Surf au Pays basque
Les meilleurs spots de surf du Pays basque
Pratiqué depuis plus de mille ans à Hawaii, populaire en Californie dès le début du XXe siècle, le surf n’arrive en France que dans les années 1950. Et c’est au Pays basque, que tout a commencé !
Marginale à ses débuts, la pratique s’est démocratisée au fil des décennies, jusqu’à devenir un sport de haut niveau. Aujourd’hui, plus que jamais, les vagues basques attirent les surfeurs de tout horizon. Tout le long du littoral se déploie une multitude de spots et d’écoles de surf.
Que l’on surfe ou non, il existe mille façons de découvrir l’univers de la glisse. Bien plus qu’une activité physique, le surf est, avant tout, une philosophie de vie. Gravite autour de lui toute une vie culturelle : compétitions, expositions, concerts… la côte basque vit au rythme de la surf culture toute l’année et d’autant plus l’été à Biarritz, capitale historique du surf en Europe.
Cap sur les spots de surf du Pays basque, d’Anglet à Hendaye, en passant par Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Guéthary.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Pays basque, fin des années 1950 : naissance du surf en France
- Côte des Basques, à Biarritz : un spot de surf mythique
- La Grande Plage : le spot de surf en plein centre de Biarritz
- Spots de surf d’Anglet : le long de la « Surf Avenue »
- Bidart, Guéthary, Hendaye… les autres spots de surf de la côte basque
- Festivals, compétitions… vivre la culture surf à Biarritz
- Fiche pratique
Pays basque, fin des années 1950 : naissance du surf en France
L’histoire du surf en France commence à Biarritz, en 1956. Et elle est plutôt marrante ! Cette année-là, une équipe de tournage californienne se rend sur place pour le tournage d’un film, Le soleil se lève aussi, d’après un roman d’Ernest Hemingway…
Gibus de Soultrait, surfeur à Biarritz depuis les années 1960 et aujourd’hui à la manœuvre de la version française du magazine américain Surfer's Journal, raconte : « Été 1956, l’équipe hollywoodienne est installée à Biarritz et le fils du producteur, surfeur, découvre qu’il y a des vagues. Il demande alors à ce qu’on envoie, avec les costumes, une planche de surf… »
En septembre, quand la planche arrive, il est déjà reparti en Californie. C’est donc Peter Viertel, scénariste et mari de la grande actrice Deborah Kerr, qui la réceptionne. Il commence à s’initier au surf à la Côte des Basques, à Biarritz, sous les yeux curieux de quelques locaux.
Un jour, la planche s’abîme dans les rochers. Le français Georges Hennebute propose alors à l’Américain une réparation. En échange, il essaie la planche à ses côtés, en compagnie de son neveu, Claude Durcudoy. « Puis ça décolle vraiment à l’été 57. Les Français se mettent à faire des planches, avec différents matériaux : à Dax, Jacky Rott, importante figure du surf français, et à Bayonne, Michel Barland. D’ailleurs, les deux s’associeront assez vite, pour produire des planches en séries. »
Tous font partie des pionniers du surf français, les « Tontons surfeurs » comme on les appelle, de même que Bruno Reinhardt, Jo Moraiz et Joël de Rosnay. « Ce dernier, alors âgé de 20 ans, parlait anglais, donc il a sympathisé avec Peter Viertel. Et en 61, il envoie des photos de lui surfant à Surfer Magazine, qui venait d’être créé en Californie. » Une communication commence à s’établir, entre Californie et France… Californiens, mais aussi Australiens, viennent alors découvrir les vagues françaises, apportant leur savoir-faire, en termes de matériel et de dextérité…
À la Côte des Basques, rendez-vous à la Maison du surf, seul endroit dédié à l’histoire du surf à Biarritz. Des panneaux, illustrés par des images d’archives, retracent la naissance et l’avènement du surf à Biarritz, des années 1950 aux années 2000. Elle abrite également une surfothèque (livres, magazines, film de surf…) et accueille des expositions de surf art, entre autres événements.
