Le Finistère Sud, du cap Sizun au Pays bigouden

Le Finistère Sud, du cap Sizun au Pays bigouden
Panorama depuis le phare d'Eckmühl © alexanderkonsta - stock.adobe.com

Ce sont les Romains qui lui ont donné son nom, Finis terrae. Le « bout du monde » disent les Bretons (Penn-ar-Bed). Le colossal éperon de granit du cap Sizun est une forteresse assiégée, étrave mutilée par un océan caractériel, pont noyé d’embruns.

Ce pays de tempêtes se compose de falaises homériques, de légions d’écueils, de creux terrifiants (10 m), de brouillards difficilement percés par l’éclat des phares les plus puissants. Mais, la belle saison revenue, l’étau des rochers s’entrebâille sur des criques émeraude aux poches de sable miraculeuses. Les goélands criaillent dans l’azur revenu et l’on respire à poumons grands ouverts.

Voyage dans le Finistère Sud, du cap Sizun au Pays bigouden, à la rencontre d’une Bretagne déchaînée.

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Douarnenez, tout pour la pêche

Douarnenez, tout pour la pêche
Port du Rosmeur © guitou60 - stock.adobe.com

Repliée tout au fond de sa baie, au flanc d’une courte ria, Douarnenez ne vit que pour la mer. Les Romains, déjà, avaient aménagé des usines à garum et salaisons aux Plomarc’h. Avec la Révolution industrielle, la ville commença à mettre les sardines en boîte. Les hommes au large, les femmes aux usines. Leur coiffe prit alors le nom de penn sardin – tête de sardine…

Les bonnes années, le port du Rosmeur vit débarquer jusqu’à un milliard de ces petits poissons, emboîtés et distribués ensuite dans le monde entier. Vers 1900, les bancs s’épuisèrent… Des 32 conserveries de l’âge d’or, seules 3 demeurent, dont la Maison Wenceslas Chancerelle (Connétable), la plus ancienne du monde (1853) encore en activité !

Au fait :  savez-vous ce qu’est un puxisardinophile ? Un collectionneur de boîtes de sardines, pardi ! On dit aussi clupéidophile. Boîtes vides ou pleines ? À vous de choisir.

Port-Rhu © Pascale Gueret - stock.adobe.com

Toujours industrieux et populaire, Douarnenez demeure un port de pêche actif – le septième de la façade atlantique et l’un des premiers pour le poisson frais (non congelé à bord).

Le souvenir des heures glorieuses est entretenu sur le site de l’ancien chantier naval de Port-Rhu, dont le bassin à flot est devenu Port-musée. Les vieux bateaux de travail, chaloupe sardinière, bateau-phare rouge vif, caboteur norvégien et autre remorqueur y côtoient de belles embarcations venues d’autres coins du monde et des expositions retraçant la vie bien iodée de ces contrées.

Tous les deux ans, Temps Fête met ces vieux gréements à l’honneur et bien d’autres également, venus pour certains d’autres océans.

Bon à savoir : Les Fêtes maritimes de Douarnenez sont prévues du 23 au 25 juillet 2021. Plus inattendu ? La 7e édition de Ça cartonne, une course de bateaux en carton, aura lieu les 12 et 13 juin !

Les secrets du cap Sizun

Les secrets du cap Sizun
Pors-Péron © Aurélien Antoine - stock.adobe.com

À l’ouest de Douarnenez, le flanc nord du cap Sizun peint un tableau de landes rases dévalant vers une succession de pointes rocheuses baignées d’écume. Quelques maisons éparses veillent, dos aux champs et fenêtres sur l’océan. À Kériolet, à l’abri des regards, un vieux moulin restauré flanqué d’une colossale roue se cache dans un sous-bois, à l’orée de la pointe du Millier et de son modeste phare aux airs de maison de garde-barrière.

