Périgord : Lascaux & co., voyage dans le temps
De Montignac à Lascaux, un petit pas pour l’homme
Charmante petite ville s’étalant nonchalamment le long de la Vézère, Montignac semble s’être fait une raison. Ruelles médiévales étroites, belles maisons sur pilotis et à pans de bois, église, vestiges du château miroitant dans l’eau composent depuis des décennies une image qui reste reposante, jusqu’à l’ouverture des portes de « Lascaux ».
Pas « la grotte de Lascaux » puisqu’on ne peut plus approcher de la clôture qui la protège qu’à pied, au cours des visites programmées désormais par petits groupes autour de Lascaux II. Une copie entrée à son tour dans la légende des siècles, qui a failli fermer, mais qu’on peut redécouvrir, émerveillé, par petits groupes, à la lumière des lampes d’autrefois et des explications données par des guides.
Les foules sont happées naturellement par le grand et magnifique vaisseau futuriste enfoui à quelques centaines de mètres de là : Lascaux, le Centre International de l’art pariétal.
500 000 visiteurs sensibles à l’art pariétal ont découvert comme nous en 2017 un Centre international unique en son genre. Et à travers l’art pariétal, l’aventure d’hommes plus proches de nous que ce que nous pouvions imaginer.
Le centre n’a pas vocation d’exposition. On est bien sûr ravi de découvrir l’intégralité de la grotte, reproduite à échelle réelle et dans ses moindres détails. Mais, ce qui attire ici, c’est l’utilisation des nouvelles technologies de l’image et du virtuel, qui permettent d’approcher au plus près le mystère d’une grotte fréquentée autrefois par une poignée d’artistes dont nous savons peu de choses.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Gérard Bouchu