Géographie, climat et environnement Pays basque et Béarn

Oubliez la vision simpliste des Pyrénées qui vont d'Hendaye au cap Cerbère. La ligne de crête part vers le sud-ouest au niveau de Roncevaux. Au nord de cette ligne, Labourd, Basse-Navarre, Soule, Guipúzcoa et Biscaye. Au sud, l'Álava et la Navarre.
Tout le Nord est une zone de collines assez escarpées : dès 500-600 m, les Basques parlent de « montagnes ». Les vallées sont très marquées et se resserrent parfois en gorges impressionnantes.

La caractéristique essentielle, comme dans toutes les Pyrénées, c'est l'organisation en vallées formées au nord par les affluents de l'Adour et quelques fleuves côtiers, au sud par les affluents de l'Èbre.

Au nord du Pays basque, les trois provinces françaises que sont le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule appartiennent au département des Pyrénées-Atlantiques (qui comprend en outre le Béarn).

Alors, quelle est la situation ? Simple : beaucoup de plages sont polluées, certaines gravement, de l’embouchure de l’Adour jusqu’à Zarautz.

L’une des causes est la pollution des cours d’eau, et notamment de l’Adour. Sachez qu’un bon tiers des Bayonnais, par exemple, rejettent leurs eaux usées directement dans le fleuve. Détournée par une grande digue, l’eau de l’Adour s’incurve vers le sud et va lécher les plages d’Anglet et de Biarritz, y déposant colibacilles et autres salmonelles.

Par ailleurs, les fortes pluies entraînent un débordement des systèmes d’assainissement et les associations dénoncent les rejets des stations d’épuration de la Côte basque. Leur vétusté est pointée du doigt comme la prolifération de liga, un mucus marin visqueux causé par un excès d’azote, qui infeste l’océan.

Résultat : de moins en moins de poissons et des irritations cutanées chez nombre de baigneurs. 21 plages du Pays basque arborent désormais le label Pavillon Bleu.

En Navarre notamment, le choix des énergies renouvelables est un choix politique que le voyageur ne peut ignorer. Dans cette région de montagnes et de vents soutenus, 3 solutions ont été retenues : les barrages hydroélectriques, les panneaux solaires et les champs d'éoliennes.
Actuellement, environ 30 % des énergies consommées en Navarre proviennent de ressources renouvelables. L'ambition de la Navarre dans ce domaine est spectaculaire, puisque le gouvernement autonome espère, à terme, atteindre les 100 %. On y trouve d’ailleurs également le Centre d’étude national des énergies renouvelables (CENER, à Sarriguren), à la pointe de la recherche.

Les barrages, très nombreux, hébergent souvent des équipements touristiques sur leurs rives (baignades, gîtes ruraux, centres de voile).

L'énergie solaire commence à faire son trou, lentement mais sûrement.
Quant aux parcs d’éoliennes, ils sont si nombreux qu’on en rencontre partout (près de 40 en Navarre, soit plus de 1 200 éoliennes).

Il n'y en a aucun dans le Pays basque français ! Le gouvernement français, ayant créé le parc national des Pyrénées en territoire béarnais, a jugé que la protection de la nature pyrénéenne était assurée et n'a rien fait en Pays basque. Peut-être parce que des projets d'autoroutes ou de voies ferrées étaient déjà dans les cartons...

La palombe est-el sacré.

La palombe n'est autre que le pigeon ramier commun à toutes les grandes villes. De tout temps, les Basques ont guettés les palombes.

Aujourd'hui, le 4x4 a rendu les cols accessibles à tous, le fusil a presque partout remplacé les filets, les palombes passent l’hiver dans les congélateurs, et les millions d’oiseaux des belles années se sont considérablement raréfiés, au point que chasseurs et écolos s’entendent désormais pour affirmer que la palombe migratrice est menacée. C’est bien leur seul point commun car, en automne, sur les cols, les relations restent tendues.

C'est ce petit cheval rustique, libre comme l'air, que vous allez rencontrer sur les pentes des monts pyrénéens et des sierras. De son vrai nom basque eskualdun pottoka, ou pottok (prononcer « potiok »), il semble bien avoir été le 1er cheval connu. Le pottok est cependant aujourd'hui de plus en plus utilisé par les centres équestres pour les randonnées.