Activités, sports et loisirs Lesotho
Le Lesotho propose une large palette d'activités en plein air.
Près des chutes de Maletsunyane, il est possible de s'adonner à la varappe. À proximité des villages Basotho, situés dans les hauteurs, l'un des moyens de transports appréciés, c'est le poney ! Des randonnées à dos de ces animaux peuvent durer d’une heure jusqu'à 6 jours.
Mais on peut préférer les déplacements sans bêtes à poils en enfourchant un VTT ou une moto. Le Lesotho accueille d'ailleurs depuis 1967 une compétition à motos, le Roof of Africa (« Toit de l'Afrique »).
Prendre de la hauteur est une condition indispensable à un autre sport qui peut être pratiqué au Lesotho : le ski. Dans les montagnes Maluti existe en effet une station de sport d'hiver, à plus de 3000 mètres d'altitude. De juin à août, les pistes enneigées d'Afri-ski ont de quoi séduire les fans de la poudreuse.
Le Drakensberg
Cette chaîne de montagnes traverse le Lesotho, regroupant de nombreux sites à voir.
Les chutes de Maletsunyane
Le meilleur point de vue est atteignable en voiture. Depuis le pont avant Semonkong, suivre la rivière (panneau très discret). On parcourt 8 km d’une piste panoramique avec quelques beaux points de vue sur la cassure des gorges qui se découvre peu à peu à gauche.
Et puis, récompense ultime, les chutes apparaissent. On arrive pile -poil en face !
Katse Dam
À Leribe, la platitude des paysages ne prépare en rien à ce bout de périple mémorable. Et puis on s’enfonce dans une plaine qui se resserre, cernée de hautes murailles rouge sombre d’où jaillissent pléthore de cascades diaphanes.
Seule la superbe Mafika Lisiu Pass permet de franchir ces falaises aux formes de grandes orgues.
Encore quelques kilomètres et l’on découvre alors cette sorte d’immense fjord d’altitude, le Katse Dam, qui lance d’innombrables tentacules d’eau dans les recreux pentus des hauts plateaux. Il s’étend sur une quarantaine de kilomètres, du nord au sud, jusqu’aux parois abruptes de béton du barrage de Katse qui l’emprisonne. Il sert à alimenter l’Afrique du Sud en eau.
Mafikia Lisiu Pass
Un paysage exceptionnel de contreforts rocheux avec cascades, falaises et, tout au sommet, un panorama à couper le souffle sur la vallée qu’on vient de parcourir.
Sani Pass (le col de Sani)
Ce col d’altitude marque la frontière entre le Lesotho et l’Afrique du Sud. C’est le seul passage possible entre ces deux pays, au travers des montagnes du Drakensberg, à l’est du Lesotho. La ville sud-africaine la plus proche est Himeville, située à une quarantaine de kilomètres environ dans la vallée, près d’Underberg. La route du col de Sani est accessible uniquement aux randonneurs et aux véhicules tout-terrain.
La région de Butha Buthe
Les grottes de Liphofung
Bel ensemble de peintures rupestres du peuple san et, plus tard, des Basothos. Sur un mur, accessible par un platelage en bois, des scènes de vie et de chasse griffent la roche jaune, protégées par un rocher en surplomb. Ensemble très bien conservé.
Moteng Pass
Venant du sud, on s’est habitué à un paysage de piémont. Le passage de ce col (2 820 m) permet de pénétrer dans la partie centrale du pays : la plus montagneuse, la plus sauvage aussi. La route se tord et se retord en moult lacets, pour une vertigineuse montée vers les portes du sud avec ses hauts sommets enneigés et ses plateaux désolés. Merveilleux !
Afriski
En piste, les juilletistes ! - 4 °C en juin et - 11 °C en juillet, vous ne rêvez pas, vous êtes bien en Afrique. Ici, rien de plus simple que de tâter une bonne poudreuse du bout des skis : car Afriski est LA station du pays. Activité rarissime en Afrique. Faire passer son Flocon au petit dernier au Lesotho, c’est d’un chic !
Les hautes vallées du Centre et du Sud
Voilà bien la partie la plus sauvage du Lesotho. Un ensemble de vallées d’altitude joignables par avion seulement jusqu’à la fin des années 1990.
On les parcourt désormais en véhicule 4x4 et avec une bonne maîtrise de la conduite sur des pistes souvent très retorses. Mais la récompense est là : des rivières dans de superbes gorges, des bergers revêtus de leur couverture, traditionnel bonnet vissé sur la tête ; de petits hameaux aux rondavels décorés de fresques, coiffés d’une tignasse de chaume ; des cavaliers surgis de nulle part et allant on ne sait où.
Les pistes et cols entre Thaba-Tseka, Sehonghong et Sehlabathebe, tout au sud, réservent des moments forts.
Le superbe parc national de Sehlabathebe est un site unique : isolé, hors du temps. Avec le ciel étoilé le plus somptueux qui soit, offrant des randonnées dans une nature pur jus, à la découverte des Tsoelikane Falls, d’une grotte d’ermite ou de quelques très belles arches naturelles.
- Avertissements : pas de restaurants et peu d’hébergements ; ni électricité, ni téléphone, ni station d’essence (sauf à Thaba-Tseka), ni panneau indicateur ; autant dire que c’est l’aventure : comme on tient à vous, on conseille d’intégrer un groupe guidé.
Pour les téméraires qui veulent s’y lancer seuls, sachez qu’il faut des jours pour se sortir d’un pépin dans ces coins paumés (le temps d’aller chercher du secours à la ville la plus proche... à dos d’âne !). Cela peut donc s’avérer très risqué.