Côte des Basques, à Biarritz : un spot de surf mythique
Point d’ancrage du surf en France, la Côte des Basques charme en un regard. Les innombrables marches de ses escaliers se déploient jusqu’à l’océan, qui déroule ses vagues au pied de l’emblématique Villa Belza, une adorable villa érigée sur un rocher au XIXe siècle. Les montagnes à l’arrière-plan et les petits restos avec vue viennent parfaire le tableau. Le soir venu, partout, de bas en haut, on s’y donne rendez-vous pour admirer le coucher du soleil.
La Côte des Basques a vu le surf évoluer, d’années en années. En 1959, la naissance du tout premier club de surf, le Waikiki Surf Club. En 1964, celle de la Fédération Française de surf. Et, en 1965, la création de la toute première école de surf, par le précurseur Jo Moray.
Fin des années 1960, la Côte des Basques a aussi vu la planche se raccourcir : terminé, le longboard ! « On appelle cela la révolution du shortboard : désormais, on ne surfe plus en faisant des pas sur une grande planche, mais en réalisant des manœuvres, des virages sur la vague, avec une planche beaucoup plus courte.» Gibus, âgé de 13 ans en 1970, fait partie de cette génération. « Les meilleurs mondiaux venaient tourner des images pour films ici et ont amené cette nouvelle approche du surf, avec un esprit voyage assez antisystème. Les prémices du surf mode de vie… » À cette époque, c’est plutôt mal vu dans le coin.
Difficile à imaginer, pour ceux qui n’ont pas connu cette ère ! Aujourd’hui, à la Côte des Basques, scooters et motos vont et viennent, planches sur les racks, tandis que shortboardeurs et longboardeurs de tout niveau se partagent les vagues, aux côtés d’une dizaine d’écoles
La toute première école, celle de Jo Moray, existe toujours : son fils a assuré la relève ! On peut aussi prendre des cours avec deux champions du monde français : les frères Antoine et Édouard Delpero. Rappelons d’ailleurs l’importance d’apprendre les bases, pour s’initier à la pratique et aux règles de priorités : compte tenu du monde à l’eau actuellement, les risques de collision sont grands.
La Grande Plage : le spot de surf en plein centre de Biarritz
Autre haut lieu du surf à Biarritz, la Grande Plage fait face au Casino et à l’Hôtel du Grand Palais. « La Grande », comme on dit ici. Perché sur sa falaise, le phare de Biarritz veille.
Ce spot de surf en plein centre-ville était, dans les années 1980, le fief d’un groupe bien connu de six surfeurs : Nabo, Sammy, Kikette, La Mouche, Éric Graciet et Michel Larronde. Ils étaient réputés pour leurs exploits de surfeurs – les meilleurs de leur génération – mais aussi leur vie tumultueuse, hors de l’eau…
Un film documentaire, très bien ficelé, retrace l’histoire de la fameuse bande de la Grande Plage : Biarritz Surf Gang. Sorti en 2017, il s’appuie, avec beaucoup d’humour, sur des images d’archives en Super 8, des images d’animations et des interviews.
C’est aussi dans les années 1980 que le surf passe de contre-culture à surf business. « C’est parti de Californie, mais surtout d’Australie. Arrivent en France des marques comme Rip Curl – qui sera ensuite à l’origine de Quiksilver, implantée à Saint-Jean-de-Luz. Mais aussi la création, en France, d’Oxbow… »
Des championnats du monde commencent à s’organiser, entre Hossegor et Biarritz. « Là, le surf a vraiment décollé en termes de reconnaissance sportive, de visibilité. Tout cela a porté les marques, les surfshops. Ce fut le début des écoles de surf… » À la même époque naissent le fameux magazine Surf Session (1986) et l’association Surfrider Fondation Europe (1990), Gibus de Soultrait faisant partie des équipes fondatrices. La plus ancienne compétition de surf en Europe, la Biarritz Maider Arosteguy, a lieu chaque année au printemps depuis 1984, sur le spot de la Grande Plage.
Pour immortaliser sa session de surf sur les vagues de la Grande Plage, on peut compter sur le sympathique photographe Jean-Luc MacLav, alias « Fish & Shots ». Présent sur le spot tous les jours, il capture les exploits des surfeurs de tout niveau et propose ses photos en ligne dans la foulée. Facilement repérable sur la plage, à son large chapeau et à son grand objectif !
