Sumatra, côté nord : au pays des orangs-outans
Extrémité occidentale de l’Indonésie, Sumatra est la 6e plus grande île du monde. Étirés sur 2 000 km et coupés au centre par l’équateur, ses 474 000 km² sont peuplés de 52 millions d’habitants. Depuis quelques années, Sumatra, d’une topographie et diversité culturelle sans équivalent régional, fait son retour sur l’agenda des voyageurs.
Au programme, dans la moitié est du nord de Sumatra, à travers lacs, jungles et montagnes : Medan, capitale tournée vers le détroit de Malacca, Bukit Lawang, porte du parc Gunung Leuser, célèbre pour ses orangs-outans, Berastagi, la capitale des Karos, ses villages et randos et le lac Toba, site unique et relaxant habité par le fascinant peuple Batak.
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Préparez votre voyage avec nos partenaires- Medan, la plus grande ville de Sumatra
- Bukit Lawang et le parc national du Gunung Leuser
- À la rencontre des orangs-outans de Sumatra
- Berastagi : station d’altitude, fraîche et fertile
- Volcan et villages traditionnels du pays Karo
- Le lac Toba et les Batak : un site unique relaxant, un peuple fascinant
- Autour du lac Toba : panoramas, plages et pierres sacrées
- Plein nord et côte ouest : Pulau Weh, îles Banyak
- Fiche pratique
Medan, la plus grande ville de Sumatra
Plus grande ville de Sumatra et 5e de l’archipel indonésien avec plus de 4 millions d’habitants, Medan, située à l’entrée nord-ouest du détroit de Malacca, est une métropole typique du pays. Peu de trottoirs, trafic très dense... Medan n’est pas des plus agréables à vivre. Pour autant, son mélange dépareillé de vestiges coloniaux et de fragile modernité est le théâtre de belles expériences. Conversations, sourires des habitants, échappées en side-car taxis Bentor...
Son patrimoine sino-colonial a grandement succombé à la fièvre immobilière, à l’exception de quelques bâtiments emblématiques, surtout le long de Jl. Balai Kota-Jl. J. Ahmad Yani, au sud de Merdeka.
Ainsi, la résidence de Tjong Ah Fie, richissime tycoon (1860-1921) d’origine chinoise, plus connu sous l’orthographe Cheong Fatt Tze à Penang, où il bâtit la résidence Blue Mansion (voir reportage sur Penang). Comme sa cousine de Malaisie, elle mélange architecture sino-malaise, Art déco et principes feng shui. Petite fille du tycoon, Mimi vous guidera peut-être, arrêt garanti devant ses photos et celles de sa mère pianiste.
Plus au nord, le restaurant Tip Top baigne aussi dans son jus. Depuis 1934, parfaits riz nasi goreng et fraîches Bintang animent son mobilier en rotin, patrouillé par des serveurs coiffés de peci (fez indonésien). Medan est d’ailleurs réputée pour sa cuisine sino-indonésienne.
Au carrefour proche, l’imposant siège des planteurs, puis l’Old City Hall en face de l’esplanade Merdeka, bordée d’une promenade garnie de terrasses branchées et, à l’angle de jl Bukit Barisan, l’ancienne poste. À voir aussi au sud de Merdeka, la rue des tissus Jl. Perniagaan, d’influence indienne.
Proche de la superbe mosquée Raya Al Mashun (1904), le palais du Sultan Istana Maimun n’est pas renversant, mais sa visite justifiée par les concerts de musique traditionnelle, entraînante, avec accordéon et danseuses (tlj vers 11 h).
Le musée de Sumatra Nord (tlj 8 h-16 h) abrite une belle collection, dont d’exceptionnelles tombes en bois venant de Nias.
Bukit Lawang et le parc national du Gunung Leuser
Portant le nom du mont Leuser (3 381 m), ce parc de 26 000 km² partage avec deux autres plus au sud son inscription à l’Unesco, pour leurs écosystèmes uniques de forêts pluviales recouvrant les montagnes Bukit Barisan, étayant les 1 500 km de la côte ouest de Sumatra.
À 4 h de Medan, le village de Bukit Lawang est en bordure du parc. Un peu anarchique mais plaisant – sa rivière attire beaucoup de touristes locaux, il est mondialement connu pour ses treks à la rencontre des orangs-outans.
