Béarn : Vallée d’Ossau, 5 raisons d’y aller
Voisin du Pays basque, avec lequel il forme le département des Pyrénées-Atlantiques, le Béarn s’avère plus discret. Loin des tumultes de la côte, au cœur des Pyrénées, ses trois vallées – Aspe, Ossau et Barétous – promettent de grandes bouffées d’air frais. Aujourd’hui, cap sur celle du milieu : la vallée d’Ossau.
Elle est bien sûr réputée pour la beauté de ses randonnées, notamment aux alentours de l’emblématique pic du Midi d’Ossau, dans le parc national des Pyrénées. Mais elle a bien plus à offrir encore : de charmantes petites bourgades, des traditions pastorales et artisanales qui traversent les siècles, des sources bienfaisantes pour la santé…
Entre autres curiosités, la vallée d’Ossau abrite le train d’Artouste, l'un des plus hauts d’Europe, perché à 2 000 m d’altitude ! Un voyage dont on se souvient longtemps… Et puisqu’elle a donné son nom – ou du moins la moitié – au fameux fromage de brebis AOP ossau-iraty , n’omettons pas la gastronomie. La vallée d’Ossau est bonne vivante et la cuisine béarnaise, à l’image de ses habitants : authentique, conviviale et généreuse.
Nature, culture, découvertes… voici de belles expériences à vivre en vallée d’Ossau, aux beaux jours.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Randonner dans le parc national des Pyrénées
- Isards, marmottes, gypaète barbu : observer les animaux sauvages des Pyrénées
- Embarquer à bord du train d’Artouste, l’un des plus hauts d’Europe
- De village en village, découvrir l’architecture et l’artisanat de la vallée d’Ossau
- Bons produits, sources, nuit dans la montagne… s’octroyer une pause bien-être
- Fiche pratique
Randonner dans le parc national des Pyrénées
Qui aime la rando tombe forcément amoureux de la vallée d’Ossau. Elle abrite des paysages de montagne d’une grande beauté, souvent marqués par l’emblématique pic du Midi d’Ossau, culminant fièrement à 2 884 m. Celui-ci fait partie du parc national des Pyrénées, créé en 1967, que les Pyrénées-Atlantiques se partagent avec les Hautes-Pyrénées, soit une zone « cœur » de 45 707 ha, entre 1 067 m et 3 289 m d’altitude.
« Jean-Pierre », le surnom du pic pour les intimes, est reconnaissable entre tous, avec son profil à deux pointes, spécialistes des parties de cache-cache dans la brume. L’histoire raconte que deux frères, Jean et Pierre, ont autrefois défendu la vallée, jusqu’à se retrouver pétrifiés l’un à l’autre… Et pour la version plus rationnelle, le pic du Midi d’Ossau fait partie des vestiges d’un ancien volcan. Plusieurs randos emblématiques permettent de l’observer sous toutes ses coutures : le fameux Tour des lacs d’Ayous ou encore, le Tour de l’Ossau.
En été, on croise au gré des sentiers de nombreux troupeaux : brebis, vaches, chevaux… C’est l’estive ! Durant cette période de l’année – généralement, de début juillet à fin septembre – le bétail est en effet mené dans les pâturages de montagne, dans les hauteurs, où ils se nourrissent d’herbes et de fleurs délicieuses.
Gustativement, cela se ressent, notamment dans le lait des brebis, délicieusement parfumé. Le fromage d’estive, aux notes de réglisse, quel régal ! Les bergers le préparent, comme depuis des millénaires, dans leurs cabanes perchées dans les montagnes, cujalas en béarnais.
La transhumance donne lieu à de belles fêtes dans les villages béarnais, aussi bien lors de la montée des troupeaux dans les pâturages de montagne (fin juin, début juillet) qu’à leur retour en plaine (automne). En septembre, rendez-vous à la fête des bergers à Aramits (défilé, dégustation de fromage, concours international de chiens de berger…) et en octobre, à Oloron-Sainte-Marie. L’office de tourisme de la vallée d’Ossau propose également des randos aux côtés des bergers et de leur patou, leur imposant chien blanc, qui grandit dès tout petit avec le troupeau.
