Cuisine, gastronomie et boissons Bhoutan
Cuisine
Il y a 2 cuisines au Bhoutan : celle pour les visiteurs et celle pour les Bhoutanais.
La cuisine pour les visiteurs, servie dans les hôtels et les restos pour touristes sélectionnés par les agences, se résume en général à un menu préétabli ou à buffet (pas de carte) présentant un choix limité de plats internationaux : nouilles sautées, poulet grillé ou en sauce, steak, le tout accompagné de pommes de terre, légumes de saison et riz. Le soir, vous aurez souvent droit à une bonne soupe (souvent aux champignons). Cette cuisine, si elle est très correcte, n’est en général guère intéressante, mais elle a un avantage de taille pour les papilles occidentales: elle n’est pas épicée.
Attention, vu le choix très limité, si vous êtes allergique à certains ingrédients, il est préférable de le mentionner à votre agence au préalable.
La cuisine bhoutanaise authentique, servie à la maison ou dans les petits restaurants locaux, est particulièrement relevée. Si, ailleurs, le piment est utilisé comme épice, ici, il l’est aussi comme légume ! Résultat : on a vu des Indiens rendre leur tablier… Au centre de toutes les attentions : l’incontournable et omniprésent ema datshi, un mélange incendiaire de fromage (de vache ou yak) et de piments – émincés pour en exprimer toute la puissance… Ce quasi plat national se décline sous d’autres formes, à l’instar du kewa datshi (pommes de terre au fromage, un peu moins épicé) et du shamu datshi (champignons et fromage, même degré sur l’échelle de Richter !).
Les piments infusent aussi largement les divers curries au porc (sikam), poulet ou bœuf (paa ou shakam s’il est séché) et enflamment les montagnes de Koka (des nouilles instantanées chinoises) et les puta (nouilles de sarrasin locales). Résultat : quand ils vont à l’étranger, les Bhoutanais ont l’impression que plus rien n’a de goût ; du coup, certains emmènent leur provision de piments !
Pour éponger, vous trouverez du riz blanc ou rouge (riz d’altitude), du sarrasin (notamment préparé en galettes ou khulay), du maïs à l’est du pays, du paratha (pain frit indien), du dhal (lentilles jaunes), un verre de petit lait (attention à l’estomac). Mais méfiez-vous de la « salade » servie avec le plat, elle est aussi souvent très épicée.
Pour vous reposer les papilles, misez aussi sur les momo, ces excellents raviolis tibétains généralement farcis au fromage. Les hoentoe, à la pâte de sarrasin sont, eux, plutôt farcis de légumes et davantage relevés.
Citons encore les nombreuses nourritures séchées : fromage de yak débité en cubes (très dur à croquer !), saucisses de porc, vache ou yak, viande de bœuf, etc.
Côté desserts, n’ayez pas trop d’espoirs. Dans les restos pour touristes, vous aurez généralement droit à des fruits au lait de coco, des pommes cuites, une boule de glace… À Paro, le Brioche Café confectionne ses propres sorbets et propose des viennoiseries et pâtisseries « françaises » (pas forcément du jour…). On a vu des moines y faire escale. Vous trouverez deux autres sympathiques cafés/coffee-shops à côté et, à Thimphu, l’Ambient Café (face à la Clock Tower), qui propose aussi gaufres, petit déj occidentaux avec granola et yaourt, etc. Les fruits vendus sur les petits marchés comprennent pommes, bananes, mangues (venues du Sud), goyaves, grenades, etc.
Au fait, n’oubliez pas : traditionnellement, on mange avec les doigts. Et s’ils ne sont pas propres, on se les nettoie avant en frottant entre ses mains une boulette de riz !
Ceux qui seraient tentés par la cuisine bhoutanaise pourront demander à leur agence de leur organiser une démonstration culinaire dans un resto ou, plus simplement, un dîner dans une famille locale.
Boissons
Il faut goûter au moins une fois le suja, le fameux thé tibétain au beurre salé. À la maison, c’est 3 fois par jour, au moins ! Au restaurant, il vous faudra le demander : il est peu probable que l’on vous en propose.
Le Bhoutan brasse sa propre bière. Il en existe deux marques : la Red Panda (5°), une blanche très correcte (pour l’Asie) brassée à Bumthang par un Suisse, et la Druk 11000, une lager plus forte (8°) mais pas forcément mémorable.
Si vous séjournez dans un homestay et surtout dans une ferme, on vous offrira très probablement de l’ara, une boisson à base de riz ou de maïs fermenté, généralement servi chaude, voire avec du beurre ou un œuf !
Attention, le mardi est théoriquement un dry day : pas de vente d’alcool ce jour-là (même si la règle n’est pas trop respectée à l’Est du pays).
Les derniers reportages sur le meilleur au Bhoutan
Voyage au Bhoutan, le royaume du dragon
Bhoutan, voyage au pays du bonheur
Le meilleur du Bhoutan
Les plus beaux treks en Himalaya par Mario Colonel et Jocelyn Chavy
Infos pratiques Bhoutan
Bons plans voyage Bhoutan
Vous préparez un voyage au Bhoutan ?
Recevez gratuitement nos newsletters personnalisées pour préparer au mieux votre séjour
(3 e-mails avant le départ, 2 à votre retour)