Activités, visites et shopping Lima

Côté architecture, seul le centre – et dans une moindre mesure Barranco – présente un réel intérêt. Lima compte, par ailleurs, de nombreux musées dispatchés aux quatre coins de l’agglomération. Mieux vaut donc faire des choix pour ne pas perdre de temps dans les transports ni gonfler le budget taxi. Sur son smartphone, on peut télécharger gratuitement divers circuits audioguidés de la ville, via le site audioguias.peru.travel. Disponible en espagnol et en anglais.

Sinon, se rendre d’abord au Centro de interpretación del Centro histórico de Lima. Vite vu, mais pas inintéressant pour aborder le centro du point de vue de son urbanisme.

- Des visites guidées gratuites en espagnol et en anglais d’une durée de 1h30 (pourboires bienvenus) sont organisées chaque jour. Si vous résidez à Miraflores, le point de rendez-vous se trouve au Kennedy Park (en face du McDo) ; les encadrants sont équipés d’un T-shirt bleu.

Voici les horaires :
- tous les jours sauf dimanche 10h10-10h35 pour la visite du Centro histórico (on y va en bus ; prévoir 2,50 S) ; sinon, rdv directement au centre de la Plaza de Armas à 11h20 ;
- tous les jours sauf dimanche 15h10-15h30 pour la visite de Barranco (même topo) ; sinon, rdv directement sur la place principale de Barranco, face à la bibliothèque à 16h10.

Les séismes n’ont pratiquement rien laissé des constructions de la période s’écoulant depuis la fondation de Lima (en 1535) jusqu’à 1746, date du dernier grand tremblement de terre. La ville présente donc un caractère indéniablement décousu d’un point de vue architectural.
Cependant, derrière les façades décrépites du centro, désormais classé Patrimoine de l’humanité par l’Unesco, se cachent parfois de vrais petits bijoux d’architecture coloniale. L’activité y est bourdonnante en journée. Myriades de commerces, trottoirs bondés de vendeurs, de cireurs de chaussures, d’employés de bureau en cravate et d’employés municipaux en chasuble fluo. Tintamarre de la circulation aussi. Un vieux Lima à la fois passionnant et épuisant.

En bordure nord du centre, de l’autre côté du río éponyme s’étend le quartier de Rímac qui fut, autrefois, l’un des quartiers huppés de Lima. 2 ou 3 choses intéressantes à y voir (mais balade de nuit exclue).

L’explosion démographique de Lima a vu les classes aisées abandonner Rímac et le centro pour migrer vers l’océan. Ainsi est né le quartier de Miraflores. Rien à visiter mais bien agréable pour y résider : des magasins, quelques bonnes tables et une pléiade d’hôtels. De Barranco ou du centro, pour s’y rendre, emprunter le Metropolitano.

Cette ancienne station balnéaire du XIXe siècle, située dans la partie sud de la ville, après Miraflores, est aujourd’hui incontournable à Lima. C’est le point de ralliement pour tous les oiseaux de nuit, c’est un fait acquis.

En journée, on apprécie le charme suranné de ses vieilles demeures, de ses placettes arborées et de ses ruelles ornées de pinturas murales souvent de très belle facture, jalonnées de boutiques de créateurs et de galeries d’art.

Sans être franchement bohème, Barranco offre l’image d’une Lima paisible, où la circulation automobile n’est (presque) plus qu’un lointain souvenir. Là aussi, le Metropolitano est la meilleure façon de s’y rendre.

Prolongement du centro à l’est, au-delà de l’avenida Abancay, c’est un quartier très populaire et animé dans la journée – et un poil plus élevé que la plaza Mayor, d’où son nom.

Derrière le palacio de Gobierno, le puente Trujillo mène à ce quartier qui fut l’un des hauts lieux de résidence de l’aristocratie espagnole. C’est aujourd’hui un quartier pauvre qui a mauvaise réputation, où l’on ne se balade guère autrement qu’en véhicule, même de jour. Dommage, car c’est ici que l’on ressent le mieux les vibrations du vieux Lima.

Agréable quartier résidentiel aux maisons basses et colorées, étiré entre le centre et l’aéroport. On y trouve 2 musées vraiment dignes d’intérêt.

Situé dans une charmante demeure coloniale, avec un adorable petit café dans la cour (pizzas tous les mercredis), ce magasin propose un bel éventail de la création contemporaine péruvienne, qui s’inspire le plus souvent de la tradition. Textiles, bijoux et objets décoratifs. Pas donné, mais de qualité. En sortant, allez jeter un coup d’œil aux 2 galeries d’art situées en face.

Comme son nom l’indique, c’est un centre artisanal. Pas mal de pacotilles cependant. Prendre le temps de fouiner – et de négocier un peu les prix – avant de faire son choix. Il y en a un autre jirón Callao et Camaná, près de la plaza Mayor.

Beaucoup de tissages, lainages, argenterie, cuir, tableaux... Plus de 100 boutiques. D’autres marchés artisanaux, très touristiques, s’alignent sur Petit-Thouars.

Artisanat de la forêt amazonienne, notamment des tissus et céramiques. Voir également, en expo, un incroyable retable bariolé d’Ayacucho, peuplé de centaines de personnages.

C’est le marché des bobos liméniens. Un bon plan pour acheter du quinoa, du miel, du café, du pain, des fruits et légumes, du fromage de chèvre frais, de la farine de kiwicha (amarante), de la maca (contre l’ostéoporose), du sangre de drago (le « sang du dragon » est la résine du Croton lechleri, un arbre amazonien ; c’est un puissant antioxydant), des bonbons à la coca, des infusions de yacón et bien d’autres produits qui pourront aussi faire office de cadeaux originaux.