Santé et sécurité Indonésie
Santé
- Il est recommandé, pendant toute la durée de votre séjour en Indonésie (hors Bali), de suivre un traitement antipaludique. L'ensemble du pays est classé en zone 3 (sauf Bali et le centre des grandes villes, qui sont indemnes de tout paludisme). À noter : le paludisme ne se transmet que du crépuscule à l’aurore.
Renseignez-vous auprès de votre médecin avant le départ. Beaucoup - pour ne pas dire la totalité - des répulsifs antimoustiques ou arthropodes vendus en grande surface ou en pharmacie sont peu ou insuffisamment efficaces. Ne choisir qu'une gamme conforme OMS comme Insect Ecran® ou Cinq sur Cinq®. Indispensable non seulement pour le paludisme, mais aussi pour la dengue (transmission permanente avec des pics endémiques et en croissance), le chikungunya (très présent en Indonésie), l'encéphalite japonaise...
- L'hépatite A, transmise par l'eau et l'alimentation, est très fréquente : vaccination indispensable.
- L'encéphalite japonaise sévit en permanence mais surtout par épidémies en période de mousson. C'est une maladie grave. Il existe un vaccin (Ixiaro®) – enfin – bien toléré, recommandé aux expatriés, voyageurs fréquents et touristes se rendant en zone rurale des pays situés au-dessous d'une ligne reliant le Bangladesh et le Sud sibérien, jusqu'au Queensland au sud. Deux injections ; disponible en centre de vaccination internationale.
- Par ailleurs, on échappe rarement à ce que l'on appelle une turista. En cas de diarrhée, boire beaucoup de thé chaud et se gaver de riz nature. Vous pouvez acheter des médicaments stoppant la diarrhée en pharmacie sans ordonnance, avant votre départ.
- Votre trousse médicale de secours doit comporter du paracétamol, des pansements, des antibiotiques contre les infections respiratoires (climat humide oblige), des produits de haute protection solaire et des pastilles ou des filtres pour aseptiser et purifier l’eau. Vous pouvez aussi vous procurer avant le départ une paille ultrafiltrante LifeStraw. Très pratique !
- En cas de besoin éventuel de médicaments spécifiques, se renseigner avant de partir sur le nom international (DCI) ou le nom des marques anglo-saxonnes. Il faut aussi savoir que dans certains endroits reculés les médicaments peuvent souffrir d'un mauvais stockage et d'une trop grande exposition à la chaleur, et que leur date de péremption peut être dépassée, quand il ne s'agit pas de contrefaçons, ce qui arrive fréquemment.
- Attention aux amibes gloutonnes et aux bactéries type salmonelles, shigelles (eau, salade, coquillages...) qui peuvent entraîner des troubles graves.
- Au cas où une assistance médicale s'avérerait indispensable, il convient de s'adresser en premier lieu à sa compagnie d'assurances. On peut ensuite s'adresser à un consulat (où se trouvent des listes de médecins) ou à un grand hôtel de luxe (ils ont toujours réponse à tout).
- En cas d'urgence, en indonésien, « médecin » se dit dokter ; « dentiste » : dokter gigi ; « pharmacie » : apotik. Les hôpitaux (rumah sakit) sont à éviter dans la mesure du possible. Si une hospitalisation ou une intervention chirurgicale sont nécessaires, mieux vaut se faire transporter à Singapour, Hong Kong, Bangkok, ou bien encore se faire rapatrier en Europe, selon les recommandations de sa compagnie d’assurances.
- Dans chaque village existe un puskesmas, sorte de dispensaire où exercent une infirmière et parfois un médecin. Ne s'adresser à eux qu'en cas de nécessité ou pour de petits bobos.