Ici et ailleurs, le ressac, à force d’obstination, s’est frayé un chemin, roulant de pesants galets et déchiquetant la roche en étincelles de sable, révélées par la marée. Ainsi à Pors-Péron, plage délicate en forme de large écaille, que survole le sentier côtier. Ainsi à Pors Trez, à Lesven, à Pors Théolen (cale), tout aussi petites, tout aussi sublimes, tout aussi désertes.

La herse rocheuse prend de l’ampleur, se mue en falaises, atteignant jusqu’à 70 m de hauteur. Les pointes et les caps se multiplient – où, jadis, les Gaulois bâtirent des oppidums disparus. Sur la côte de Goulien, moutons et poneys Dartmoor pâturent dans le jaune des genêts nains et le violet des bruyères de la réserve du cap Sizun.

Et, sur le littoral même, souligné d’îlots, parois et pelouses maritimes font une pouponnière extraordinaire pour les oiseaux marins. La mer d’Iroise fournit le couvert et, au printemps, l’air s’emplit de criaillements des goélands, mouettes, fulmars boréals, cormorans huppés et guillemots de Troil. Les rares craves à bec (et pattes !) rouge nichent dans les grottes marines.

Au bout du monde, la pointe du Raz

Au bout du monde, la pointe du Raz
Chapelle Saint-They © hardyuno - stock.adobe.com

À la pointe du Van, il y a du vent. Beaucoup de vent. Ceux qui pique-niquent sur les grosses tables de bois du Pilleur d’Épaves voient d’ailleurs souvent leur salade prendre la poudre d’escampette… Aucune végétation, ici, ne dépasse quelques centimètres.

En son enclos, une jolie chapelle trapue, encadrée au loin de deux fontaines sacrées, pleure les disparus en mer au-dessus du fracas du ressac, chœur offert aux rafales. Son patron, saint They, sonnait jadis la cloche lorsqu’un marin menaçait de périr sous les flots déchaînés, dit-on – à moins que ce ne fussent les bourrasques qui l’aient si souvent actionnée… Aux beaux jours, par mer calme, les fonds virent au turquoise, façon mers du Sud.

Pointe du Raz © Miloslav Doubrava - stock.adobe.com

De là, le sentier des douaniers (GR34) déboule rapidement sur la vaste parenthèse sableuse de la merveilleuse baie des Trépassés, dont les surfeurs ont fait leur paradis. Les autres doivent se garder de ses rouleaux qui s’ébrouent sans discontinuer.

À pied toujours, on progresse entre ciel et mer, à flanc de falaise, tête rentrée dans les épaules dès que le souffle du noroît, porteur d’ondées glacées, succède au kornog. Une petite heure plus tard, le sémaphore de la pointe du Raz est en vue, puis la statue de Notre-Dame-des-Naufragés, protectrice des marins.

On croit souvent que la Bretagne s’achève ici. Il s’en faut de peu, mais la pointe de Corsen, au nord de Brest, est un peu plus avancée ! Face au soleil couchant, le site, débarrassé des constructions qui l’encombraient, a été rendu à la nature.

Ports de poche en Finistère

Ports de poche en Finistère
Feunteun-Aod © Bernard 63 - stock.adobe.com

Au sud du cap Sizun, jusqu’à Audierne, deux rares baies sablonneuses adoucissent la côte minérale : l’Anse du Loc’h (bardée d’algues) et la belle plage de Saint-Tugen.

Partout ailleurs, la roche domine encore, copieuse, rigide, cassante. Pêcher ici n’a jamais été aisé. Pour se mettre à l’eau, les hommes ont dû se montrer ingénieux. Un peu moins de houle ? Un peu moins de vent ? Voilà l’endroit où aménager un port-abri. À Bestrée, au pied de la pointe du Raz, il a suffi d’un long doigt de roche protecteur pour créer un havre dans une écharde de mer.

