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Réchauffement climatique : l'activité humaine
Ça
sent le gaz... L’effet
de serre explique le réchauffement de la planète. Mais l’effet de serre,
c’est quoi concrètement ? Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal responsable : il est
à l’origine, à lui seul, de presque 60 % de l’augmentation de l’effet
de serre. Jamais, depuis 650 000 ans, la concentration de gaz carbonique
dans l’atmosphère n’a été aussi élevée. Ce dernier provient de la combustion
des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon), de la déforestation
par brûlis et de l’utilisation domestique de l’énergie (électricité, chauffage
etc.). Mais il n’est pas le seul responsable. Certains agents sont toutefois naturels, comme la vapeur d’eau.
Partie intégrante du système climatique, elle est naturellement présente
dans l’atmosphère et représente environ 60 % des émissions de gaz à effet
de serre. Les secteurs d’activité dangereux L’homme est donc un des acteurs principaux de l’effet de serre.
Ses activités émettent 6 gigatonnes de gaz à effet de serre par an, alors
que la Terre ne peut en recycler que la moitié… Le reste constitue l’effet
de serre « additionnel », qui s’est consolidé au fil des décennies, au
fil de l’industrialisation des pays les plus riches. Le développement
économique des pays industrialisés d’Amérique du Nord et d’Europe s’est
construit sur l’énergie produite et consommée. Aux États-Unis, un habitant
rejette jusqu’à 20 tonnes de CO2 par an. L’exploitation du charbon et
du pétrole, l’industrie, les transports et l’agriculture intensive sont
à l’origine d’une trop grande quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
L’effet de serre se superposerait à la variabilité naturelle du climat,
normalement générée par l’activité solaire ou les éruptions volcaniques. Sur la plus haute marche du podium des secteurs d’activité polluants,
on trouve sans grande surprise les transports. Ils émettent 26
% du CO2 présent dans l’atmosphère, soit 149,5 millions de tonnes… Il
s’agit du poste de consommation d’énergie qui croît le plus vite dans
le monde, du fait des échanges de plus en plus nombreux. La bête noire des écologistes, c’est l’avion. Il est le moyen de
transport le plus nocif pour la planète : sur un aller-retour Paris-New
York, chaque personne génère en moyenne l’émission d’environ 2,94 t de
carbone. Certaines associations proposent aux passagers de compenser leurs
émissions de CO2 selon le trajet effectué. Par exemple, selon le site
www.co2solidaire.org,
pour le même aller-retour, il faudrait payer 71 €, utilisés pour financer
des projets de développement durable dans les pays en voie de développement.
Certains experts pensent déjà que l’avenir de l’avion est très compromis
et qu’il ne deviendrait économiquement accessible qu’aux stars et aux
ministres. Par ailleurs, selon la Mission interministérielle sur l’effet de serre
(MIES), l’industrie manufacturière représenterait 20 % des gaz
à effet de serre émis dans l’atmosphère, se positionnant ainsi sur la
deuxième marche du podium. Ce secteur est suivi de près par l’agriculture
et la sylviculture (à 19 %), à égalité avec le tertiaire.
Au total, c’est-à-dire avec l’industrie de l’énergie (13 %) et
le traitement des déchets (3 %), 25 milliards de tonnes de CO2
sont émis chaque année dans monde. Pour stabiliser sa concentration à
un niveau plus décent, il faudrait réduire ces émissions de plus d’un
tiers. |
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