Transports et déplacements Gambie

Il n'existe aucune ligne aérienne intérieure (le pays est petit) et aucune voie ferrée non plus.

Avec les taxis jaunes (standard yellow cabs), le tarif est le même pour tous (près de 7 GMD la course) dès lors qu'ils ne modifient pas leur parcours pour vous : vous partagez en général la course avec d'autres passagers. Ils circulent sur les grands axes Serrekunda - Kairaba Avenue - Bakau ou le long de Badala Highway (moins nombreux toutefois).

Mais si vous leur demandez de vous déposer à un endroit bien précis, vous pourrez négocier plus facilement les prix qu'avec les taxis verts (normalement à partir de 50 GMD). Dans ce cas, vous dites au chauffeur « town trip » (« voyage en ville ») et vous lui donnez l'adresse où vous vous rendez.

Les taxis verts (tourist taxis) sont des pièges à touristes, donc essayez de marchander ! Leurs prix sont prohibitifs et ils ont le plus souvent des tarifs préétablis (base 150 GMD) qu'il est difficile de faire baisser.

On vous conseille de ne pas avoir recours à ces taxis. Il vous suffit de parcourir quelques centaines de mètres en vous éloignant des zones les plus touristiques pour trouver un taxi jaune qui vous conduira au même endroit pour moins cher.

Pour vous déplacer à l'intérieur du pays, pas le choix, vous devrez prendre un taxi-brousse (bush taxis) ou un minibus. Ces vans ou minibus sont généralement conçus pour 7 passagers. On les utilise pour les longues comme pour les courtes distances.

Assermentés par le Gambia Tourist Board (à vérifier avant le départ), ils sont spécifiquement dédiés aux touristes. Une grille tarifaire s'applique pour les déplacements dans toute la Gambie. Les chauffeurs reçoivent un pourboire.

Pour ceux qui voyagent avec leur véhicule, sachez que l'essence est un peu plus chère en Gambie qu'au Sénégal. Donc autant faire le plein au Sénégal !

On vous conseille The International Travel Maps du Sénégal au 1/800 000, qui englobe la Gambie. Sinon, sur place, on peut acheter de bonnes cartes à la librairie Timbooktoo à Kairaba Avenue.

Celle qui passe par Farafenni. Elle est bitumée et très bonne jusqu'à Jan Jan Bureh (ex-Georgetown). Pour rejoindre Jan Jan Bureh, mieux vaut d'ailleurs prendre un taxi-brousse à la gare routière de Barra plutôt que de passer par la route du Sud.

Celle qui passe par Soma, éprouvante. Route bitumée jusqu'à une dizaine de kilomètres après Brikama.

Ensuite, les choses se gâtent. Alternent des tronçons assez fatigants bourrés de nids-de-poule et de beaux passages où l'asphalte a miraculeusement bien résisté. Vous croiserez certainement quelques checkpoints (peu nombreux) de militaires qui opèrent de simples contrôles d'identité ; il est vrai que dans cette partie de la Gambie qui n'est qu'à quelques kilomètres de la frontière du Sénégal, il y a eu, par le passé, des infiltrations de rebelles venus de la Casamance.
Aujourd'hui, la route est sûre.

Attention, ceux qui poursuivent vers Jan Jan Bureh, par la route du Nord ou par la route du Sud, n'oublieront pas de faire le plein d'essence à Farafenni ou à Soma.