Spots de surf d’Anglet : le long de la « Surf Avenue »
De l’autre côté du phare de Biarritz, Anglet, la ville voisine, vit aussi au rythme des vagues. Elle déploie une ribambelle de plages de sable blond sur 5 km, soit autant de spots de surf, de la Chambre d’Amour à la Barre. Ils sont reconnus à l’international pour la qualité de leurs vagues, puissantes. Anglet fait d’ailleurs partie du circuit de qualification du circuit européen, le Rip Curl Pro Anglet.
Sur la promenade des Sables d’Or, un site original rend hommage aux grands noms du surf : la « Anglet Surf Avenue ». Inaugurée en 2018, cinquante ans après les premiers championnats internationaux au spot de La Barre, elle est inspirée du Surfing Walk of Fame à Huntington Beach en Californie, elle-même inspirée du fameux trottoir des célébrités à Hollywood, le Walk of Fame.
Ici, pas de stars du cinéma, mais de la glisse : surfeurs de renoms du monde entier sont invités à laisser l’empreinte de leurs pieds, en position de surf. On retrouve notamment celles des Tontons Surfeurs Jacky Rott et Joël de Rosnay, des champions du monde Nat Young (Australie), Tom Curren (Californie) et Kelly Slater (Floride), de Maritxu Darrigrand, pionnière de l’essor du surf féminin avec Roxy ou encore, Johanne Defay, championne d’Europe et dans le top mondial. Et bien d’autres…
À Anglet, plusieurs grands rendez-vous de surf : le Pro Anglet ou le Surf de Nuit pour observer les pros à l’œuvre, mais aussi, chaque année en juillet, l’International Surf Film Festival d'Anglet.
Bidart, Guéthary, Hendaye… les autres spots de surf de la côte basque
Passé Biarritz, bien d’autres spots de surf viennent se lover au pied de la falaise basque.
À Bidart, plage du centre, on partage les vagues avec les jeunes surfeurs aguerris du club. Et ils impressionnent ! Après la session, ou en simple spectateur, on s’attable volontiers chez Anaia, le snack de plage, au ras du spot. Bidart partage, avec sa voisine Guéthary, la plage de Parlementia et sa grande vague de surf, au large. Les jours de grosse houle, place au show : on range les planches et on admire les pros prendre les « bombes » de Parle’.
Guéthary, connue pour son joli petit port (l’un des accès à la vague), offre une vue imprenable sur le spot, depuis sa grande terrasse ou sa tour de guet, autrefois utilisée par les pêcheurs pour repérer les baleines. Et quand l’impressionnant spot d’Avalanche se réveille, rendez-vous au niveau de la jetée des Alcyons !
Les environs de Saint-Jean-de-Luz recèlent de bien jolies plages, au cadre plus sauvage, entre sable et rochers. Les spots n’en sont pas moins fréquentés, à l’image de Lafitenia, une droite très réputée.
À la frontière espagnole, Hendaye abrite l’une des rares grandes plages de sable fin du Pays basque (3 km), aux emblématiques « Deux Jumeaux », deux gros rochers qui se sont détachés de la côte. Le fond n’est constitué que de sable et les vagues y sont deux fois moins grosses qu’ailleurs : c’est le spot idéal pour les enfants, les débutants et les amateurs de vagues plus tranquilles, quand les conditions se font rudes ailleurs sur la côte.
Les jours d’énorme houle, une vague géante se réveille, au large de Saint-Jean-de-Luz : Belharra. Jusqu’à 20 m de hauteur, soit la plus grosse de France ! Les surfeurs de gros s’y rendent, par la mer, pour l’affronter, le plus souvent tracté par un jet-ski (tow in) et parfois, beaucoup plus risqué et difficile, à la rame. Le fait de quelques locaux téméraires... On peut apercevoir le spectacle (de préférence avec des jumelles, la vague se forme à 3 km au large) en se postant sur la route de la Corniche, entre Saint-Jean-de-Luz et Hendaye.
Festivals, compétitions… vivre la culture surf à Biarritz
Plus qu’une simple activité, le surf est avant tout un style de vie et un état d’esprit. D’abord, une communion avec les éléments.