Ultime abri avant le grand large. On y embarqua pour l’île de Sein jusqu’à ce que deux canots chavirent… Les gardiens de phares firent de même. Un treuil fut installé qui permet encore, lors des tempêtes, de hisser les barques à l’abri des lames.

Mieux protégée des rugissements marins, Feunteun-Aod doit son nom à une « fontaine du rivage » où les caboteurs venaient s’approvisionner en eau potable. On y pêcha d’abord la morue, exportée jusqu’en Espagne, julienne, congre et lieu, séchés à même la falaise. Depuis les années 1930, les embarcations se rangent sur un replat à côté de cabanons, en hauteur, et descendent à l’eau par une longue rampe, treuil aidant.

Même disposition à Pors Loubous, médiocrement protégé par une digue avalée par les vagues dès que le vent forcit… Quant à Pors Tarz, à l’anse jonchée de galets gros comme des œufs de dinosaure, on y aménagea un vivier pour entreposer les prises des caseyeurs, araignées et crabes au premier chef.

Pont-Croix l’intemporelle

Pont-Croix l’intemporelle
Pont-Croix © shorty25 - stock.adobe.com

Les côtes attirent comme un aimant, laissant souvent l’intérieur des terres vide. Au cœur du cap Sizun, la Cité de Caractère de Pont-Croix, perchée sur un haut tertre naturel dominant l’étroite vallée du Goyen, fait partie de ces belles oubliées du tourisme de masse.

Le vol des hirondelles et les battements de cœur de Notre-Dame-de-Roscudon (13e-14e s) rythment la vie du vieux centre, ciselé de ruelles pavées en pente, fleuries de rosiers grimpants et de valérianes roses. L’église, bardée de granit, se présente au monde par un extraordinaire portail gothique flamboyant, de hautes baies lumineuses aux influences anglaises et une tour massive et moussue qui dit bien la quantité de pluie qui tombe ici. Sous sa voûte aux lambris étoilés se cache un chœur aux sablières sculptées et une tribune aux dragons.

Maison du Marquisat © Hans-Martin Goede - stock.adobe.com

Rue de la Prison, le joli escalier à vis de la maison noble du Marquisat (15e s) fait honneur à la famille des Rosmadec, grands féodaux descendant des comtes de Cornouaille et seigneurs des lieux. Un petit musée de la vie locale y a été agréablement aménagé, qui ramène au temps de l’araire, des lits clos, du rouet et de la chicorée Leroux.

Encadrée de tilleuls, la toute provinciale Place de la République se partage entre parking, boulodrome et terrasses de café. La vie s’y prend du bon côté, avant de dévaler l’entonnoir de la Grande-Rue-Chère, bordée de vieilles demeures au charme intact, qui rejoint le Goyen, sinuant dans sa verte vallée. De grands pins invitent là à un pique-nique.

Pays bigouden, dans les pas du Cheval d’orgueil

Pays bigouden, dans les pas du Cheval d’orgueil
Ruines de Languidou © charlie - stock.adobe.com

L’échancrure de Pors Poulhan, port-abri protégé par deux digues en épi, marque une sorte de frontière : ici débute le Pays bigouden, pays de terriens étrangers à l’opulence, arrimés à leurs champs détrempés d’embruns – adossés à des côtes redevenues horizontales.

L’arbre est rare ici, courbé par le vent, supplanté par la résilience et l’attachement aux racines. Les vieux fours à goémon (brûlé pour façonner des pains de soude), les moulins de Tréouzien, les chapelles tassées sur elles-mêmes, les ruines de Languidou et d’autres églises décapitées durant la révolte des Bonnets Rouges, les calvaires usés témoignent d’une vie rude et fruste, juste adoucie par les gâteries bien beurrées des biscuiteries artisanales…

Au bourg de Pouldreuzic (lieu de naissance des pâtés Hénaff !), la maison natale de l’écrivain bretonnant Pierre-Jakez Hélias renforce ce sentiment d’austérité et de fragilité.

