Gorgée de monuments historiques et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Cracovie...
Honni et frappé d'interdit - au même titre que bon nombre de coutumes immémoriales -, le tatouage incarnera pour certains peuples la lutte contre l'extinction de leur identité culturelle. Pour d'autres, il devient un signe d'appartenance à un courant d'idées contestataires, l'emblème d'une fratrie de sang et d'encre contre les oppresseurs de ce monde. Kawthoolei, le pays des Karens Marco Polo,
dans ses récits, raconte que les hommes du Myanmar (le " pays
merveilleux ", rebaptisé Birmanie par les colons) se
tatouent sur tout le corps. Le tatouage accompagne les périodes
difficiles de la vie : puberté, maternité, maladie
ou deuil. C'est justement en cette ère bien difficile pour le peuple
Karen (8 % de la population birmane) qu'un tatouage particulier s'est
érigé en symbole de lutte désespérée. Suikoden ou la lutte des classes Au
Japon, pendant la période d'Edo (1600-1868), la popularité
du tatouage s'étend à la suite de la traduction du best-seller
chinois Suikoden. Le roman conte les aventures de 108 hors-la-loi
largement tatoués qui défièrent les dirigeants chinois
corrompus entre 1117 et 1121. Il devient un symbole de la résistance
au régime Tokugawa. La version japonaise de Suikoden fut
illustrée par une grande variété d'artistes. Les
tatoueurs se servirent de ces illustrations pour graver la révolte
dans la peau des opprimés. Agzdur : la souffrance indélébile À
l'intérieur d'un espace africain compris entre l'océan Atlantique,
la Méditerranée et le tropique du Cancer, vivent les Imazighen,
" les hommes libres " - plus connus sous le nom des
Berbères. Agriculteurs et pasteurs nomades, unis par l'utilisation
d'une même langue, le peuple berbère n'a pas toujours été
si libre que ça. Illustration
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