Santé et sécurité Ghana

- Vaccinations universelles : DTCP, hépatite B.
- Vaccinations spécifiques : typhoïde, hépatite A, méningites à méningocoque A et C, et éventuellement rage.
Pour entrer et pour sortir du pays, vous devez obligatoirement avoir un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Le vaccin est à faire en centre agréé.
Des épidémies de méningite bactérienne à méningocoque frappent le Ghana chaque année de fin novembre à fin mars, occasionnant des décès. La vaccination des touristes est donc conseillée, d'autant plus si vous prévoyez des contacts avec la population.
Cela dit, le risque principal pour la santé reste le paludisme (la malaria), présent dans tout le Ghana, classé en zone 3. Il n'existe pas de vaccin, il faut donc prévoir un traitement préventif.
Le Ghana a été touché par plusieurs épidémies de choléra. Une hygiène alimentaire stricte est donc indispensable (ne pas boire l'eau du robinet, veiller à ne consommer que de l'eau en bouteilles décapsulées devant vous, éviter les aliments crus ou peu cuits, les glaçons, les jus de fruits).

- Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
- Evitez de marcher pieds nus.
- Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.

Quoiqu'il en soit, il est très fortement conseillé d'inclure une visite chez votre médecin lors de la préparation de votre voyage. Celui-ci vous prescrira notamment les médicaments nécessaires en cas de turista (la diarrhée du voyageur).

Le ministère des Affaires étrangères recommande d'être vigilant en particulier dans le nord du Ghana et à la frontière ghanéo-togolaise. Certaines zones sont sont formellement déconseillées : le parc national de Gbelé, les localités de Fumbisi et Tantali et leurs environs, la zone comprise entre Bimbila et la frontière ghanéo-togolaise. D'autres zones sont également déconseillées sauf raison impérative : zone frontalière avec le Burkina Faso, zone frontalière avec la Côte d’Ivoire. 

En raison de heurts inter-ethniques, des couvre-feux y sont parfois instaurés, notamment dans les villes de Bawku et de Yendi.

Dans un cadre de menace terroriste qui plane sur les pays d’Afrique de l’Ouest, y compris sur le Ghana, le Quai d'Orsay recommande aux voyageurs d’être vigilants.

À Accra, à l'aéroport, à Tema et aux postes frontières d’Aflao (à la frontière avec le Togo), surveillez vos bagages et vos papiers. Ne pas accepter d'aide de porteurs qui ne seraient pas en uniforme, et ne prendre que les taxis officiels.

Il est déconseillé de se déplacer de nuit, surtout après que les rues se soient vidées (dès 21h ou 22h), notamment à Accra, dans les quartiers de Nima et de Jamestown. Dans les rues commerçantes, attention aux vols à la tire.

De manière générale, on évitera de laisser en évidence des objets de valeur. Veillez à conserver vos documents de voyage originaux en lieu sûr et gardez à portée de main des photocopies de votre passeport et de votre visa (incluant le tampon apposé à l'arrivée dans le pays). En cas de contrôle, même par les forces de l'ordre, il est recommandé de présenter des photocopies.

On vous déconseille également d'utiliser votre carte de crédit, à l'exception des distributeurs. Enfin, faites attention à vos affaires personnelles, même dans les chambres d'hôtel.

Si vous choisissez de traverser le lac Volta, veillez à bien choisir votre embarcation. On déplore de nombreux naufrages dus aux conditions météorologiques, mais aussi à la vétusté des bateaux et à l'insuffisance du matériel de sécurité embarqué.