Baie d'Audierne © synto - stock.adobe.com

Soulignant le fond de la baie d’Audierne sur 30 km, un long croissant de sable, de dunes, de gravier et de galets forme un cordon protégeant une zone humide de loc’hs (étangs côtiers), de paluds (marais) et de roselières qui devrait bientôt voir naître une réserve naturelle de 1 450 ha. La fauvette des marais niche à l’étang de Trunvel, parmi des centaines d’espèces.

L'Atlantique déferle ici en vagues longues et régulières, particulièrement propices au surf et au kitesurf. Rendez-vous est donné, notamment, à la pointe de la Torche, connue de tous les amateurs de glisse – mais aussi de ceux de char à voile. Vent oblige.

Le saviez-vous ?

Arrimé aux dernières côtes rocheuses au sud d’Audierne, le site du Menez Dregan ramène loin en arrière. Au Néolithique, lorsque furent bâties sa nécropole et son allée couverte – parmi les mieux conservées du Finistère. Et même au Paléolithique, si l’on en croit les traces de présence humaine découvertes dans la grotte voisine, parmi les plus vieilles d’Europe (465 000 ans). C’est Homo heidelbergensis, ancêtre probable de l’homme de Neandertal, qui aurait vécu en ces lieux. Maîtrisant déjà le feu, il chassait probablement l’éléphant !

Le Guilvinec : au nom du poisson

Le Guilvinec : au nom du poisson
Le Guilvinec © papinou - stock.adobe.com

À Penmarc’h, l’altier phare d’Eckmühl dresse les 66 m de sa coiffe bigoudène vers le ciel. Corps de kersantite, placage d’opaline, plafond de marbre bleu, rien ne fut trop beau pour lui. Mer à l’ouest. Mer au sud. Les 290 marches avalées, le panorama est imprenable.

Au petit matin, le faisceau blanc d’Eckmühl guide encore les navires à bon port (de pêche). Ils se multiplient à vue d’œil le long du trait de côte : après Saint-Guénolé, se détachent Le Guilvinec (1er port de pêche artisanale français et 3e en tonnage débarqué), Lesconil, puis Loctudy. Les hommes en ciré jaune vont et viennent.

Au retour des bateaux, à l’aube ou l’après-midi (vers 16 h 30), poissons bleus (maquereau, sardines, anchois, congre, lamproie…), lotte, langoustines et autres crustacés s’échangent dans l’ambiance fébrile des criées – à chacune sa spécialité. Près du quart du poisson frais français débarque ici et, malgré la crise du secteur, près de la moitié de la population du coin vit encore plus ou moins directement de la mer.

Au Guilvinec, le centre d’interprétation Haliotika s’est logiquement donné pour mission de présenter les métiers de la pêche. Des visites de la criée sont proposées le matin (pêche hauturière), l’après-midi (pêche côtière) et même côté coulisses !

Bon à savoir

À Kérity (Penmarc’h) et Lesconil, les particuliers peuvent acheter directement leur poisson frais auprès des pêcheurs professionnels, aux points de débarquement prévus.

Fiche pratique

Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos utiles dans le Routard Bretagne Sud en librairie 

Pour préparer votre voyage, consultez notre guide en ligne Bretagne

Consulter également le site officiel Finistère Tourisme

Comment y aller ?

En train : liaisons quotidiennes Paris-Quimper en TGV. 4 h 30 de trajet

En avion : Quimper est relié à Paris et d’autres aéroports français par Air France

Par la route : Douarnenez est à environ 2 h 45 de route de Nantes et Rennes par voie express gratuite, 6 h de Paris.

