Transports et déplacements Ghana

Se déplacer au Ghana est peu onéreux... mais ça peut prendre du temps !

Pour les trajets de longue distance, reliant une ville majeure à une autre, le bus est le moyen de transport de prédilection. Les liaisons sont nombreuses, rapides et peu onéreuses.

Le réseau de la compagnie gouvernementale STC permet d'aller aux quatre coins du pays dans des conditions de confort similaires à celles que l'on trouve en Europe. La compagnie Metro Mass Transit, reconnaissable à ses bus orange, dispose également de nombreuses connexions à un tarif plus avantageux mais avec des sièges bien plus étroits.

Il existe quelques liaisons internationales par bus vers Abidjan (Côte-d’Ivoire), Lomé (Togo), Cotonou (Bénin) et même Ouagadougou (Burkina Faso).

Pour les trajets de moyenne distance, les tro-tros sont ces minibus typiques du Ghana. Ils sont peu chers certes, mais aussi peu fiables et donc peu recommandables. Ils partent quand ils sont pleins ; pour certaines destinations, il faut attendre plusieurs heures avant le départ.

Les conditions de confort dans un tro-tro sont ce qu'elles sont : l'engin est généralement vieux, branlant et bruyant, les banquettes ont le moelleux du bois... Les tro-tros existent aussi dans les grandes villes comme Accra ou Kumasi où ils suivent des circuits déterminés et pallient ainsi à l'absence de transports en commun publics.

On déplore de plus en plus d'accidents sur les grands axes routiers (Accra-Kumasi et Accra-Takoradi), impliquant notamment des tro-tros.

Les taxis sont très nombreux dans les villes et réalisent même des trajets interurbains lorsque la distance n'est pas trop longue. En théorie, un taxi peut être en mode « shared » ou « charter », un « shared taxi » fonctionne un peu comme un tro-tro en embarquant et débarquant des passagers tout au long d'un parcours déterminé alors qu'un « chartered taxi » fonctionne à l'occidentale en amenant son passager à l'adresse demandée sans embarquer d'autres personnes sur la route.

Toutefois, les chauffeurs de taxi pratiquent systématiquement le mode « charter » pour les étrangers et profitent parfois de l'absence de compteur pour surévaluer un peu les prix (mieux vaut discuter du prix en début de course d'ailleurs !).

Enfin, il est possible de louer votre moyen de transport personnel. Il s'agit le plus souvent d'une prestation haut de gamme avec chauffeur attitré pendant toute la durée de la location.

Cela dit, pour les voyageurs en quête d'indépendance, il semble qu'il soit possible de louer un véhicule sans chauffeur. Si vous choisissez cette option, sachez que le permis international est requis, accompagné du permis national obtenu il y a plus de 3 ans, et qu'il faut avoir au moins 21 ans. Faites attention à l'état des routes qui peut être perturbant pour les Européens, surtout pendant la saison des pluies.

Il est déconseillé de circuler de nuit.

Voici deux bonnes raisons de ne pas oublier vos boules Quiès.

Si vous envisagez de prendre le bus de nuit, et de profiter du temps de transport pour piquer un somme, il est conseillé de se parer contre la télévision et/ou la radio à plein volume tout au long du trajet. Les voix des acteurs « nollywoodiens » (« Nigerian Hollywood ») n'épargnent pas le voyageur en quête de sommeil…

Autre raison : vivre à l'heure ghanéenne, c'est se lever avec le soleil vers 5h. Vers 18h30, le crépuscule pointe. Néanmoins, en voyage rien ne vous empêche de faire une grasse matinée, si ce n'est que les gens commencent à être actifs dès 5h !

Les chemins de fer ghanéens relient quelques villes du Sud et du Centre du Ghana : Accra à Kumasi, et Kumasi à Takoradi.
Toutefois, ils sont en cours de réhabilitation et le service est aléatoire. Leur utilisation n’est donc pas conseillée.

Il n'y a pas de vol direct vers Accra depuis Paris. Les principales compagnies desservant Accra sont : British Airways, ITA Airways, KLM, Emirates et Afriqiyah.

Quelques lignes domestiques existent, reliant Accra à Kumasi, Tamale ou Takoradi, avec Antrak Air et City Link.