Visiter Chefchaouen, Voyage Maroc
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Chefchaouen, Nord du Maroc
À 600 m d’altitude, Chefchaouen s’adosse contre 2 montagnes en forme de cornes, dont elle tire d’ailleurs son nom. On ne découvre la ville qu’après avoir franchi les derniers lacets des routes, ce qui la rend, de prime abord, mystérieuse.
Sa médina, accrochée à flanc de coteau, est à juste titre appelée « le saphir marocain » tant le bleu se retrouve partout. Un camaïeu décliné dans toutes ses nuances habille les maisons pittoresques de ses ruelles escarpées, du pâle turquoise à l’indigo profond, à la Klein. Un tableau magnifique ! Il faut grimper pour apprécier la vue superbe sur la vallée, en contrebas.
Fondée dans la 2de moitié du XVe s, Chefchaouen servit de base à Moulay ben Rachid dans sa lutte contre les Portugais. Cette ville sainte, qui fut longtemps interdite aux chrétiens, compte désormais presque autant de touristes que d’autochtones !
L’atmosphère est évidemment bien plus relax hors saison. Ou encore le soir, quand les marchands du temple ont remballé leurs étals et les touristes leurs perches à selfies. Les rues résonnent à nouveau des miaulements des chats errants, et des rires des enfants qui jouent en toute liberté jusque tard dans la nuit.
FORMALITÉS
- passeport
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : passeport valide au moins 3 mois à partir de la date d'entrée au Maroc.
- Vaccins conseillés :
- vaccins universels (DTCP, hapatite B) ;
- hépatite A ;
- pour des séjours prolongés ou effectués dans de mauvaises (voire très mauvaises) conditions d’hygiène alimentaire : fièvre typhoïde (éventuellement) ;
- en cas de séjours ruraux prolongés : rage (très fortement recommandé).
- Meilleures saisons : le voyage est possible toute l’année ; l’idéal consiste à adapter la saison à la région. Toutefois, en dehors de la côte, le printemps est sans doute la meilleure période.
- Pour les villes impériales (Marrakech, Fès, Meknès, Rabat) : au printemps et à l’automne.
- Pour les régions sahariennes : entre octobre et février.
- Durée de vol direct : 3h15 pour Marrakech.
- Décalage horaire :
- en hiver, pas de décalage horaire avec la France ;
- en été, - 1h ; - 2h pendant le ramadan.
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Que faire à Chefchaouen ?
Avec son dédale de ruelles étroites qui montent et descendent sans cesse, elle n’est finalement pas très grande. Même en essayant de s’y perdre – ce que nous vous invitons vivement à faire –, on retrouve toujours son chemin pour retomber immanquablement sur la place Uta-el-Hamam, le centre névralgique de la médina. Demandez où se trouve le plus vieux hammam de la ville. Encore chauffé au feu de bois, il n’a pas bougé depuis des siècles.
Côté découvertes, zoom sur quelques lieux d'intérêt :
- La kasbah : plantée d’orangers, la kasbah est le petit poumon vert de la ville. Sa tour crénelée domine la médina. Elle remonte à 1471, comme la fondation de la ville. Sous la tour, l’ancienne prison où l’on voit encore les fers aux murs. C’est là qu’Abd el-Krim, grand ennemi de Lyautey, fut emprisonné en 1926. Depuis le sommet du donjon, panorama sur le jardin verdoyant et la ville aux reflets bleutés ;
- La place Uta-el-Hamam et la kasbah : jusqu’en 1970, le souk s’y déroulait. Dès le matin très tôt, les marchands de farine et les paysans berbères s’y installaient, attirant les pigeons avec leur nourriture. D’où son nom. Aujourd’hui, les cafés-restos autour de la place constituent la principale attraction. Au début de la ruelle qui grimpe dans la kasbah, sur la gauche, une double porte en bois sculpté ouvre sur le plus vieux caravansérail (foundouk) de la ville. Les Berbères, agriculteurs dans les alpages, venaient autrefois y passer la nuit avant de vendre leurs produits dans la cour, emplacement du 1er marché de Chaouen, puis sur la grande place. Quelques commerçants occupent aujourd’hui le foundouk ;
- L’ensemble artisanal : ateliers de laine, cuir, bois, peinture. Très touristique, évidemment.
D'autres lieux valent le détour en dehors de cette médina bien connue :
- Le marché : on y trouve la fouta, pièce de tissu rayé que les femmes rifaines portent sur leur jupe. Les épaisses djellabas de laine, avec leur capuche pointue, sont aussi une spécialité locale ;
- La source Rass-el-Ma, qui alimente la ville en eau potable, peut faire l’objet d’une petite balade agréable. En chemin, quelques petits cafés et lavoirs où les femmes s’activent. Au niveau du pont, face à Bâb-Onsar, débute le sentier de Rass-el-Ma qui mène à la mosquée de Bouzaâfar (20-30 mn de marche sans difficulté). De là, vue superbe sur le village, notamment au coucher du soleil.
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