Pas étonnant que Biarritz ait vu s’implanter des associations de protection de l’environnement, comme Surfrider Fondation Europe en 1990 et la Water Family, créée un plus tard et dont les bureaux sont situés à la Côte des Basques. Tout au long de l’année, elles organisent des événements pour sensibiliser le public au respect et à la protection de l’océan. La pratique du sauvetage côtier est également très ancrée.
La glisse se vit aussi hors de l’eau, à travers d’autres pratiques. « C’est ce qu’on appelle la surf culture, imprégnée de la culture californienne, explique Gibus. Elle est associée à une culture du voyage, un mode de vie tournée vers l’élément… Le surf a d’ailleurs développé les sports de glisse. » Ainsi, le surf a engendré le skateboard dans les années 1950-1960. Le skatepark de Biarritz est d’ailleurs remarquable.
Il touche aussi à diverses formes d’art : la photographie, la peinture et même la danse. On dit d’ailleurs des longboardeurs qu’ils dansent sur leur grande planche, au gré de pas croisés pour atteindre le nose, le nez de la planche. Gibus nous invite à aller avoir la galerie du photographe Sylvain Cazenave, au 8, rue Gambetta. Ce célèbre photographe professionnel de surf, originaire de Biarritz, a couvert le surf en France, à Hawaii et dans le monde, depuis 40 ans.
Sans oublier la musique ! « Les deux sont liés. Quand tu aimes le surf, tu aimes la musique. Il y a eu la surf musique dans les sixties avec les Beach Boys, puis dans les seventies, le surf était lié au courant musical californien West Coast, avec des groupes comme Grateful Dead. Aujourd’hui, les surfeurs écoutent de tout : rock, jazz, folk, rap…»
Fin des années 1960 et début des années 1970, ils se rassemblaient au bar Steak House à Biarritz, où se trouve l’actuel restaurant La Tantina. « C’était un lieu de liberté, un haut lieu de la contreculture. On y passait les vinyles introuvables de cette musique californienne…» Le Steak House n’est plus, mais Biarritz abrite l’Atabal,une salle de concert à l’excellente programmation.
Épreuves de sauvetage côtier, compétitions de surf officielles ou amicales, concerts en plein air, démonstrations de skate… au printemps et en été, de nombreux événements font honneur à la surf culture, à Biarritz. De quoi vivre le surf, sans forcément pratiquer. Rendez-vous notamment à la Côte des Basques : elle accueille, en juin, la Belza Classic (compétition de longboard classique), la Rat’s Cup (festival mêlant surf, skate et musique depuis 2002) et, depuis 2021, la Queen Classic, festival à la dimension inclusive. « Une bonne initiative, pour une pratique qui a longtemps été sexiste… », conclut Gibus.
Le Steak House réunissait autrefois surfeurs et bikeurs, venus faire le tour de l’Europe à moto. Aujourd’hui encore, le surf côtoie encore la moto, à l’occasion du Wheels and Waves, au mois de juin. Controversé pour son aspect peu écolo, il vient cependant rappeler qu’à l’époque, surf et moto étaient, l’un comme l’autre, des expressions de la liberté. L’association des deux est venue de Bali, avec la création de la marque Deus, dans les années 1970. Un café-boutique Deus a d’ailleurs ouvert à Biarritz en 2018, avenue de la Marne.
Fiche pratique
Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos utiles dans le Routard Pays basque en librairie
Pour préparer votre séjour, consultez notre guide en ligne Pays basque et Béarn
Comité départemental de tourisme Béarn Pyrénées-Pays basque
Comment y aller et se déplacer ?
En avion : vol Paris-Biarritz avec Air France (env. 1 h 15) qui relie l’aéroport à d’autres villes françaises. Réservez votre billet d’avion
En train : TGV direct Paris Montparnasse – Biarritz en 4 h 04
Bonnes adresses
– Karabana : plage des Dunes, à Anglet. Un agréable snack-bar de plage à tendance healthy food, ouvert du matin au coucher du soleil. Au menu : jus et smoothies frais, taloak (galettes basques) revisités, tartines, salades, açaï bowls… Vue imprenable sur la longue plage d’Anglet et ses nombreux spots de surf.
