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Portrait |
Jean-Valéry travaille pour une grande banque, dans la finance, à New York. Ce globe-trotteur - il l'était déjà - a suivi une formation classique pour suivre ensuite un parcours étonnant et plein de rebondissements… Sa nouvelle vie semble lui convenir à merveille, ça fait plaisir à lire !
Dans quelles circonstances êtes-vous
parti vivre à New York ?
Je suis parti en Argentine faire mon CSNE, après lequel je suis resté
une année supplémentaire, toujours à Buenos Aires. Mes contacts fréquents
avec les États-Unis pour mon travail m'ont permis pendant ce temps-là
de me faire des relations sur place. J'ai fini par recevoir une offre
du groupe de Project Finance de BNP-Paribas à New York. On peut donc
dire que je suis passé directement de Buenos Aires à New York, où
je réside maintenant.
Quelle a été votre formation, et en quoi consiste votre travail aujourd'hui ?
J'ai suivi une
formation HEC. Mon travail aujourd'hui consiste dans l'étude et financement
de projets dans le domaine de l'énergie (électricité, gaz, pétrole),
couvrant l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud.
Quelles ont été vos motivations pour partir là-bas ?
D'un point de
vue professionnel, je voulais continuer à travailler sur l'Amérique
latine tout en m'ouvrant au monde anglo-saxon. Au niveau personnel,
j'avais très envie de découvrir New York et son cosmopolitisme.
Votre vie à New York vous plaît-elle ? Comment vivez-vous votre statut d'expatrié ?
Je ne suis pas
expatrié mais local avec un visa H1B. Après une période d'adaptation,
j'ai appris à apprécier New York. C'est une ville où, quand on a de
l'énergie et des idées, on peut faire beaucoup (pour ne pas dire tout
!). Par contre, ce n'est pas une ville extrêmement chaleureuse car
chacun y est très occupé (notamment par le travail, souvent intense
et exigeant - surtout au niveau des horaires). Finalement, c'est certainement
l'un des endroits les plus cosmopolites du monde, avec toute la richesse
que cela apporte. Pour résumer : qui arrive dans le genre de ville
qu'est New York avec de l'énergie et de la motivation en obtiendra
beaucoup; qui y arrive avec peu d'énergie ne sera pas forcément très
épaulé par les gens...
Aviez-vous déjà vécu de telles expériences
auparavant (expatriation, déplacement de longue durée à l'étranger
pour le travail) ?
Deux ans et demi en Argentine avant d'arriver à New York, et avant cela six mois entre l'Allemagne et l'Europe de l'Est (dans ce dernier cas, il s'agissait d'un mélange d'études et de stages).
Avez-vous des conseils à donner aux futurs
commerciaux expatriés ou à ceux qui souhaiteraient le devenir ?
Travailler et vivre à l'étranger, c'est se réjouir tous les soirs, en sortant du boulot, de notre différence avec le monde qui nous entoure - ainsi que celle qu'il nous apporte et celle que nous lui apportons. Cela nous aide à ne pas nous endormir et à apprendre - ou chercher à comprendre - un peu plus chaque jour. Les rencontres sont autant d'incitations à penser à notre parcours et à tout ce que nous pouvons faire de notre vie. Professionnellement, travailler dans une ou des langues étrangères et avec des gens d'une autre culture est un grand plus pour un retour dans une Europe… cosmopolite.
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