Sur la côte basque, de Bayonne à Hendaye
Saint-Jean-de-Luz, en rouge et blanc
En quittant Biarritz, plutôt que de filer sur l’autoroute, on peut faire halte dans les deux petites villes côtières de Bidart et Guéthary, avant de rejoindre Saint-Jean-de-Luz, installée le long de sa large baie.
Cette cité balnéaire au charme fou fut autrefois un important port de pêche à la baleine et à la morue, mais aussi une cité de corsaires, dont les noms restent gravés sur les plaques de certaines rues. De cette époque florissante, subsistent des maisons d’armateurs cossues datant du 17e siècle.
L’une d’elles porte le nom de Louis XIV, sur la place éponyme, où trône un charmant kiosque à musique cerné de terrasses. C’est en effet ici que le Roi-Soleil séjourna en 1660, lorsqu’il épousa l’infante d’Espagne Marie-Thérèse dans la belle église Saint-Jean-Baptiste.
La même année, fut fondée la Maison Adam, où l’on confectionne depuis plus de trois siècles les fameux macarons de Saint-Jean-de-Luz, qui méritent bien leur nom de « Parea Gabea » (« sans pareil »). Au rayon gourmandise, on pourra aussi faire un tour chez Pariès, pour goûter au gâteau basque ou aux mouchous fabriqués à base d’amande douce.
Le centre-ville est agréable, avec ses ruelles piétonnes, ses jolies boutiques et ses immeubles traditionnels, aux façades blanches égayées de rouge. Sur le front de mer, dominant la longue plage de sable, se succèdent des villas où l’on retrouve tous les styles architecturaux, du néogothique au néobasque, en passant par l’Art déco.
Les activités nautiques ne s’arrêtent pas avec la fin de l’été, et l’on peut s’adonner au paddle même en automne. Enfin, la ville compte deux centres de thalasso et spa, face à la baie.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Olivia Le Sidaner