Vivent ici plus de 85 % des derniers orangs-outans, 200 mammifères (tigres, tapir, etc.), 600 espèces d’oiseaux dont 470 résidentes et 21 endémiques, et 10 000 espèces de plantes, dont 17 genres endémiques.
Les chiffres parlent… mais le Leuser est sous pression, comme toute l’île. Palmiers à huile, routes, équipement hydro-électrique, géothermal… le trajet depuis Medan donne la mesure du défi écologique. Car cet océan vert est essentiel : il fournit l’eau, les poissons, adoucit le climat et réduit les inondations.
À la rencontre des orangs-outans de Sumatra
On estime à 14 000 individus, la population d’orangs-outans de Sumatra. Génétiquement distincts de leurs cousins de Bornéo, ces pongo abelli sont en fort déclin et danger critique d’extinction.
Plus grande créature arboricole, le grand singe fait jusqu’à 3 nids par jour et se déplace constamment dans son secteur. Il vit jusqu’à 60 ans, le temps de 4 à 5 naissances très espacées, les petits restant 7-8 ans avec leur mère. Fabriquant des outils comme ses cousins humains (pour collecter le miel, casser les noix…), sa culture incorpore des éléments transmis par ses parents et pairs.
Joint-venture entre des institutions occidentales et l'État indonésien, le SOCP, dédié au sauvetage d’orangs-outans malades, captifs ou détruisant les cultures suite à la disparition des forêts, a déplacé son centre de quarantaine plus au sud de l'île.
Mais 7 000 orangs-outans vivent bien dans la région de Bukit Lawang, dont 30-35 semi-sauvages, préférant les fruits apportés par les guides, que ceux moins sucrés de la jungle. Pratique controversée, interdite par certains organismes, elle est l’occasion de moments étonnants. Si un grand mâle dominant s’approche, comme le célèbre King Louis – son cri portant à des kilomètres dans la vallée est inoubliable –, rester tranquille derrière son guide.
À environ 300 km en direction d’Aceh (9 h de route), Ketambe équivaut à Bukit Lawang (randos, orangs-outans), en bien moins fréquenté et plus sauvage. À Tangkahan, à 2-3 h de Lawang par 40 km de piste, les visiteurs peuvent accompagner une patrouille utilisant des éléphants.
Berastagi : station d’altitude, fraîche et fertile
La route s’élève dans le vert dès 30 min après Medan, puis passe la cascade de Sikulikap et s’attaque à de sérieux lacets, mer de nuages avec point de vue en prime.
La petite ville de Berastagi s’étend au pied de collines à 1 300 m d’altitude. Malgré la congestion de sa rue principale, les visiteurs apprécient le séjour agréable et les excursions alentour.
Christianisés à 80 % depuis l’époque coloniale, les Karo dominent la région. Installé dans une ancienne église, le petit Museum Pusaka Karo (tlj 8 h-17 h, sf dim matin) détaille leurs riches traditions et artisanats.
Volcaniques, ces hautes terres extrêmement fertiles alimentent le célèbre marché Pasar Buah en fruits de quantités et variétés étonnantes. Emblématique du nord de Sumatra, le délicieux Jus Martabe mélange marquisa (fruit de la passion) et terong belanda (« aubergine hollandaise »), nom local du tamarillo.
Côté café, Sumatra est connue pour le Mandailing, un des meilleurs arabicas du monde, mais Berastagi travaille dur pour imposer ses crus. Aller au plaisant Jabu discuter avec Fernando qui prépare notamment des cerises de café wine processed (fermentation délicate) en « V60 », un filtrage rigoureux à la japonaise, servi en cruchon. Robe orange pâle, étrange, mais saveur très parfumée et longueur en bouche.
Une route circulaire de 2 km grimpe à Gundalinh, une colline boisée et fleurie où une flopée de café-cantines warung tournent leurs assises vers le couchant.
Volcan et villages traditionnels du pays Karo
L’excursion régionale favorite est la facile ascension du volcan Sibayak, actif mais calme. L’organiser guidée – tarif modeste, 20-25 $/pers – est pratique et intéressant.
Levé dès 4 h 30 pour rejoindre le départ, il faut 1 h pour négocier 500 m de dénivelé jusqu’au spot du lever de soleil (2 170 m ; coupe-vent bienvenu), sur la lèvre du cratère. Un tour dans ce dernier, où des fumerolles soufrées s’échappent comme de conduites percées, précède la redescente. Beau paysage, colonie de yuccas géants, puis cap vers des sources chaudes bien aménagées et propres, pour une relaxation méritée.
