Santé et sécurité Gambie

- Fièvre jaune : vaccination obligatoire, à effectuer en centre agréé minimum 10 jours avant le départ. Au moment de l'entrée sur le territoire, la présentation du carnet de vaccinations est obligatoire.

- Vaccins universels (DTCP, hépatite B) vivement recommandés.

- Traitement antipaludique. La Gambie a été classée en zone 3 pour le paludisme. Le risque de paludisme existe toute l’année ; il est renforcé pendant la saison des pluies, entre juillet et septembre, et moindre de janvier à fin juin.

- Éventuellement : fièvre typhoïde, hépatite A, méningite à méningocoque, et rage.

- Aussi un risque de dengue, notamment pendant et après la saison des pluies. Il n'existe actuellement pas de vaccin contre cette maladie, aussi faut-il se protéger des piqûres de moustiques.

Souscrivez avant de partir une assurance qui comprend le rapatriement sanitaire.

Si vous êtes malade, le corps médical gambien est plutôt au point. On trouve des pharmacies presque partout, surtout à Banjul et dans ses quartiers périphériques.

Il est conseillé d'éviter de boire l'eau du robinet.

Voir aussi la rubrique Santé du Sénégal.

Le ministère des Affaires étrangères conseille de faire preuve de vigilance en Gambie. Ne vous approchez pas des installations militaires ni des bâtiments officiels, et ne les photographiez pas. 

Attention également aux autorités qui répriment l'ostention des relations homosexuelles: manquer de discrétion peut conduire à une arrestation. 

La mer n'est pas dangereuse, mais faire attention aux marées. À marée descendante, un courant peut rapidement vous emporter au large. Attention aux grosses vagues si vous avez des enfants, ainsi qu'aux méduses, assez fréquentes.

Attention aussi à la fréquentation des plages. Mieux vaut lézarder sur une plage gardée ou fréquentée que sur une plage déserte. Ne prenez jamais avec vous d'objets précieux ou de fortes sommes en argent liquide.

Les Gambiens ne sont pas, par nature, agressifs. Si vous leur faites comprendre que vous n'avez pas besoin de guide ou que vous préférez vous promener seul, ils vous laisseront tranquille.

Quant aux bumsters, ils ne sont pas vraiment méchants. Plutôt bavards, très curieux et intéressés... Ils vous abordent et vous serrent la main avant de vous assaillir de questions du style « Comment tu t'appelles ? D'où tu viens ? ». Une manière comme une autre de capter votre attention, mais pas de paranoïa.

Pendant la saison touristique, la plupart des plages et sites touristiques sont surveillés par des policiers chargés d'éloigner les gêneurs un peu collants. Malheureusement, c'est parfois l'occasion de bavures.

Pour les routardes non accompagnées, certains bumsters vont parfois jusqu'à proposer leurs services. Et, là aussi, ils peuvent être très collants. Il faut dire aussi que certaines viennent en Gambie spécialement pour ça... certains chiffres avancés étant particulièrement évocateurs !

Attention de ne pas susciter la tentation : quelques bijoux bien en vue, un sac un peu trop rebondi ou laissé ouvert... sont bien attirants. Pour le vol à la tire, la période cruciale est l'été. De fin juin à début septembre, le touriste se fait plus rare, et, en période de vache maigre, les vols se développent.

À l'entrée ou à la sortie (parfois les deux !) de nombreux villages, vous verrez, au beau milieu de la route, un panneau « Stop police ». Arrêtez-vous. Aux heures où la chaleur est accablante, le policier vous fera certainement un simple geste de la main. Vous pouvez alors continuer votre chemin.

Sinon, il vous demandera de présenter les papiers du véhicule. Malheureusement, il y a souvent une bonne raison pour vous soutirer quelques francs CFA... N'oubliez pas que la courtoisie, quelques mots échangés, un sourire... suffiront, dans la plupart des cas, pour arranger l'affaire. Mais parfois, l'atmosphère ne se déride pas. Vous n'aurez alors guère le choix...

Dans certains endroits, on peut en voir circuler beaucoup. Du haschich à l'ecstasy, on vous proposera peut-être jusque sur la plage d'atteindre les paradis artificiels. Peut-être même essaiera-t-on de vous en fourguer à votre insu !

Attention, les lois sont très strictes vis-à-vis de la drogue. Méfiance donc, les petits dealers (parfois de mèche avec les forces de l'ordre !) n'attendent qu'une chose : un pigeon qu'ils pourront immédiatement dénoncer !