Quelques règles à respecter
- Ne jamais boire d'eau non bouillie. Ceux qui ne veulent prendre aucun risque se contenteront de boissons capsulées ou purifiées par leurs soins (comprimés, filtres microbiens). De même, ils éviteront les délicieux jus de fruits servis avec de la glace. Mais il faut noter que dans les grandes villes de Java ainsi que dans les lieux touristiques de Bali et de Lombok, la situation sanitaire s'est considérablement améliorée ces dernières années.
- Éviter de se baigner dans les eaux douces comme les autochtones. Se contenter de la mer. On évite ainsi bilharziose, leptospirose, hépatites A ou E et autres désagréments.
- Se méfier des coupures et égratignures. Sous les tropiques, elles peuvent se surinfecter et mettre beaucoup plus de temps à guérir.
- Des chaussures neuves qui provoquent des ampoules sont à éviter, car, hormis le fait d'être désagréables, les blessures aux pieds sont très difficiles à résorber.
- Une crème antiseptique dans un coin du sac vaut bien la place qu'elle occupe.
- Le baume du tigre est à la fois une excellente crème préventive et un calmant efficace. Il possède mille vertus liées au massage.
Petit truc : les problèmes liés à un plombage qui saute ou une rage de dents qui se réveille peuvent être combattus - provisoirement - à l'aide d'un petit bout de coton enduit de baume du tigre que l'on appliquera là où ça fait mal ! Sur un abcès dentaire, de la glace pilée dans un chiffon soulage.
- La chaleur, couplée avec l’humidité ambiante, peut provoquer l’apparition de boutons. Bien se sécher après une douche ou un bain de mer, porter des vêtements larges, légers et non synthétiques, et mettre du talc là où se créent des frottements sont des petites précautions de base.
- Garder aux pieds des tongs en plastique sous la douche est un moyen efficace de se protéger de tous les champignons divers qui fleurissent sous les tropiques.
- C'est bête, mais entrer dans un centre commercial ou un restaurant avec une climatisation très puissante peut vous filer une angine en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire !
- L'Indonésie a été un haut lieu de la grippe aviaire, mais ne rencontre aujourd’hui que des résidus sporadiques. Ne manger de volailles que bien cuites, éviter tout contact avec les volatiles et leurs fientes (marchés, combats de coqs, etc.), et cela suffira.
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Sécurité
Un peu de bon sens, de fermeté, assortis de courtoisie et, le cas échéant, de quelques milliers de roupies devraient venir à bout de la plupart des situations. On ne peut pas parler de dangers. Juste quelques embrouilles possibles, certes désagréables, notamment dans certains bureaux de change, particulièrement à Kuta (Bali). Bien recompter vos billets au comptoir avant de partir.
Le ministère des Affaires étrangères déconseille de se rendre en Papouasie indonésienne (notamment dans les régions montagneuses du centre : Puncak Jaya, Jayawijaya, Paniai et Timika).
Par ailleurs, il signale des actes de piraterie dans les eaux intérieures (mers de Banda, de Java et de Célèbes) et dans les zones frontalières avec Singapour (détroit de Malacca), la Malaisie et les Philippines.
- Voir aussi la sécurité à Bali.
Carte de paiement, change
De nombreux routards ont eu des soucis soit avec leurs cartes de paiement (dans les distributeurs, les codes des cartes sont copiés ; privilégier les distributeurs des banques avec pignon sur rue), soit avec des money changers : ils inventent une taxe supplémentaire sortie du chapeau (le leur !) ou comptent très vite pour qu’on ne puisse pas recompter correctement avec eux. Prendre son temps pour bien vérifier.
Drogue
Attention, ici on ne plaisante pas avec la drogue ! On vous en proposera parfois lors de fêtes à Kuta ou Seminyak. Refusez poliment mais fermement : les dealers sont TOUJOURS des balances, de mèche avec la police.
On ne vous le répétera jamais assez : refusez quoi que ce soit de tout individu, même s’il est cool, surtout s’il est cool, et n’acceptez en aucun cas de lui rendre un service, si petit soit-il.
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