Plus élevé de 300 m, le volcan Sinabung a connu une série d’éruptions entre 2010 et 2014. Surnommés « Ghost Town », deux villages à proximité encore couverts de cendre se visitent.
Des villages Karo aux églises ornées de buffles et de croix sont accessibles autour de Berastagi, souvent en voiture, combinés à d’autres sites ou un transfert au lac Toba. Ils conservent une poignée de maisons traditionnelles, faites de bois dur, bambou et fibre de palmier, sans aucun clou. Ornées de mille-pattes bicéphales, elles sont habitées par 8-10 familles liées entre elles, soit 40-50 personnes en général, les jeunes hommes célibataires n’y résidant pas.
11 km au sud-ouest (préférer la petite route), Lingga est le village le plus proche et connu, mais 30 km plus loin, en direction de Toba, le beau village de Dokan conserve plus de maisons typiques, dont la Rumah Mbelin datant de 1933.
Toujours vers le Toba, via la bifurcation proche de Merek, la superbe cascade de Sipiso Piso plonge de 120 m, sa montagne homonyme en arrière-plan et de géniaux panoramas sur le lac en bonus. Jalonné de buvettes et places de camping rudimentaires, un sentier descend en 30 min au pied de la cascade.
Au-delà de Merek, à 55 km de Berastagi, l’imposante structure en bois de l’ancien palais royal Rumah Bolon Raja Purba repose sur des piliers ouvragés dans un joli parc.
Les Karo pratiquent leurs danses traditionnelles lors de festivals.
Le lac Toba et les Batak : un site unique relaxant, un peuple fascinant
Les dimensions sont impressionnantes : 1130 km², 100 km de long, 35 de large, 900 m d’altitude, 500 m de profondeur…, le lac Toba emplit la caldeira d’un gigantesque volcan effondré, dont la méga-éruption il y a environ 75 000 ans déclencha peut-être la dernière glaciation…
Un lac, mais aussi un peuple : les fiers Batak, autrefois animistes et chasseurs de tête convertis au christianisme à la mi-19e s.
Un lac, un peuple et… de très belles terres. Tout ce qu’il faut pour attirer les pèlerins bigarrés du « Hippie Trail » des années 70, le lac Toba a d’ailleurs gardé une tonalité « baba » surannée. Grande presqu’île sur l’île remplissant à moitié le lac, Samosir, et plus exactement un petit cap, Tuk Tuk, concentre toujours la majorité des pensions et restos.
La route pour se rendre au lac Toba est superbe : elle sinue sur les flancs de la caldeira boisée de grands pins et jalonnée de points de vue comme Bukit Indah, puis descend à Prapat, le port principal, d’où 40 min de traversée précède l’abordage à Tuk-Tuk.
Au fil des balades sur la route de la berge, arrêt-dégustation impératif chez Juwita, plaisant café-resto-boutique investi dans l’artisanat local (étonnants mini livres aux pages en accordéon) et surtout la culture bio de l’andaliman, un cousin du poivre de Sichuan qui parfume la sauce batak et l’arsik, mets à base de carpe du lac. Diffuse aussi le meilleur café du lac.
Les Batak enterrent leurs morts devant ou à côté de la maison. Ces tombes, à l’occasion mausolées, sont parfois surmontées par les effigies de leurs locataires.
Autour du lac Toba : panoramas, plages et pierres sacrées
La petite route sinueuse qui suit la rive de Samosir est un délice. Négociable en une journée en partant tôt, une boucle rejoint la terre ferme par le nord, s’y aventure puis traverse Samosir par son centre. Suite à la candidature de 2014, des panneaux informatifs « Toba Caldera Geopark » jalonnent le trajet, mais rien n’a encore été décidé par l’Unesco.
Depuis Tuk Tuk, après de beaux points de vue, Batu Kursi Raja Siallagan met en scène un étonnant salon sacrificiel en pierre, entouré de demeures traditionnelles. À Ambarita, s’arrêter au marché, en face d’une très belle maison. Suivent des plages, dont Langat, notre préférée, simple et locale, et le bourg de Simanindo (à 20 km de Tuk Tuk), et son petit éco-musée.