Lire également notre reportage En Cornouaille, le Finistère côté Sud

Visiter les conserveries

À Douarnenez, si la conserverie Petit Navire est fermée au public, celle de Connétable-Chancerelle dispose d’une boutique. Mieux encore : hors période de Covid, la conserverie artisanale Kerbriant propose des visites guidées (gratuites), à 9 h 30 et 11 h en juillet-août ; et le reste de l’année durant les vacances scolaires, sur réservation. En attendant, l’entreprise propose un service click & collect (lun-ven 9 h-12 h, 14 h-17 h).

On trouve à Saint-Guénolé deux conserveries ouvertes à la visite l’été, en temps normal : Océane Alimentaire (boutique ouv lun-ven 10 h-18 h) et La Compagnie Bretonne (boutique lun-ven 9 h-13 h, 14 h-18 h).

Où dormir ?

- Camping de la Baie : Lescleden, Cléden-Cap Sizun ; camping.de.la.baie@orange.fr. Ce discret petit camping de campagne, tenu par la sympathique Christine (et sa mère), n’est qu’à quelques enjambées de la baie des Trépassés. Les habitués adorent.

- L’Auberge du Fumoir d’Ar-Men : 16, Kerhuret. On aime autant les 5 belles chambres de caractère que le repas du soir, mettant toujours au moins en scène les poissons fumés sur place au bois de hêtre.

- Kom’Home : 3, rue de la Prison, Pont-Croix. Florence et Olivier ont bourlingué en famille autour du monde avant d’ouvrir cette auberge de ville conviviale partagée entre chambres cosy évoquant leur voyage et bar réinventé autour d’assiettes de tapas.

- Naéco Audierne : bois de Loquéran, Audierne. Perché sur un coteau boisé, à distance du centre, très au calme, le lieu se partage entre camping ombragé, cabanes, dortoirs et chambres privées impeccables de style scandinave.

- Keraluic Camping vert et gîtes : Keraluic, Plomeur. Chambres, studios, camping dans un vaste jardin fleuri, tout est bien, ici – et calme.

- Bigouden Backpacker : 9, rue Albert Pochat, Treffiagat. Les surfeurs et randonneurs apprécient cette AJ bon enfant et bien tenue à l’esprit voyageur.

- Maison d’Hôtes Cap Ouest : 7, place Dixmude, Le Guilvinec. Dans une belle bâtisse couverte de vigne vierge, 5 chambres douillettes et un accueil génial.

- Hôtel de Loctudy : 19, rue du Port, Loctudy. Accueil charmant d’Alain, cadre cosy, literie de qualité, prix contenus, que demander de plus ?

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Où manger ?

- Les Filets bleus : 17, quai du Petit-Port, Douarnenez. Face au port du Rosmeur, on trinque en terrasse, on partage un « frichti du soir » (frais et local), on chante parfois.

- Le Galion : Le Loc’h, Plogoff. On oublie vite le bord de route lorsque les galettes arrivent dans l’assiette. Celle à la saucisse de Molène est divine.

- La Caravane Bleue : plage des Capucins, Audierne. Ce sympathique food-truck, au poste d’avril à septembre, prépare certaines des meilleures crêpes de la ville !

- Les Bouchons : 24, rue Guesno, Audierne. Demeure du 18e s, discrète courette ombragée pour l’apéro, salles à l’ancienne, le lieu regorge d’un charme authentique, renforcé par l’excellente cuisine des patrons belges, précis et sympathiques.

- Crêperie Tachen Ar Groas : à Tachen Ar Groas. Dans ce hameau isolé près de Plonéour- Lanvern, la maison, plébiscitée, joue à fond la carte (courte) des produits locaux.

- Le Poisson d’Avril : 19, rue de Men-Meur, Le Guilvinec. Pas de farces et attrapes ici, mais du poisson de compétition et des viandes du terroir apprêtés sur des notes créatives. En prime : des chambres avec terrasse et vue mer.

- Crêperie du Ster : 1, rue des Sables-Blancs, Loctudy. Les habitués y convergent pour les excellentes galettes, les sauces maison et le service efficace et souriant.

Texte : Claude Hervé-Bazin

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