Carte d'identité République tchèque

- Superficie : 78 870 km² (soit à peine 15 % de la France).
- Capitale : Prague (1,3 million d'habitants).
- Population : 10 680 000 habitants en 2021.
- Densité : 130 hab./km².
- Indice de développement humain : 0,900. 27e sur 189.
- Monnaie : couronne tchèque (Kc).
- Langues : tchèque (officielle), slovaque, allemand, rom.
- Régime : démocratie parlementaire.
- Président de la République : Miloš Zeman, réélu pour 5 ans en 2018.
- Premier ministre : Petr Fiala (conservateur, depuis novrembre 2021).
- PIB/habitant : 22 600 €.
- Taux de chômage : 3,1 %.
- Indice de développement humain : 0,878, 28e sur 177.

- Sites classés au Patrimoine mondial de l'Unesco : le centre historique de Český Krumlov (1992) ; le centre historique de Prague (1992) ; le centre historique de Telč (1992) ; l'église Saint-Jean-Népomucène, lieu de pèlerinage à Zelená Hora (1994) ; le centre historique de la ville avec la cathédrale Sainte-Barbe et la cathédrale de l'Assomption-Notre-Dame de Sedlec de Kutná Hora (1995) ; le paysage culturel de Lednice-Valtice (1996) ; les jardins et château de Kroměříž (1998) ; le village historique d'Holašovice (1998) ; le château de Litomyšl (1999) ; la colonne de la Sainte-Trinité à Olomouc (2000) ; la villa Tugendhat à Brno (2001) ; le quartier juif et la basilique Saint-Procope de Třebíč (2003) ; le paysage d’élevage et de dressage de chevaux d’attelage cérémoniels à Kladruby nad Labem (2019). Františkovy Lázně, Karlovy Vary et Mariânské Lâznë au titre des grandes villes d’eaux d’Europe (2021).

L’économie de la République tchèque est l’une des plus développées d’Europe centrale. En 2018, le taux de croissance était de 3 %, de quoi rendre jaloux ses voisins. Les points forts de l’économie tchèque sont sa situation centrale au cœur de l’Europe, sa proximité des marchés d’Europe occidentale, sa forte intégration à la chaîne de production allemande, sa balance commerciale excédentaire (le tourisme y contribue) et son taux de chômage très faible (2,2 %, au plan national avec à Prague le quasi plein emploi). Certains de ses points faibles sont le vieillissement de sa population et l’insuffisance de certaines infrastructures. Le pays est endetté comme tous les pays de l’Union européenne car la République tchèque a dû moderniser ses infrastructures. La dette publique en 2018 était de 32,7 % du PIB, ce qui est très raisonnable.

L’Allemagne est le 1er client et le 1er fournisseur de la République tchèque (32 % des exportations, 26 % des importations). L’industrie pèse 38 % du PIB (l’agriculture ne représente que 2,4 %), dont une belle part pour l’industrie manufacturière, où le secteur automobile est essentiel (Škoda contrôlé par Volkswagen, Toyota, Peugeot-Citroën et de nombreux équipementiers). La production de matériels électroniques et électriques constitue également une part importante des exportations, tout comme les constructions mécaniques et les matériels de transports hors automobiles (matériel ferroviaire). Le pays achetait près de 39 % de son pétrole à la Russie, mais avec la crise Russie-Ukraine, ce chiffre a baissé. Prague achète maintenant une partie de son pétrole à Bakou (Azerbaïdjan).

Les grands chantiers de développement des infrastructures – autoroutes, extension de l’aéroport de Prague, gazoducs, centrales nucléaires, centre d’enfouissement de déchets nucléaires, portion tchèque du canal Danube-Oder-Elbe – sont momentanément retardés par la baisse de la dépense publique et la problématique du financement du déficit public.

Bien sûr, comme dans tous les pays du monde ou presque, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a eu de graves conséquences sur l’économie tchèque qui a enregistré, en 2020, la pire récession de son histoire depuis les années 1990, toutefois inférieure à celle d’autres pays européens comme la France, l’Italie ou l’Espagne.