Plus loin, la grande et aménagée plage de Pasir Putih rassemble sur son sable clair des cantines warung, parasols, nattes, banana-boat et slogans naïfs sur les barques. L’illusion balnéaire est parfaite.
À Pangururan, à 42 km de Tuk Tuk, passage sur le « continent » par un petit pont pour une boucle sur le flanc ouest de la caldeira.
Quasi de suite sur la gauche, une hot spring, avant de grimper vers des points de vue sauvages sur le Toba pendant 5 km. Bientôt, une bifurcation mène au prix d’un chemin rocailleux et 10 min de marche à la cascade Hadabuan Naisogop, nichée dans un magnifique vallon. Après deux sites de pierres sacrées (Hobon et Sawan), plongée dans une vallée perdue.
Revenu à Pangururan, pousser un peu au sud pour attaquer les lacets de la route qui traverse Samosir. Un étrange plateau couvert de chaumes, ponctué de hameaux perdus et du lac Sidihoni précède une forêt, avant la très belle descente retour, passant par Tomok.
Plein nord et côte ouest : Pulau Weh, îles Banyak
Ponctuant l'extrémité nord de Sumatra et occidentale de l'Indonésie, l'île de Pulau Weh (ferries quotidiens 45 min-2 h de navigation depuis Banda Aceh) est un petit joyau doté de plages et de jungles, renommé mondialement pour la plongée et le snorkeling grâce à sa faune abondante.
Si elle fait partie de la province d’Aceh qui a adopté la charia, une simple conduite synchro avec la coutume locale (habillement, pas d’effusions, etc.) dans les lieux publics, transports et lors des balades suffit. D'ailleurs, d’autres parties de cette luxuriante province montagneuse dotée de belles côtes sont de plus en plus fréquentées par les voyageurs.
Il en va ainsi du lac Takengon et des paradisiaques îles Banyak, archipel d’une petite centaine d’îles et d’îlots accessibles en ferry ou bateau local quotidien depuis le port de Singkil, sur la côte ouest. Au menu : les plages de Pulau Bangkaru, snorkeling sur les îles de Tailanda, Asok, Ragu-Ragu (pas mal de coraux ayant cependant souffert de la pêche à la dynamite) et farniente idyllique…
Fiche pratique
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Comment y aller ?
Aéroport de Kuala Namu (Medan) : liaisons avec Kuala Lumpur, Penang, Bangkok, Singapour, Pékin, avec Air Asia, et avec Singapour et Jakarta avec notamment Garuda, compagnie nationale indonésienne qui dessert d’autres destinations intérieures (également d’autres transporteurs low cost comme Lion Air…
Change/Argent : 1 € = env 15 000 roupies. Abrévation usuelle 1 000 Rps = 1 K
Extension de visas : possible aux bureaux d’immigration de Medan et Pematangsiantar (Lac Toba, à 1 h de Prapat).
Tours organisés : de nombreuses agences et guesthouses proposent tours et transferts avec visites. Prix corrects, mais comparer d’abord et négocier.
Location de moto : à Berastagi auprès de Raymond restaurant ; au lac Toba, un peu partout. Négocier selon durée (à partir de 5 €/j.)
L’arnaque au transport à Bukit Lawang : les bus locaux Medan-B. Lawang demandent systématiquement 200 K aux voyageurs au lieu du prix normal de 25-30 K. Alors autant prendre un shared taxi. Dans le sens retour, le prix est normal.
Où dormir ?
Petit déj compris, sauf mention contraire
À Medan:
- Wisma Sederhana : Jl. Selat Panjang n°11. Tél. : 0614 15 92 23. wisma_sederhana@hotmail.com. Bien placé dans le mini Chinatown, centre-ville. Double 11-15 €.
- Swiss-Belin Medan 88 Jl. Surabaya. Double 25-50 €. Voisin du précédent.
À Berastagi :
- Sapo Karo : notre coup de cœur budget ! double env 300 K, récent et bien managé par Ginting, également très bon guide.
- Kalang Ulu Hotel : 99 Jl. Mimpim Tua, tél. : +62 62 898 10 883, kalangulu99@gmail.com, double 350-500 K, boutique-hôtel récent, lobby très agréable.
