La Vélomaritime en Bretagne, de Perros-Guirec à Roscoff
Et si on décidait de ralentir un peu et de laisser sa voiture au garage pour partir à vélo à la découverte du nord de la Bretagne ? La Vélomaritime, l’un des grands itinéraires cyclables français, s’étend sur près de 1500 km de Roscoff à Dunkerque et offre de beaux itinéraires dans sa partie bretonne.
Nous l’avons suivie de Perros-Guirec à Roscoff. Un parcours qui commence sur la spectaculaire côte de Granit rose, dans les Côtes-d’Armor, et se termine en Finistère, dans la jolie cité de Roscoff. Entre les deux, on pédale en bord de mer ou au milieu des champs et des sous-bois de l’arrière-pays, on visite des villes au riche patrimoine, comme Lannion, Morlaix ou Saint-Pol-de-Léon.
Et on n’hésite pas à faire quelques détours pour rejoindre de jolies stations balnéaires, comme Carantec, ou embarquer sur un bateau, direction le château du Taureau ou l’île de Batz.
Un conseil avant d’enfourcher votre vélo : si vous n’êtes pas un champion cycliste, l’assistance électrique est vraiment utile, surtout sur de longues distances. Car, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, la Bretagne est loin d’être plate !
Préparez votre voyage avec nos partenairesDe Perros-Guirec à Trébeurden, sur la côte de Granit rose
À Perros-Guirec, point de départ de notre itinéraire, vous pouvez soit rejoindre le port de Ploumanac’h à vélo, soit commencer par une balade à pied de 4 km (8 km aller-retour) sur le sentier des douaniers (GR34), de la plage de Trestraou à celle de Saint-Guirec, afin d’admirer les paysages de la côte de Granit rose : ses landes recouvertes de bruyères et d’ajoncs, mais aussi ses chaos rocheux aux formes fantastiques. Ils sont le résultat d’un phénomène géologique dont l’explication nous est donnée à la Maison du Littoral.
Au passage, on croise le phare de Mean Ruz, en granit rose (men ruz signifie « pierre rouge » en breton), veillant sur l’entrée du port de Ploumanac’h. Et, après un coup d’œil à l’oratoire de Saint-Guirec, posé sur l’estran, on remonte à vélo pour pédaler jusqu’à Trégastel.
De la plage, on aperçoit le château de Costaérès, émergeant d’un bouquet d’arbres, sur son îlot. Puis on file à travers la campagne, où se cachent de beaux mégalithes, comme ceux de Kerguntuil : une allée couverte et un dolmen.
Avant d’arriver dans la station balnéaire de Trébeurden, qui clôt la côte de Granit rose, il peut être sympa de s’arrêter à l’Atelier de l’huître, pour une dégustation avec vue sur les parcs.
De Trébeurden à Locquirec
En venant de Trébeurden, l’arrivée à Lannion se fait sur les hauteurs de Brélévenez, ancienne paroisse devenue un quartier de la ville en 1961. Avec ses maisons accrochées à flanc de colline, Brélévenez est dominé par l’église de la Trinité, fondée au 12e siècle. Pour y accéder du bas de la colline, il faut monter 142 marches.
Plus loin, dans le cœur historique de la capitale du Trégor, on admire des maisons à pans de bois ou au décor d’ardoise datant des 15e, 16e et 17e siècles, notamment autour des places du Centre et du Général-Leclerc, et dans la rue des Chapeliers.
Les jours de marché, l’ambiance est sympa, même si on a du mal à se repérer à vélo (le balisage de la Vélomaritime pouvant être caché par les étals des marchands).
En quittant Lannion, la route se poursuit dans les terres, via Ploumiliau, avant de remonter vers la côte, que l’on rejoint à Saint-Michel-en-Grève, dotée d’une grande plage de sable blond. Depuis le haut de la falaise, la vue sur la baie est superbe.