– Noisette pâtisserie : 5, rue Gaston Larre, à Biarritz. Tél. 05-59-24-20-75. Ce salon de thé ouvert par le chef pâtissier Mathieu Turonnet tout près de la plage du Port Vieux nous régale du matin au soir. Pour le petit déjeuner, on jette son dévolu sur les bonnes viennoiseries 100 % beurre. Les généreuses chocolatines, confectionnées avec du chocolat fabriqué au Pays basque – de la fève à la tablette – par Monsieur Txokola sont à tomber !
– California Kitchen: 66, rue Gambetta, à Biarritz. Tél. 09-51-91-35-85. Le nom et l’enseigne reprenant l’ours californien sont évocateurs. Le Cali’, comme on l’appelle ici, nous promet un petit bout de Californie ! Au menu, des burgers, salades et tacos maison, à composer soi-même. Aux murs, des photographies de surf, des longboards californiens et des écrans diffusant des films de surf. Une adresse conviviale, que l’on ait juste envie de boire une bière ou de s’attabler pour manger. Le tout à deux pas du spot de la Côte des Basques.
– Guinguette Chez Erik : à Biarritz. Installée dans le centre équestre de Biarritz, une adresse animée à la bonne franquette en mode guinguette, agréable à toute heure de la journée, pour boire un verre ou grignoter. Tout ce que l’on aime : petits plats simples, transats (estampillés Ricard !) dans la pelouse, loupiottes colorées et nombreux concerts live (jazz manouche, DJ set électro…).
– Restaurant Chéri Bibi : 50, rue d’Espagne, à Biarritz. Tél. 05-40-71-50 ; jeu.-lun. 19h-minuit. Une table d’excellence pour le dîner uniquement, au cœur du quartier Bibi Beaurivage. Dans les assiettes, une cuisine inventive et raffinée, qui fait honneur aux bons produits locaux : bars et maquereaux de ligne de Saint-Jean-de-Luz, bons légumes bio de la ferme Amizolako Landa… Excellent choix de vins.
– Chixko : 197, avenue du Plateau, à Bidart. Tél. 05-59-85-78-41 ; jeu.-lun. 12h-15h et 19h-22h30. Sur une terrasse de poche avec aperçu mer, on se régale en toute convivialité, aux côtés de l’adorable Olivier Kartoyan. Au menu, de délicieux sandwiches chauds, préparés avec de la viande locale, cuite au fumoir. On craque notamment pour le burger au pulled pork ! Le fish & chips et les alternatives végétariennes (steak falafel) sont excellents également.
– Restaurant-snack Anaia : 9, rue de la plage (plage du Centre), à Bidart. Ce petit resto convivial vit au rythme des vagues, du club et des écoles de surf. Installés sur ses tables avec vue directe sur le spot, on se délecte de bons petits plats : burgers, chipirons à la plancha, ceviche… L’endroit rêvé en fin de journée, pour un verre au coucher du soleil…
– Hôtel-restaurant La Maison de l’Uhabia : 49, rue de l'Uhabia, à Bidart. Raphaël Abbadie et Jules Dupouy nous accueillent dans une ancienne bâtisse basque de 1930, qui abrite 9 jolies chambres décorées avec goût et un excellent restaurant. La cuisine au barbecue est à l’honneur et c’est un délice : à nous côtes de bœuf et bars entiers au petit goût fumé…
– Dar Dar foodtruck : jetée des Alcyons, à Guéthary. Au menu, une délicieuse cuisine méditerranéenne. On craque notamment pour les crêpes marocaines, les msemen, fourrées de crudités, viande ou falafels. À déguster sur la murette de la jetée, en admirant les surfeurs.
– Le Café du Fronton : 491, av. du Général de Gaulle, à Guéthary. Tlj dès 8h30 et le soir mer.- dim., sans réservation. En plein cœur du village de Guéthary, en face du fronton, on se délecte de la délicieuse cuisine de la cheffe Léa Etchegoyen. La carte change tous les jours et fait honneur aux bons produits locaux, comme cet excellent filet de merlu cuit à la perfection et ses légumes de saison… Accueil adorable.
Texte : Aurélie Michel
Mise en ligne :