Sur le lac Toba (Tuk Tuk) :
Même en haute saison, les capacités d’accueil de Tuk Tuk sont optimistes. Quelques suggestions : Lekjon, double côté lac à partir de 14 €/nuit ; Romlan guesthouse, env 150 K ; Samosir Cottage, double à partir de 250-450 K un peu imposant, mais avec piscine ; Tabo Cottage, mignon, chambre/bungalow à partir de 350/500-1 000K.&
À Bukit Lawang :
- Riverside GH : vers l’amont de la rivière, 3 chambres et 1 familiale, 150-175 K (200-250 K via sites), toit-terrasse, petit déjeuner en sus, gérée par Marie, une Française très sympa.
- Kupu Kupu poursuivre vers l’amont par un sentier (maçonné jusqu’au Jungle Inn), 30 min de marche, double et familiale 270-800 K, petit déjeuner en sus.
- Eco Lodge :, central, bord de rivière, tél. : +62 812 60 799 83, double 800-1200 K, beau et grand pavillon resto-bar, bonne cuisine. Très bien géré par Bobby et Lilix, le guide en chef.
Sur les îles Banyak :
Contacter M. Darmawan et Herman (Whatsapp : +62 82 166 45 70 40), propriétaires de guesthouses à Singkil (Sapo Balean) et sur l’île de Tailana.
Où manger, boire un verre ?
Pour d’autres adresses remarquables, voir dans le texte.
À Medan, (petit Chinatown de Jl. Selat Panjang) :
- Siu Hua Kue Pau, n°28, très bons pains vapeurs fourrés ; Mie Tong Sim, n°7, célèbre pour ses nouilles bakmi, les autres (wonton noodle, etc.) valent aussi le détour ; Nasi Ayam Hainan 10 S. P., excellent poulet à la Hainan ; Srikandi, desserts sino-indonésiens ;
Kede Bubur, n°11 (tlj 15-22 h, autre adresse ouverte le matin 16 Jl. Mangkubumi), délicieux congee (gruau de riz) et autres plats typiques.
Ailleurs à Medan : Restoran Garuda, 26 Jl. Palang Merah, très bonne cuisine Padang.
À Berastagi :
- Berastagi Food Court, rue principale, brochettes saté et petits plats.
- Jecio Coffee Shop ,7 Jl. Trimurti, un rdv local.
- Restaurant Asia, 18 Jl. Veteran, resto chinois.
Au lac Toba (Tuk Tuk) :
Marco Polo, simple cantine, mais avec vue sur le lac (une rareté !) ; Jenny, célèbre pour ses généreux plats locaux et occidentaux ; Pizzeria-bar Rumba, lieu de rendez-vous, pizzas viandes, plats locaux, tous alcools.
Conseils pour trek à Bukit Lawang
- Combien de temps ? On suggère 2 jours/1 nuit (compter 80 €/pers, + 10 € si rafting). 1 nuit en forêt suffit, les formules 3-4 jours délayent l’itinéraire. Autant rejoindre Ketambe et faire un autre trek. Les longs treks Bukit Lawang-Kutacane sont rarement organisés et extrêmement difficiles.
- Se renseigner sur le lieu de bivouac, les agences « budget » utilisent souvent un grand abri sans intérêt, les petits camps proches des rivières sont bien plus agréables.
Quand ? En haute saison, c’est parfois le bouchon. En saison des pluies (oct-avril), il ne pleut en moyenne que 2-3 h/j max.
La rando, les rencontres : les randos 2 jours/1 nuit sont sans difficulté pour les personnes en bonne santé. Rencontre d’orangs-outans garantie, celle d’un grand mâle est un plus. Également macaques et oiseaux. Marche de 9 h à 15-16 h max. Nombreuses pauses, programmées ou au gré des rencontres. Repas copieux, bien gérés par les guides, mais ne pas lésiner sur l‘eau au départ (possible de remplir après), la rando en milieu humide et escarpé donne soif !
Rafting : une lente descente de 20 min en bouées attachées. Amusant, sans plus.
Festivals de l’ethnie Karo : le principal a lieu en octobre, mais d’autres sont propres aux villages (ex : juillet à Dokan).
Agence de voyage
Shanti Travel Indonésie : Tel: 01 82 28 92 28 Antenne indonésienne d’une agence française spécialisée en voyage sur-mesure en Asie. Très bonne connaissance du terrain et grande réactivité, même en dernière minute. Tarifs compétitifs. À titre indicatif : à partir de 100 €/pers/
Texte : Dominique Roland
Mise en ligne :