Isards, marmottes, gypaète barbu : observer les animaux sauvages des Pyrénées
En ouvrant bien l’œil et en restant sage, on peut être sûr d’apercevoir des animaux sauvages en vallée d’Ossau…
Parmi les stars de la montagne pyrénéenne, l’isard. Il fait partie de la famille des caprinés, aux côtés du chamois des Alpes. Plus petit que ce dernier, il arbore un pelage rougeâtre l’été et une petite tête aux taches claires, surmontée par deux cornes. Sous des airs adorables, il n’en reste pas moins robuste : durant les mois chauds, il crapahute à 1 800 m d’altitude, sur les pentes raides des montagnes grâce à ses sabots tout terrain. Il faut le voir, courir à la verticale !
De temps en temps, un cri strident retentit à travers la montagne… Une marmotte des Alpes donnant l’alerte, très certainement ! Introduites dans les Pyrénées à partir de 1948, elles se plaisent aujourd’hui dans l’ensemble du parc national des Pyrénées.
Au-dessus de nos têtes, les vautours tournoient. On a d’ailleurs la chance d’observer ici le plus grand d’Europe, mais également le plus rare : le gypaète barbu. Facile à identifier, avec son petit masque noir, sa barbichette (à laquelle il doit son nom), son œil ourlé de rouge et son plumage blanc teinté de roux (dû à des bains de boue ferrugineuse !). Il s’agit aujourd’hui d’une espèce en danger, protégée : craint par l’homme jusqu’au début du XXe siècle, il a hélas été tué en masse. À tort, puisqu’il se nourrit quasi exclusivement d’os, finissant alors le travail de ses cousins charognards, les vautours moines et fauves ! Pour ce faire, il laisse tomber les os de très haut, pour les réduire en menus morceaux. En Espagne, on l’appelle d’ailleurs le briseur d’os.
Et l’ours brun, alors ? Lui aussi, a longtemps vécu en vallée d’Ossau ! D’ailleurs, en béarnais ossau signifie « ours ». Le tout dernier ours pyrénéen, la femelle Cannelle, a hélas été abattu en 2004... On peut cependant croiser Néré, un ours d’origine slovène, avec lequel elle avait d’ailleurs fait un petit, Cannelito. Dernier porteur des gènes de souche pyrénéenne, ce dernier vit quant à lui entre Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne. Les autres ours proviennent de la réintroduction : on estime à environ 76 le nombre d’individus dans les Pyrénées.
Pour être sûr d’apercevoir des vautours, direction Aste-Béon, à la réserve naturelle de la « falaise aux vautours ». Au pied, un espace muséographique, qui rouvrira ses portes prochainement, permet d’ailleurs de se familiariser avec le vautour fauve, le gypaète barbu ou encore le percnoptère d’Égypte. Plus insolite encore : on peut même observer, à distance et sans déranger, quelques-uns des 180 vautours fauves dans leur nid, grâce à des caméras installées dans les parois.
Embarquer à bord du train d’Artouste, l’un des plus hauts d’Europe
C’est en vallée d’Ossau, à Artouste, que se trouve l’un des trains les plus hauts d’Europe. Il évolue sur des rails à flanc de montagne, à 2 000 m d’altitude.
Une simple attraction pour touristes ? Loin de là ! À l’origine, il a été mis en place en 1920, pour faciliter les travaux du barrage du lac d’Artouste. Durant 8 ans, il a servi à acheminer ouvriers et matériaux… Et, aujourd’hui encore, il sert de moyen de transport aux employés de l’usine hydroélectrique située sous le barrage ! Car, évidemment, ce dernier existe toujours, au pied du lac d’Artouste, terminus de cet incroyable voyage au cœur du vallon de Soussouéou…
L’aventure commence au lac de Fabrèges. On gare sa voiture et on embarque à bord de la télécabine de Sagette, pour rejoindre la station d’Artouste. Un quart d’heure plus tard, nous voilà passés de 1 250 m à 1 950 m, sous l’œil du pic du Midi d’Ossau… encore lui !
Le voyage en train peut commencer. On monte à l’avant pour se sentir seul à bord… ou à l’arrière pour une impressionnante vue d’ensemble du train bringuebalant les passagers au ras du vide, 10 km durant. Pendant 55 min, on en prend plein les yeux, jusqu’au terminus : la mini-gare du lac d’Artouste, au pied de l’usine hydroélectrique, invisible.