On suit ensuite la route littorale jusqu’à Locquirec, porte d’entrée du Finistère. L’été, le port de plaisance de la station balnéaire est gentiment animé. L’idéal est de visiter le village à pied. On passe devant l’église Saint-Jacques et son calvaire, le Grand Hôtel des Bains et la galerie d’art contemporain Réjane Louin.
Ne pas manquer de faire le « tour de la pointe », une belle promenade sur la presqu’île, offrant des panoramas sur le littoral, ses plages, ses landes recouvertes de fougères et de hautes herbes piquetées de fleurs, et ses rochers farouchement découpés : la pierre de Locquirec, qui a fait la notoriété de la ville.
De Locquirec à Morlaix
Peu après Locquirec, sur la route de la Corniche, vous pouvez faire une pause dans un lieu insolite : le bar librairie Caplan & co. En allant vers Plougasnou, les beaux panoramas sur le littoral sauvage se succèdent, avec des plages de surfeurs et de petites criques abritées. À Plougasnou, ne pas hésiter à faire un crochet jusqu’à la spectaculaire pointe de Primel, qui possède des vestiges mégalithiques (le menhir dit « des Marsouins », une allée couverte).
Reprenez ensuite la Vélomaritime, qui longe la mer en redescendant vers le sud. En chemin, on passe par le port de pêche du Diben. Un peu plus loin, un belvédère offre une belle vue sur l’anse de Térénez.
Puis, on aborde la presqu’île de Kernéléhen, au bout de laquelle se trouve le plus grand mausolée mégalithique d’Europe : le grand cairn de Barnenez, qui domine la baie de Morlaix.
Composé de deux monuments d’époques différentes, le cairn – un amas de pierres sèches entourant des chambres funéraires – a été bâti au néolithique, les plus anciennes traces remontant à -4500 avant notre ère. Le cairn aux dimensions impressionnantes (75 m de long sur 28 m de large) possède 11 dolmens à couloir, certaines pierres comportant des traces de polychromie et des symboles gravés dont la signification s’est perdue.
Depuis la colline où se trouve le cairn, on a une vue panoramique allant des monts d’Arrée à Saint-Pol-de-Léon.
Grand cairn de Barnenez. Ouverture estivale : 10h-12h30 et 14h-18h. Fermé le lundi jusqu’au 4 septembre. Tarifs : 6 €/adulte, gratuit pour les moins de 18 ans. Tarif réduit : 5 €.
À la découverte de Morlaix
Particulièrement pastorale, la route partant de Barnenez serpente entre les champs de blé et de maïs, et les pâturages où paissent vaches et chevaux. On emprunte aussi des sentiers forestiers, avant de déboucher sur la baie de Morlaix, où se love le port du Dourduff-en-Mer.
Arrivé à Morlaix, la « cité aux trois collines », on pose son vélo dans le centre pour visiter la ville à pied (l’office du tourisme fournit un dépliant décrivant les étapes du parcours). Pour avoir une vue panoramique de la cité, direction l’imposant viaduc, dont le premier étage est ouvert gratuitement au public en journée. Edifié entre 1861 et 1864 lors de la construction de la ligne de chemin de fer reliant Paris à Brest, il mesure 292 m de long sur 58 m de hauteur.
En parcourant ensuite les ruelles du centre-ville, on découvre le riche patrimoine de Morlaix, témoignant de l’âge d’or du commerce du lin, aux 15e et 16e siècles.
La cité possède 152 maisons à colombages, des manoirs urbains (notamment la Maison Pénanault, qui abrite l’office du tourisme) et des édifices uniques au monde : les maisons à Pondalez, datant du début du 16e siècle. A pans de bois, elles sont caractérisées par leur imposant escalier à vis soutenant des « ponts d’allée », des sortes de passerelles.
