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Qui sont-ils ? Adieu
mythes et clichés post-soixante-huitards : le globe-trotter
n'est pas un dilettante ! À la lueur des innombrables carnets
de voyage en circulation sur la toile, un constat s'impose : le routard
à l'inséparable sac à dos n'est pas forcément
jeune - la moyenne d'âge avoisine les trente-cinq ans - ni citadin.
Il n'est ni un marginal, ni un asocial, mais plutôt un cadre diplômé
et parfaitement intégré à la société.
À l'image de Xavier, qui a tout plaqué, une fois son diplôme
d'expert-comptable en poche. Et le « globe-trotting »
se décline sous toutes ses formes : en solitaire, au féminin
- un voyageur au long cours sur trois est une femme - ou en tribu. Ainsi
la famille Marais, originaire de la campagne charentaise. En juin 1999,
Annie, Stéphane et leur progéniture (Léo, deux ans,
encore en couches, Lola, quatre ans, et Louise, six ans) décident
de tout vendre, jusqu'aux jouets des enfants, pour s'offrir le luxe de
partir quatre ans en camping-car autour du monde. Un cas isolé ?
Loin de là : les livres de voyage narrant un tour du monde
en famille sont légion dans les librairies. Portrait d'une globe-trotteuse hors pair
Elle
a galopé dans le bush australien, sillonné les ruelles de
Kaboul à moto et pédalé sur quelque 17 500 km
entre Paris et Pékin : à trente ans, Isabelle Vayron
décline au féminin le mythe de l'aventurier baroudeur. Ce
bout de femme au caractère bien trempé croque le monde à
son rythme, c'est-à-dire à toute allure. Car Isabelle a
le voyage chevillé au corps depuis qu'elle est toute petite. À
vingt ans, elle intègre l'Institut supérieur de journalisme
de Paris, « dans l'espoir de pouvoir vivre un jour de mes
voyages ». Et si au retour d'un périple de six
mois en Océanie aux côtés des cow-boys, elle éprouve
quelques difficultés à vendre ses photos, qu'à cela
ne tienne ! Elle se lance à corps perdu dans un nouveau projet.
Cette fois, ce sera avec Xavier, son cousin ingénieur en informatique,
qui se morfond derrière son ordinateur. Déroutante de simplicité,
elle explique qu'au début, Xavier veut aller en Syrie, alors qu'elle
meurt d'envie de s'acheter des chevaux en Mongolie : le projet Paris-Pékin
est né. Partis pour un an, ils ne rentreront que deux ans plus
tard. Et puis, c'est décidé, ce sera à vélo.
Pourquoi ? « Pour le silence. Pour les routes très
peu fréquentées où les voitures circulent mal ou
peu. Et puis l'effort physique permet de s'approprier l'endroit, de le
ressentir. » Drôle de défi pour celle qui,
à l'âge de cinq ans, perd son ouïe gauche à 100 %
et donc le sens de l'équilibre, après une chute sur la tête.
Peu importe, ils sillonneront joyeusement les sentiers boueux de Turquie,
les routes inondées du Cambodge, les pistes sablonneuses du Sahara
et les chemins d'Éthiopie. |
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