À pied, on part explorer le lac d’un bleu magnifique et son impressionnant barrage (30 min AR), avant de reprendre le train… À moins qu’on ne veuille prolonger l’aventure et explorer les alentours ! En effet, plusieurs randonnées prennent leur départ ici : celle, par exemple du lac d’Arrémoulit, où se trouve un refuge. Dans ce cas, il faudra simplement choisir un billet différent. Un billet « aller simple » si l’on souhaite revenir à pied (6 h de marche). Un billet « escapade » pour passer la journée en montagne et ne reprendre le train que le soir. Enfin, avec la formule « campeur », on peut même passer la nuit en montagne et ne reprendre le train que le lendemain ou le surlendemain !
Pour défier le vide d’une tout autre manière, rendez-vous chez Laruns Aventure, à la sortie de Laruns. Au programme : 22 tyroliennes et 3 ponts népalais, au cœur des gorges du Hourat. Attachés du début à la fin grâce à une « ligne de vie », équipés de gants en cuir pour freiner, nous voilà partis pour 2 km de sensations fortes, jusqu’à 40 m du sol et des pointes à 40 km/h ! Le parcours, avec le briefing du début, dure 1 h 30.
De village en village, découvrir l’architecture et l’artisanat de la vallée d’Ossau
La vallée d’Ossau, c’est aussi un ensemble de 18 villages, aux secrets bien gardés… Architecturaux, notamment ! Les maisons typiques de la vallée arborent des toits pointus à forte pente et aux bords légèrement relevés, habillés d’ardoises. Leurs cours, traditionnellement en pierre, sont remarquables : elles sont fabriquées avec des galets des gaves – nom donné aux torrents en Béarn.
Sur les façades, on s’amuse à décrypter les petits détails architecturaux. Par exemple, au-dessus des portes, les linteaux de marbre sculpté. C’est flagrant à Arudy, village connu pour sa pierre marbrière du même nom. Roche calcaire dure et massive prenant l'aspect du marbre une fois polie, la pierre d’Arudy est réputée à l’international. On la retrouve d’ailleurs dans certains des édifices les plus prestigieux au monde : l’opéra Garnier à Paris, l’Empire State Building à New York !
Depuis 2020, elle est protégée par une IGP (indication géographique protégée). À Arudy, on a marqué le coup en déposant, au milieu du rond-point entre Arudy et Izeste, un bloc sculpté de quelque 30 tonnes. On le doit au tout dernier tailleur de pierre d’Arudy, le jeune trentenaire Thomas Moncayola, qui a repris l’exploitation familiale en 2019. Les particuliers font notamment appel à lui pour réaliser des cuisines. Dans le village, le musée d’Ossau mérite une visite.
De l’entrée au fin fond de la vallée, bien d’autres petits villages valent le détour. On se plaît à déambuler dans la jolie bastide de Rébénacq, à pique-niquer en bordure de gave à Castet ou à se balader à Sainte-Colome, village sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et départ de belles randonnées. À peine plus loin, on craque pour les villages de montagne d’Aste-Béon (au pied de la falaise aux vautours) ou de Béost.
Et n’oublions pas Aas, le « village des siffleurs », où perdure un véritable langage sifflé, utilisé par les bergers, à travers la montagne. Le collège de Laruns propose d’ailleurs cette option. Pour que vive la tradition…
Pour un joli souvenir issu de l’artisanat béarnais, durable et écoresponsable, on fait halte à la ferme Frady, à Louvie-Juzon, où la famille Ciadous fabrique des vêtements en laine mohair (pulls, écharpes, chaussettes, bonnets…). Cette fibre naturelle, douce et chaude, est issue de leur élevage de chèvres angora, qui gambadent dans la nature.
Bons produits, sources, nuit dans la montagne… s’octroyer une pause bien-être
Après l’effort, le réconfort : l’adage prend tout son sens, en vallée d’Ossau. Déjà, on s’y régale : les assiettes, généreuses, font honneur aux bons produits locaux. La garbure béarnaise fait partie des plats traditionnels du Béarn : il s’agit d’une sorte de soupe paysanne épaisse, avec des haricots blancs, du chou et autres légumes… et du confit de canard !
