Santé et sécurité Honduras
Santé
Vaccinations
- Aucune vaccination n’est obligatoire pour les voyageurs en provenance d'Europe ou d'Amérique du Nord. Il est conseillé d'être à jour de ses vaccinations universelles (DTCP). Il est aussi préférable d’être vacciné contre la rougeole et la fièvre typhoïde.
- Selon les conditions de voyage, il peut être recommandé d'être vacciné contre les hépatites A et B, et contre la rage.
- Un certificat de vaccination antiamarile est exigé à l'entrée du pays pour les personnes ayant visité un pays exposé au risque de fièvre jaune.
- La tuberculose est endémique au Honduras. Il convient de consulter en cas de fièvre et/ou de toux persistante.
Maladies alimentaires et dues à l’eau
- Il est déconseillé de boire l’eau du robinet. Pour s’hydrater, achetez de l’eau en bouteille ou purifiez-la avec des cachets prévus à cet effet, vendus en pharmacie. La plupart des établissements hôteliers mettent à disposition de l’eau potable.
- Prenez garde aux maladies alimentaires : la diarrhée des touristes ou turista est très fréquente. Veillez à ne manger que des fruits et légumes ayant été correctement lavés à l’eau purifiée, pelés ou cuits. Attention à la nourriture que vous achetez à des marchands ambulants dans les rues. Et partout, préférez les aliments très cuits (comme la viande par exemple). Attention enfin aux coquillages, crustacés et autres poissons : ne les dégustez que dans des restaurants de valeur sûre.
Maladies dûes aux piqûres de moustiques
Des mesures de prévention doivent être respectées : porter des vêtements longs et couvrants dès le coucher du soleil et jusqu’à l’aube, utiliser des répulsifs anti-moustiques pour la peau et en imprégnation sur les vêtements (gamme Insect Ecran ou Cinq sur Cinq), si possible dormir sous une moustiquaire, utiliser des diffuseurs électriques.
- Il existe un risque de paludisme sur le littoral pacifique et atlantique, et dans les zones rurales situées à moins de 1 500 m d'altitude. Le paludisme est particulièrement présent dans les régions de l’Olancho (à l’Est) et de Choluteca (au Sud). Un traitement peut être prescrit par votre médecin pour la durée de votre séjour sur place.
- En raison de la présence du virus Zika transmis par des piqûres de moustiques-tigres, il est recommandé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de différer leur séjour, ou de se protéger contre les piqûres de moustiques.
- Pendant la saison des pluies, de mai à novembre, le risque de contamination à la dengue devient élevé. Depuis 2019, le Honduras connaît une épidémie de dengue. Il est impératif de prendre toutes les mesures de prévention contre les piqûres de moustiques, et de consulter rapidement en cas de symptômes.
- Enfin, le chikungunya est présent. Là encore, la prévention contre les piqûres de moustiques est primordiale, ainsi que la prise rapide d'avis médical en cas de symptômes.
Sida
Le Honduras est l'un des pays du continent les plus touchés par le virus.Ne jamais oublier de se protéger contre le sida,
Sécurité
Criminalité et délinquance
Depuis fin 2019, la quasi-totalité du Honduras est déconseillée sauf raison impérative. Le ministère des Affaires étrangères déconseille notamment :
- les départements de Francisco Morazán et de Cortés ;
- dans le département d’Atlantida : La Ceiba ;
- dans le département de Colón, la région du Bajo Aguán ;
- le département d’Olancho, principalement le long de l’axe Juticalpa-Catacamas (CA-5), et certaines localités comme San Francisco ;
les départements de Yoro, de Santa Bárbara et d’Ocotepeque (criminalité en augmentation). - les départements de Yoro, de Santa Bárbara et d’Ocotepeque.
Faire très attention dans toutes les grandes villes de manière générale : Sans Pedro Sula, Tegucigalpa, La Ceiba, Choluteca. La situation ne s’est évidemment pas arrangée du tout avec la pandémie.
Le Honduras a déjà battu le triste record de pays le plus dangereux du monde, avec un taux de criminalité 11 fois supérieur à la moyenne, prenant ainsi la première place au Mexique... On vous recommande donc la plus grande prudence. Le Honduras connaît une grande délinquance : il faut être vigilant en permanence, notamment à Tegucigalpa et San Pedro Sula, ainsi que dans le département de Copán. C’est l’un des pays d’Amérique centrale victime des maras, des gangs armés narcotrafiquants sans foi ni loi. Vols, rackets, agressions, attaques à main armée, enlèvements, peuvent être évités si certaines mesures sont prises.
- Se signaler à l’ambassade de France.
- Avoir une copie de ses papiers d’identité (surtout le passeport).
- Éviter de se rendre dans des lieux isolés et reculés.
- Ne pas sortir des sentiers battus, surtout dans les parcs naturels.
- Éviter de sortir seul la nuit.
- Ne pas porter d’objets de valeurs (bijoux) sur soi ni les montrer (appareil photo, sac à main).
- Répartir son argent dans au moins deux portefeuilles.
- Faire attention en permanence à son sac, surtout pendant les transports, notamment les bus publics.
- Il est toujours recommandé de voyager avec deux cartes bleues. Si vous en perdez une ou que vous vous la faites voler, vous pouvez l’annuler et utiliser l’autre.
Il est vivement conseillé de consulter le site du ministère des Affaires étrangères.
Piraterie maritime
Les plaisanciers doivent faire preuve de vigilance au large des côtes du Honduras, notamment sur le littoral caribéen. Le parc national de Punta Sal et et le port de Puerto Cortés sont particulièrement dangereux. Là encore, suivez bien les conseils du ministère des Affaires étrangères.
Cyclones
Pendant la saison des pluies, de mai à novembre, le pays peut être touché par des violents cyclones. Renseignez-vous avant de vous rendre dans cette destination sur les conditions météorologiques (National Hurricane Center et COPECP).
Drogue
Le Honduras se trouve sur le passage de la drogue en provenance de la Colombie et à destination des États-Unis. Les voyageurs peuvent être abordés par des dealers. La loi hondurienne est intransigeante envers les détenteurs et les consommateurs de toutes sortes de drogue et les punit sévèrement.