Santé et sécurité Nouvelle-Calédonie

Aucun vaccin n'est obligatoire, mais il est conseillé d'être à jour de ses vaccinations universelles.
L’équipement sanitaire est d’un excellent niveau. On trouve des hôpitaux publics à Nouméa, Poindimié et Koumac, sur Grande Terre. En brousse, on s'adressera plutôt à des dispensaires et des médecins privés.
Entre décembre et avril, les moustiques sévissent et peuvent transmettre la dengue, qui nécessite des soins d'urgence. Protégez-vous avec des répulsifs. Hormis la dengue, transmise par une variété de moustique diurne dont il faut se méfier, en saison chaude, aucune maladie tropicale majeure n’est à signaler. Le paludisme n’existe pas en Nouvelle-Calédonie.
À la plage ou en plongée, attention aux coupures de coraux, au piqûres d'oursins, mais aussi au poisson-pierre, au poisson-lion et à la rascasse volante : sandales plastiques et bottines de plongées peuvent être utiles. Enfin, prenez garde aux tricots rayés, des serpents marins en costume de bagnard, noir et blanc : timides, ils ne mordent que si on les provoque, mais leur venin est mortel.
Attention à la ciguatera (désignée sous son nom imagé de « gratte »), une affection parfois grave due à une toxine que les poissons absorbent en broutant les algues des bancs coralliens. L'effet étant cumulatif, il est prudent de modérer sa consommation de produits de la mer provenant des lagons (mais pas de la haute mer).
Les ressortissants de l’Union européenne sont couverts par la sécurité sociale, comme en France. Cependant, il peut être avantageux de contracter une assurance-assistance qui couvrira, entre autres, vos soins de santé et votre rapatriement éventuel.

La Nouvelle-Calédonie est une destination touristique plutôt sûre, malgré une petite délinquance (vols de voiture) en augmentation à Nouméa, et l’expression sporadique de tensions politiques ou communautaires.Il est prudent d’éviter de se promener tard, dans les rues écartées de la capitale, de circuler en voiture la nuit, surtout le week-end, les Calédoniens ayant tendance à faire la fête - et à alcooliser - et le reste - leurs sorties plus que de mesure…
En brousse et dans les îles, ne vous aventurez pas seul sur les chemins non balisés. N’oubliez pas de demander l’autorisation du chef de tribu si vous entrez sur ses terres. De même, mieux vaut avoir l'accord du propriétaire avant de pénétrer des propriétés privées : pour des raisons historiques connues, on est très pointilleux, et parfois violent sur le sujet. Que ce soit chez les Caldoches ou les Kanaks, la culture des armes à feu demeure vivace.