Visiter Ciboure, Vacances Pays basque et Béarn
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Ciboure, Pyrénées-Atlantiques
Avant d’obtenir son autonomie en 1603 grâce à une décision d’Henri IV, Ciboure n’était qu’un modeste quartier d’Urrugne. Elle est aujourd’hui une charmante commune, de l’autre côté du port de Saint-Jean-de-Luz, dont elle est devenue une véritable petite sœur jumelle, mais plus secrète. Sur les hauteurs de Bordagain s’étagent les maisons les plus chics et de très belles propriétés (certaines transformées en hôtels et chambres d’hôtes de charme), dont la maison de l’écrivain Pierre Benoit.
Le vieux village a gardé tout son charme et, le long de la Nivelle, les conserveries à l’abandon ont fait place à un nouveau quartier dénommé « Zubiburu », hommage au nom basque originel de la ville, qui signifie « tête de pont ». Avec la plage de Socoa, le quartier des pêcheurs (bons restos de poisson), cette fois la palette est complète.
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Questions fréquentes Ciboure
Les visites commentées du Pays d’art et d’histoire vous permettront de découvrir des lieux fermés au public, comme la tour de Bordagain ou l’étonnante villa Leïhorra ! Voici une sélection de lieux à visiter à Ciboure :
- L’église Saint-Vincent : édifiée au XVIe s, elle présente un aspect fortifié. Clocher peu habituel de forme octogonale, surmonté d’un joli lanternon en bois, d’où l’on scrutait le large, guettant le passage d’une baleine ou l’arrivée d’un navire. À l’intérieur, galerie à 3 étages, chœur surélevé et baptistère de Maurice Ravel ;
- Promenade dans Ciboure : la balade révèle de splendides maisons labourdines du XVIIIe s, dont de nombreuses demeures familiales agrandies par les fils de pêcheurs enrichis à Terre-Neuve, à l’âge d’or de la pêche à la morue. Notamment, rues de la Fontaine, de l’Escalier, Agorette ;
- Le port de pêche : il est commun à Saint-Jean-de-Luz et à Ciboure. La criée et la capitainerie sont situées sur l’ancienne île des Récollets, qui abritait autrefois le couvent du même nom. On peut toujours voir des vestiges du cloître et de la chapelle. À l’entrée de la rade et plus loin sur la Nivelle, 2 étonnants phares néolabourdins aux lignes déstructurées, œuvres de l’architecte André Pavlovski ;
- La route de la Corniche, de Socoa à Hendaye : superbe coin puisque toute cette côte a été miraculeusement préservée. La route qui y serpente livre de très jolis points de vue. Avec un peu de chance, vous apercevrez peut-être, au large et en hiver, la mythique vague géante de Belharra ;
- Le fort de Socoa : à l’extrémité de la baie s’élève ce fort commandé par Henri IV et construit en 1627, puis remanié par Vauban. On peut y accéder à pied du 15 juin au 30 août. Visite guidée en bateau. Il veille désormais sur un petit port de plaisance bordé de restos. Belle vue d’ensemble sur la baie de Saint-Jean-de-Luz ;
- L’atelier Egiategia : bienvenue chez Emmanuel Poirmeur, un producteur de vin pour le moins original : ses crus, réalisés à partir de vignes situées sur la corniche basque, sont immergés dans des cuves au milieu de la baie de Saint-Jean-de-Luz, à 15 m de profondeur. Une vinification sous l’eau brevetée !