Le canard, ici, on l’apprécie aussi sous d’autres formes : en magret, en foie gras … Et de ce côté-là, on peut faire confiance à la conserverie familiale Le Vieux Chêne, à Bosdarros. Créée en 1989, elle a été reprise en 2021 par le frère et la sœur, Fabienne et Laurent. L’adresse idéale pour se préparer un pique-nique en deux-deux, avant de partir randonner. Nombre de leurs produits ont été primés au salon de l’agriculture : en 2022, ils ont reçu l’or pour leur pâté de campagne pur porc bio et leur foie gras de canard du sud-ouest mi-cuit au jurançon.
Le jurançon, justement, parlons-en ! Ce célèbre vin blanc béarnais, doux ou sec, est principalement issu des cépages petit et gros manseng blancs. Les vignes se situent au sud-ouest de Pau, pas très loin de la vallée d’Ossau. AOC depuis 1936, le doux accompagne à merveille le foie gras et le fromage de brebis… le fameux ossau-iraty ! Une autre fierté de la vallée, également AOP.
Après s’être bien rempli la panse, rien de tel qu’une nuit reposante, en pleine nature. Là encore, les bonnes adresses ne manquent pas…
Comme une envie de camping à la ferme, à l’ancienne ? Rendez-vous à La Ramière, à Sainte-Colome, pour planter sa tente ou dormir dans un adorable « pod », avec vue imprenable sur le massif du Rey et la forêt du Bager, surnommée ici la « Petite Amazonie ». Plutôt chambres d’hôtes ? À Sevignacq-Meyracq, Les Sources promettent non seulement une nuit des plus paisibles, bercée par le ruisseau, mais également de délicieux bains d’eau de source ferrugineuse, dans des baignoires en pierre d’Arudy. Un vrai cocon !
Et pour un séjour coupé de tout, on se rend chez Cabanots écolodges, par-delà le port de Castet, à 900 m d’altitude. Rémy et Marie ont écoconstruit deux cabanes inspirées des cabanes de berger, rien qu’avec des matériaux nobles et des techniques ancestrales : pierres de la vallée, chanvre, chaux, charpente en bois local… Le tout au beau milieu des montagnes, en autonomie, du potager en permaculture à l’énergie solaire… Le rêve.
Si on manque de temps pour découvrir le vignoble de Jurançon ou la cave coopérative à Gan, rendez-vous au rond-point de l’entrée de Gan. Une petite annexe propose l’ensemble des vins de la coopérative : l’idéal pour un petit arrêt dégustation-achat en cours de route, avant de filer en vallée d’Ossau.
Fiche pratique
Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos utiles dans le Routard Pays basque en librairie
Pour préparer votre voyage, consulter notre guide en ligne Pays basque, Béarn
Agence départementale du tourisme 64 Béarn Pays basque
Comment aller en vallée d’Ossau ?
TGV Atlantique ou TER jusqu’à Pau. Location de voiture conseillée pour explorer la vallée
- Depuis Pau : suivre la direction de Saragosse, Gan puis direction Arudy, Laruns sur la D934 et Gourette ou Artouste
- Depuis Bordeaux : A65 Bordeaux-Pau ou RN 10 puis suivre direction Saragosse, Gan, Arudy, Laruns
Applications mobiles
– Vallée d’Ossau Pyrénées : créée par la communauté de communes et l’office de tourisme de la vallée d’Ossau, cette nouvelle appli gratuite est dédiée aux activités de pleine nature en vallée d’Ossau : rando, vélo, trail… On y retrouve, en téléchargement gratuit, 64 fiches randonnées, pour tous les niveaux.
– Réussir ma rando : matériel, itinéraires, règles de bonne conduite à l’approche d’un troupeau… Cette appli passe en revue toutes les bonnes pratiques, pour randonner en toute sécurité et dans le respect de l’environnement.
Randonner avec un accompagnateur en montagne :
– Bureau de la Montagne de la Vallée d’Ossau : tél. 06-51-22-41-89. Xavier, Thomas, Mireille, José, Luc, Thibaut ou encore Francine, les accompagnateurs en montagne du bureau de la montagne de la Vallée d’Ossau sont des passionnés, heureux de partager les secrets de leur terrain de jeux : l’histoire de la vallée, la faune et la flore des Pyrénées.... À leurs côtés, la rando prend une tout autre dimension !
Où acheter de bons produits ?
