est surtout possible sur la côte est. Dans les îles Loyauté, c’est le mode d’hébergement le plus commun. Le confort peut être rudimentaire avec, en guise de lit, une natte ou un matelas mousse et les commodités à l’extérieur de la case.
Un label « Accueil en tribu des îles » a été créé dans le but d'encadrer le gîte chez l'habitant en terre coutumière. Ces hébergements labellisés offrent ainsi certaines garanties : hébergement en case ou en paillotte, bloc sanitaire, faré (case commune) de restauration et d'accueil, ingrédients et recettes traditionnels, authenticité et propreté des installations, qualité de l'accueil. Le label propose un classement en 3 catégories notées par des fleurs de frangipanier. Près de 30 structures d'accueil en tribus sont labellisées.
À l'arrivée, l'hôte et le visiteur signent une « charte de bonne conduite » qui vous engage à respecter les usages de la tribu, en particulier la pratique dite de la coutume.
Ce mode d'hébergement est bon marché. On paye évidemment en espèces.
Réservations auprès des offices de tourisme locaux.
On peut prendre ses repas sur place avec la tribu, à condition de réserver.

Une tendance en hausse. Accueil familial dans les propriétés de familles calédoniennes et mélanésiennes de la brousse et des îles. Dans certaines fermes, vos hôtes vous inviteront à découvrir et à partager la vie de la ferme.

Les campings aménagés sont toujours situés en pleine nature, au sein de paysages sublimes. Le camping sauvage, en tout cas, sans autorisation, est fortement déconseillé. 

Il existe quelques auberges de jeunesse en Nouvelle-Calédonie, sur Grande-Terre, à Nouméa, Poé et Pouho. Mieux vaut réserver à l'avance.