Un crochet par Carantec
Sur le chemin de Roscoff, il serait dommage de passer près de Carantec sans s’y arrêter. Quittons donc pour un moment l’itinéraire de la Vélomaritime, et, via le pont de la Corde, rejoignons cette agréable cité balnéaire familiale installée à l’extrémité d’une presqu’île.
En face, l’île Callot (prononcez « callote ») est accessible à vélo (ou à pied) à marée basse, par une chaussée submersible de 800 m (n’oubliez pas de consulter les horaires des marées pour savoir quand repartir avant que la mer ne remonte). C’est aussi le moment où les pêcheurs à pied remplissent leurs seaux de coques et de palourdes.
Sur l’île, la chapelle Notre-Dame-de-Callot (16e-17e s.) attire la foule au moment du grand pardon du mois d’août.
Enfin, vous pouvez aller visiter le château du Taureau, emblème de la baie de Morlaix, à 10 min de bateau de Carantec. L’embarquement se fait sur la grande plage du Kelenn. On passe devant l’île Louët et son phare, puis on accoste au fort, construit pour protéger Morlaix, ravagée en 1522 par les Anglais, qui convoitaient les richesses de cette prospère cité vivant du commerce du lin et du cuir.
Au cours de la visite, on découvre l’histoire à rebondissements du château du Taureau, simple tour au départ, qui fut transformée en forteresse massive par Vauban. Au 18e siècle, on y enferma les aristocrates reconnus coupables d’alcoolisme, de libertinage ou encore d’addiction au jeu, puis, à la Révolution, des nobles et des prêtres réfractaires. Son dernier prisonnier fut Auguste Blanqui, en 1871.
Dans les années 1930, l’ambiance change avec l’arrivée de la fantasque Mélanie de Vilmorin, qui loue le fort comme résidence secondaire et y organise des parties fines. Réquisitionné par les Allemands pendant la dernière guerre, le fort abritera l’école de voile de Morlaix jusqu’en 1980, avant d’être abandonné. Ayant été restauré, il est ouvert au public depuis 2006.
Château du Taureau. Tarifs : 15 €/adulte, 9 €/enfant (4-12 ans). L’excursion dure env. 1h30. Réservation obligatoire.
De Carantec à Roscoff
Retour sur la Vélomaritime, direction Roscoff. Avant d’arriver à destination, un arrêt s’impose à Saint-Pol-de-Léon, cité de caractère qui, jusqu’au 18e siècle, fut à la fois un siège épiscopal et un port de pêche important.
Dans le centre historique, plusieurs édifices témoignent de cet âge d’or, à commencer par la cathédrale Saint-Paul-Aurélien, édifiée à partir du 13e s., et la chapelle Notre-Dame du Kreisker, qui possède le clocher le plus haut de Bretagne (79 m).
Non loin, la Maison prébendale accueille aujourd’hui des expositions d’art contemporain, tandis que le Palais épiscopal abrite la mairie. L’office du tourisme propose un petit dépliant sur le patrimoine de la ville.
Même chose à Roscoff : un circuit (comprenant 31 bornes) permet de découvrir les sites les plus emblématiques de la petite cité corsaire, où les marchands et les gouverneurs ont construit des hôtels de négoce aux 16e et 17e siècles, transformées en résidences au 18e siècle. Aujourd’hui, Roscoff aimante les touristes dans ses ruelles très animées l’été, avec ses terrasses et sa petite fête foraine sur le port.
A moins de 10 minutes à vélo du centre, le Jardin exotique et botanique vaut le détour. Classé Jardin remarquable et Conservatoire botanique pour les plantes en voie de disparition qu’il conserve, il offre une promenade zen dans ses allées, particulièrement en fin de journée, quand il est moins fréquenté.
Les connaisseurs apprécieront la variété des espèces de plantes originaires de l’hémisphère sud qui y sont plantées (3500), dont certaines sont rares.