– Conserverie Le Vieux Chêne : Tardan 64290 Bosdarros. Tél. 05 59 21 54 40. Frère et sœur, Fabienne et Laurent ont repris les rênes de la conserverie familiale, qui fait honneur aux éleveurs et aux recettes du coin. L’adresse idéale pour se concocter un panier pique-nique, à emporter en balade. Coup de cœur pour le pâté de porc bio, médaille d’or au concours agricole.
– Magasin de la Cave de Jurançon : rond-point de la Rocade, Gan. Lun.-sam. 9h-19, dim. 9h30-12h30 et 14h30-18h. Pressé, mais quand même envie de remplir la cave avec de bonnes bouteilles de jurançon ? Alors, on fait une halte sans quitter la route : un magasin annexe de la coopérative de Gan s’est installé au niveau du rond-point de la rocade !
Où manger ? Où dormir ?
– L’Escapade : 6 rue du Général de Gaulle, 64440 Laruns. Tél. 09 84 01 55 91. « Cuisine et grillades à la braise », promet la devanture. Ça commence bien. Dans le centre de Laruns, voilà une adresse comme on les aime : conviviale, simple et excellente ! Cette côte d’échine grillée au feu de bois et ses pommes de terre, on s’en souvient encore… Aux manettes, Laurent (en cuisine) et sa femme Addis (en salle), adorables
– Restaurant et chambres d’hôtes Maison Lavillete : 9, place de la Mairie, 64260 Bielle. Tél. 05 59 83 99 84. contact.maisonlavillete@gmail.com. Au cœur du village de Bieille, Élodie et Thibaud Lacauste nous accueillent dans leur cocon. Au rez-de-chaussée, le restaurant nous régale avec les produits du terroir, cuisinés avec finesse. Et, à l’étage, pour ceux qui veulent rester (et ça donne envie !), trois chambres tout confort, meublées et décorées avec goût. Coup de cœur pour la « Granit » au lavabo ancestral, en pierre.
– Cabanots écolodges : Chemin Espieubet, 64260 Castet. Tél. 06 70 63 44 77. ecolodgesvalleedossau@gmail.com. Rémy et Marie font partie de ces gens vrais, authentiques, résolument écolos. Ils ont tout quitté pour s’installer au fin fond de la montagne ossaloise, à 900 m d’altitude. Au beau milieu des sommets, avec leurs chiens, leurs poules et le coq Arthur, ils ont imaginé un monde à eux, en harmonie avec la nature : autonomie énergétique (panneaux solaires, parc de batteries), eau puisée et filtrée, toilettes sèches, grand potager en permaculture… Bonne nouvelle, il y a une (bientôt deux) place pour nous : une cabane de berger de 10m², entièrement fabriquée de leurs mains. Ecoconçue, évidemment, avec des matériaux locaux et des techniques naturelles et ancestrales, utilisées en Béarn Pyrénées : pierres de la vallée, sable, chaux, charpente en rondins de sapin du bois voisin et toiture d’ardoises naturelles plantées au clou… Ils ont reçu l’aide d’anciens, heureux de partager leur savoir. Le résultat est magnifique. Dehors, une petite terrasse et un bain nordique chauffé (au feu de bois) nous invitent à perdre toute notion du temps. Ils proposent également de délicieux repas faits maison (Marie excelle dans la cuisine végétarienne, mais on peut très bien demander de la viande)… et des massages.
– Chambres d’hôtes Les Sources & Centre thermal bien-être Les Bains de Secours : 327 chemin des Sources, 64260 Sévignacq-Meyracq. Tél. 06 20 15 04 49. bainsdesecours6@gmail.com. Pour déconnecter avec le quotidien et reconnecter avec soi, rien de tel qu’un séjour chez Noëlle et Jacques. Le jeune couple a retapé une ancienne maison thermale, au jardin somptueux, en bordure de ruisseau, au milieu des champs... On s’y sent bien. À l’étage, ils proposent cinq chambres décorées avec goût et, au rez-de-chaussée, un centre thermal. Les bains d’eau ferrugineuse, aux nombreux bénéfices pour la santé, sont coulés dans de magnifiques baignoires en pierre d’Arudy. La sensation du contact de la pierre avec la peau rend le moment magique. Également des massages et des soins.
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Texte : Aurélie Michel
Mise en ligne :