Activités Picardie

La relativement faible dénivelée de la région est propice à la pratique de la randonnée à pied, à vélo, à VTT et même à cheval. La variété des milieux traversés offre une diversité de balades possibles, ce que les collectivités et associations de randonneurs ont bien compris en aménageant de nombreux itinéraires (reconnaissables à leur balisage jaune).

Quelques itinéraires majeurs traversent la Picardie :
- Le GR du Littoral : le fameux sentier des douaniers qui serpente le long du littoral français se trouve aussi en Picardie et longe la côte et la baie de Somme, par tronçons.
- Le GR 122 : il relie le Nord aux Ardennes en traversant d'ouest en est la Thiérache et Hirson.
- Le GR 11 : tour de Paris, Île-de-France. Il longe le sud de l'Oise de Cires-les-Mello jusqu'à Marolles et la vallée de l'Ourcq, en passant par Chantilly et Senlis.
- Le GR 12 : traversant l'Aisne et l'Oise d'est en ouest, il offre de superbes découvertes sur les massifs forestiers de Coucy-le-Château, Laigue et Compiègne.
- Le GR 12 B : découverte de la forêt d’Halatte.

- Le GR 1 : forêt de Chantilly (étangs de Commelles).
- Le GR 142 : il relie Laon jusqu'à la montagne de Reims et traverse les villages charmeurs de l'Ailette et du Chemin des Dames.
- Le GR 123 : du sud d’Amiens, il emmène jusqu’à Noyon et la forêt de Laigue, au nord de Compiègne.
- Le GR 124 : il traverse la campagne de l'Oise et le plateau picard jusqu'à rejoindre Berny-sur-Oise, au sud d'Amiens.
- Le GR 125 : de Blancfossé (dans le nord de l’Oise), il emmène dans le sud de la Somme, jusqu’à Saint-Valery, en passant par de jolis villages.

- Le GR 225 : l’Oise, d’est en ouest.
- Le GR 655 : Bruxelles-Paris-Tours vers Saint-Jacques-de-Compostelle, via l’Oise du nord au sud.

- Le GR 800 : de la source à l’embouchure de la Somme ! De Fonsomme à Saint-Valery-sur-Somme, 227 km à parcourir en 10 jours environ, en passant par Péronne et Amiens. Topoguide GR® 800 « Au fil de la Somme » avec une variante de 35 km par Saint-Riquier et Abbeville et 6 boucles...

La région Picardie présente un gros atout pour le vélo : il n’y a pas beaucoup de relief ! Plusieurs réseaux sillonnent la région. En voici quelques-uns :
- La Scandibérique : c’est la portion française de L’EuroVélo 3, itinéraire européen reliant la Norvège à l’Espagne. 140 km dans l’Aisne entre la Thiérache, le haut Quentinois et le Chaunois, 100 km dans l’Oise.
- La Véloroute Stevenson : elle correspond au parcours effectué en canoë par l’écrivain Robert Louis Stevenson en 1876, d’Anvers à Pontoise via l’Aisne et l’Oise. Une centaine de kilomètres dans chaque département, étroitement liés à La Scandibérique.
- L’EuroVélo 4 (La Vélomaritime) : 80 km dans la Somme, de Mers-les-bains à Fort-Mahon.
- La V30, véloroute Vallée-de-Somme : presque 200 km en majeure partie le long du fleuve Somme. Un itinéraire qui fait le lien entre La Scandibérique et La Vélomaritime. Une belle partie de la V30 est également aménagée dans l’Aisne du côté de l’Ailette, du Chaunois vers le Laonnois.
- La V32, Véloroute de la Mémoire : itinéraire balisé entre Amiens et Arras.

Les sites (pré)historiques et gallo-romains sont légion dans la Somme. Sur la place Gambetta à Amiens même, on peut voir d’anciens murs de l’antique Samarobriva. Le parc Samara, à l’ouest d’Amiens, un musée à ciel ouvert qui rappelle l’importance archéologique du département.
Il faut dire que l’archéologie - une science bien récente - doit beaucoup à la Somme, et à plusieurs titres. D’abord, son origine : c’est un Abbevillois, Jacques Boucher de Perthes (1788-1868), qui en est reconnu comme le créateur. Ses travaux instaurèrent la Préhistoire et l’idée selon laquelle, par exemple, mammouths et hommes avaient vécu ensemble, ou encore que les climats avaient évolué pendant les siècles passés.

2 âges d’occupation humaine et de taille de la pierre portent également des noms issus de la Somme comme l’Abbevillien (décelé par Henri Breuil) et l’Acheuléen (du nom d’un quartier d’Amiens). Tous 2 ont pris le nom des communes qui ont constitué LA référence après les 1res fouilles, même si on trouve bien des sites « acheuléens » partout dans le monde.
L’âge acheuléen, particulièrement important, correspond à la période qui s’étend de – 500 000 à – 300 000 av. J.-C. C’est le royaume des bifaces, pierres taillées sur 2 côtés, pointues et aux angles tranchants, sorte de couteau suisse de l’époque.