Escapade à l’île de Batz
Comme la majorité des visiteurs de Roscoff, embarquez donc pour l’île de Batz, qui n’est qu’à un quart d’heure de traversée. Libre à vous de farnienter sur ses plages, de vous balader ou de déjeuner dans le bourg, d’aller voir le phare, ou encore de visiter le jardin George Delaselle.
Créé en 1897, ce dernier compte plus de 1700 espèces originaires de tous les continents. Plusieurs espaces y ont été créés : la nécropole, où se trouvent des sépultures de l’âge du bronze découvertes par George Delaselle, une palmeraie, un calvaire, une cacteraie, une racaille sud-africaine, une zone consacrée aux Terres australes, et enfin un jardin d’herbes et une lande fleurie dédiée à la flore locale.
L’île de Batz étant relativement petite (3,5 km de long), il est possible d’en faire le tour à pied (comptez environ 3 h de marche). En chemin, on admire des paysages de toute beauté : criques de galets, champs et landes, sans oublier la couleur de l’eau, qui décline joliment tous les tons de bleus.
Traversée Roscoff–Ile de Batz. Départ toutes les demi-heures en été (de 8h à 20h). Adultes : 9 € A/R, enfants : 2 € (moins de 4 ans) à 6 € (4-11 ans). Vélos : 9 € (plus cher s’ils sont électriques : 15 €).
Jardin George Delaselle. Ouvert du 1er avril au 1er novembre. Adultes : 5 €, enfants (10 ans et plus) : 2,5 € (moins de 10 ans : gratuit).
Fiche pratique
Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos pratiques dans le Routard Bretagne Nord en librairie
Pour préparer votre séjour, consultez notre guide en ligne Bretagne
Comité régional du tourisme de Bretagne
Comité départemental du tourisme du Finistère
Comité départemental du tourisme des Côtes-d’Armor
Vélomaritime : tous les renseignements sur l’itinéraire sont sur le site internet.
Entre Perros-Guirec et Roscoff, le trajet fait environ 114 km, sans compter les nombreux détours et les inévitables moments où vous allez vous égarer ! Il compte 93% de routes, dont 89% de véloroutes, et 5% de voies cyclables, avec un dénivelé de 1249 m positif et 1297 m négatif.
Lire notre actu Vélomaritime
Comment y aller, se déplacer ?
Paris-Lannion en train (env. 3h30), puis car jusqu’à Perros-Guirec. Et, sur place, location de vélos.
Abicyclette Voyages. L’agence s’occupe de toute l’organisation du voyage : transfert de la gare au point de départ de l’itinéraire, location des vélos, prêt d’un GPS, documentation, réservation des hôtels et transfert des bagages d’un hébergement à l’autre. Comptez environ 120 € par jour et par personne.
Où dormir ?
- Le Pavillon de la Plage : 2, rue de Pors Termen, Trébeurden, tél : 02 96 05 54 65. Posé face à la plage de Pors Termen, près du sentier des douaniers, cet agréable hôtel du début du 20e siècle a été rénové il y a deux ans. Les chambres (toutes vue mer) sont claires et confortables, et l’accueil particulièrement chaleureux. Mention spéciale au petit déjeuner (13 € par adulte), excellent. Chambre double à partir de 70 € la nuit.
- Le Temps des Voiles : 20, rue de l’Abbesse, Le Diben, Plougasnou, tél : 02 98 72 32 43. Cet hôtel deux étoiles, donnant sur l’anse du Diben, propose des chambres simples mais propres et confortables. Double à partir de 69 € la nuit. On recommande fortement le restaurant de l’hôtel (L’Abbesse), qui sert une succulente cuisine gastronomique à prix doux, à base de produits frais et locaux. Menu entrée-plat-dessert : 31 €.
- Hôtel de Carantec : 20, rue du Kelenn, Carantec, tél : 02 98 67 00 47. Construit en 1925, l’hôtel quatre étoiles offre une vue magnifique sur la mer et la plage du Kelenn. Les chambres (au nombre de 12) sont spacieuses, et la déco sobre. Service de qualité. Double à partir de 120 € la nuit.
