Ephèse
Ephèse se situe sur le territoire de la ville de Selçuk. Durant la Grèce classique, la divinité protectrice de la cité était la déesse Artémis en l’honneur de qui furent érigés trois sanctuaires et un magnifique temple, lequel faisait partie des 7 merveilles du monde. Il était de dimensions imposantes (104m de long, 50m de large, le tout, soutenu par 127 colonnes ioniques de 18m de haut). A l’époque hellénistique, Ephèse devint le centre administratif de la province d’Asie. L’ancienne cité fut refondée car la ville d’origine s’était envasée. Elle fut embellie, assainie et agrandie ; elle comptait alors 100.000 habitants. Son théâtre pouvait accueillir 24.000 spectateurs. Lors du traité d’Apamée (en -188) la ville d’Ephèse fut intégrée au royaume de Pergame. Durant l’époque romaine, le commerce de la ville semblait s’articuler autour des orfèvres et des statuaires du temple de Diane. Cité prospère, elle était prisée par l’aristocratie grecque et romaine. En l’an 262, le temple fut pillé et incendié par les Goths. Ephèse fut un des centres commerciaux, politiques et religieux les plus importants de l’antiquité. La photo prise du haut des gradins nous fait découvrir la chaussée qui menait à la mer. C’est sur cette même chaussée que l’on peut encore voir les empreintes de roues de chars. Bien qu’Ephèse fut un port important, l’ensemble de la zone s’est progressivement ensablé et la ville se trouve maintenant à près de 7km de la côte anatolienne. Devenu aujourd’hui centre touristique, le site d’Ephèse fait l’objet d’importantes fouilles et restaurations. Des équipes autrichiennes y travaillent depuis 1895. D’importantes collections de sculptures se trouvent à L’Ephesus – Museum de Vienne. Le monument le plus connu est la Bibliothèque de Celsius détruite au 10ème siècle, qui a été remontée sur deux niveaux entre 1970 et 1978.