Afghanistan - Le réalisme d’Hamid Karzaï au service de la reconstruction
Hamid Karzaï a fait adopter mercredi par la Loya Jirga, l’assemblée traditionnelle afghane, la composition de son nouveau gouvernement de transition. Le chef pachtoune très modéré, choisi la semaine dernière pour diriger le pays le temps d’organiser des élections démocratiques dans 18 mois, a su constituer un cabinet acceptable pour l’ensemble des ethnies de la « mosaïque » afghane. À la tête de ce gouvernement de consensus, il s’engage à en étendre l’influence dans l’ensemble du pays, dont la plupart des régions sont encore contrôlées par des chefs de guerre locaux. « Si je n’y parviens pas, je démissionnerai. Je n’accepterai pas un gouvernement inutile », a déclaré Hamid Karzaï. Seule ombre au tableau, les 1 650 représentants de la Loya Jirga ne sont pas parvenus à s’entendre sur les modalités de la désignation d’un futur parlement.
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