- Chez Janie : 8, rue Gambetta, Roscoff, tél : 02 98 61 24 25. Propriétaires des lieux depuis 3 ans, Christelle et Michel Perzinsky aiment leur métier, et ça se voit. On est bien accueilli, dans cet hôtel situé au cœur de Roscoff, tout près du port (pratique pour embarquer vers l’île de Batz). Chambre double à partir de 69 € la nuit. Et côté restauration, c’est aussi très bon, notamment les plateaux de fruits de mer (à partir de 36,50 €). Menus : 26 € ou 39 €.
- La Résidence des Artistes : 14, rue des Johnnies, Roscoff, tél : 02 98 69 74 85. Dans cet hôtel très bien situé au centre de Roscoff, on séjourne dans des chambres modernes et confortables. Accueil sympathique. Possibilité de louer une place pour garer son vélo au sous-sol. Chambre double à partir de 79 € la nuit.
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Où manger ?
- Hôtel du Port : 5, place du Port, Locquirec, tél : 02 98 15 32 98. Une très bonne adresse sur le port de Locquirec. La cuisine est colorée et savoureuse, et les produits frais (notamment la pêche du jour). Le midi, deux formules : entrée-plat ou plat-dessert pour 17,50 €, entrée-plat-dessert-verre de vin pour 25 €. Aux beaux jours, on mange en terrasse.
- Crêperie le Ty Bihan : 26, place Charles de Gaulle, Morlaix, tél : 02 98 15 38 16. Dans cette crêperie en plein centre de Morlaix (face à l’office du tourisme), on déguste d’excellentes galettes et crêpes, gourmandes et généreuses. Ici, tout est local ou/et bio, et ça se sent ! Complète (œuf, jambon artisanal, tomme de vache) : 8 €. Le cidre bio vient de Roscoff ou de Crozon. Et l’accueil est d’une grande gentillesse. Une adresse à ne pas manquer si vous faites halte à Morlaix.
- La Table de Ty Pot : 5, place de la République, Carantec, tél : 02 98 69 80 08. Dans ce resto du centre de Carantec, le chef Yan Boel sert une cuisine raffinée, créative et joliment présentée. La déco, l’accueil et l’ambiance sont à l’avenant. Et les prix sont très raisonnables pour la qualité : 29 € la formule entre-plat-dessert, 24 € entrée-plat ou plat-dessert (19 € le midi). A faire !
- L’Effet Mer : plage de Sainte-Anne, Saint-Pol-de-Léon. Ce resto de plage très cool est éphémère (comme son nom l’indique). Installé dans des containers, il ouvre à la belle saison, d’avril à fin septembre (parfois aussi au mois d’octobre). Ici, les produits sont locaux (huîtres « Belles de Kalod », viande de la ferme du Guichou, les bières sont brassées par le patron...). Le soir, lors des apéros mix, l’ambiance chill est assurée par un DJ qui passe de l’électro, de la musique brésilienne ou encore du reggae.
- Le Bar du port : île de Batz. On y mange des moules-frites (à partir de 13 €), des huîtres bien fraîches (17 € les douze), des fish & chips (15 €), des burgers (à partir de 13 €), ou encore des planches à partager (16 €), face à la mer. L’ambiance est conviviale, et l’accueil vraiment sympa.
Où déguster des huîtres ?
L’Atelier de l’huître : chemin du Toëno, Trébeurden. Dégustation d’huîtres creuses locales (par 6) : 9,80 € les N°3, 10,80 € les N°2, 11,80 € les N°1. Servies avec un verre de vin blanc et des toasts au beurre de Guérande. Produites par des ostréiculteurs passionnés, les huîtres sont excellentes. Une belle découverte.
Texte : Olivia Le Sidaner
Mise en ligne :