Balades dans Lisbonne : l’essentiel en 8 étapes

Balades dans Lisbonne : l’essentiel en 8 étapes
© SeanPavonePhoto - stock.adobe.com

L’Alfama, Belem, le Bairro Alto, les azuleijos et la ginjinha… On ne compte plus les raisons de revenir à Lisbonne pour arpenter les rues de cette ville qu’on adore et qui nous a manqué après des mois de pandémie.

Partons explorer les rues et les quartiers de Lisbonne, à travers des lieux et des atmosphères qui font la magie de la capitale portugaise.

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L’Alfama, l'âme de Lisbonne

L’Alfama, l'âme de Lisbonne
Alfama © MagdalenaPaluchowska - stock.adobe.com

Après s’être tu de longs mois, le cri déchirant du fado résonne à nouveau entre les ruelles emberlificotées de l’Alfama. Amarré au pied de la colline du château de São Jorge, lieu de naissance de la ville, ce quartier populaire tout en escaliers et en placettes secrètes en est venu à incarner l’âme de Lisbonne – au risque de la perdre devant l’afflux des visiteurs…

Mais ces jours-ci, les travessas aux pavés de guingois et les becos (impasses) ne menant nulle part ont retrouvé leur sérénité. Les chats sommeillent à nouveau tranquillement dans ce dédale hérité d’une médina arabe – peu à peu modifiée par la reconquête chrétienne de l’an 1147. On y souffle certes toujours autant à force de monter et de descendre…

Fado © malajscy - Adobe Stock

À quelques pas du Tage, en attendant le soir, le musée du Fado retrace l’épopée du blues lisboète, né dans les bas-fonds, entre bars de marins, bars d’ivrognes et bordels. La première des fadistes, La Severa, maîtresse de Dom Francisco de Paula Portugal e Castro, comte de Vimioso, fut elle-même prostituée dans ses jeunes années, avant de donner vie au fado dans un minable cabaret du proche quartier de la Mouraria, puis de décéder de la tuberculose à l’âge de 26 ans, en 1846…

Plus qu’une musique, le fado est une histoire de tragédies personnelles. Le fado, c’est le fatum, le destin. L’amour – souvent déçu –, la jalousie, le chagrin, les disparus, un âpre quotidien, la langueur du saudade. L’exil aussi.

Château de São Jorge, vigie de Lisbonne

Château de São Jorge, vigie de Lisbonne
Château de São Jorge © basiczto - stock.adobe.com

Nul roi n’y habitait. Nul palais n’y siège. Perché sur la plus importante des 7 collines de Lisbonne (la capitale portugaise est bien aussi éternelle que Rome), le château de São Jorge était avant tout une enceinte, destinée à héberger des troupes et à veiller sur la ville. On pouvait s’y réfugier, si nécessaire, lors d’attaques ennemies ou de pirates.

On y monte par rituel. Pour la vue, notamment. Depuis la large terrasse encadrée de pins et d’oliviers jouxtant l’entrée, le regard plonge, d’un côté, sur la valse de toits roux de l’Alfama et, de l’autre, sur la ville basse (Baixa) – restructurée en droites lignes après le séisme qui ravagea Lisbonne en 1755, tuant près du quart de sa population.

À l’intérieur de la première enceinte s’en dresse une seconde, accumulant les tours crénelées et les hauts murs renfermant quelques arbres. Il faut, ici, se hisser sur le chemin de ronde, pour mieux saisir le caractère de nid d’aigle du château. Au risque du vertige.

Cathédrale de Lisbonne (Sé) © TTstudio - stock.adobe.com

Après, il sera temps de se laisser glisser au fil de la pente pour retrouver le parvis de la rustique , Santa Maria Maior, la cathédrale de Lisbonne, barricadée depuis huit siècles derrière ses deux fortes tours. Il fallait bien cela, sans doute, pour repousser les convoitises…

Dans l’ancienne salle du chapitre devenue trésor, à côté d’un trône liturgique encadré d’éventails en plumes d’autruche, est conservé un fabuleux ostensoir en or de 17,2 kg, enchâssé de 4 120 pierres précieuses. Cinq policiers en armes veillent sur lui, désormais, lorsqu’il quitte sa cage vitrée pour les grandes cérémonies !

Les plus beaux panoramas de Lisbonne

Les plus beaux panoramas de Lisbonne
Mirador de Santa Luzia © errepiphotos - stock.adobe.com

On ne vient pas à Lisbonne si l’on n’aime pas les panoramas : les collectionner fait même partie des principales activités ! Quel est le plus beau ?

Au cœur de l’Alfama, l’incontournable mirador de Santa Luzia, festonné de bougainvillées et prolongé par une romantique galerie voutée, est assurément le plus instagramable…

Tram n° 28 © grzejnik1981 - Fotolia

Il y a plus haut encore, mais le mythique tram n° 28 (jaune poussin) règle bien des problèmes. En quelques minutes, il atterrit largo da Graça, à deux pas d’une blanche église cachant un noyau d’un baroque très théâtral. L’essentiel est devant : une divine terrasse panoramique ombragée par les pins, où s’est installé un kiosque – sympathique tradition lisboète.

On s’y oublie volontiers à l’heure du couchant, un verre en main… à moins de pousser, plus haut encore, jusqu’au mirador de Nossa Senhora do Monte, toisant à la fois la colline du château et l’Alfama, la Mouraria et la ville basse. Notre préféré.

Monastère de São Vicente de Fora © reichhartfoto - stock.adobe.com

Moins connu, il y a aussi le point de vue (sur le port, surtout) qu’offre le toit-terrasse du monastère de São Vicente de Fora, arrimé aux portes de Graça et de l’Alfama – jadis hors les murs.

Sous son austère carapace de pierre bat un cœur chrétien drapé de ses plus beaux atours : une sacristie aux marqueteries de marbre et des azulejos à ne plus savoir qu’en faire, tapissant les murs des salles, des deux cloîtres, les escaliers et jusqu’aux paliers ! Aux thèmes religieux font écho la reconquête de la ville sur les Arabes et, au 2e étage, une invraisemblable série de 38 panneaux illustrant les fables de La Fontaine.

Concours d’azulejos

Concours d’azulejos
Eglise - Convento da Madre de Deus © sforzza - stock.adobe.com

Pas facile de rejoindre à pied le Musée des Azulejos, exilé aux marges du quartier périphérique brouillon de Xabregas… Mieux vaut prendre le bus (n°759). Il s’arrête juste devant l’ancien convento da Madre de Deus, fondé il y a plus de cinq siècles (1509) par la reine Leonor – retirée à proximité, dans un palais aujourd’hui disparu, après le décès de son royal mari. Elle y passa de longs mois en tenue de nonne, dit-on.

Derrière le fouillis de palmiers et de bougainvillées nappant la façade fatiguée, se cachent d’authentiques trésors. Le grand cloître d’origine et les salles attenantes servent aujourd’hui de cadre à la plus belle collection de carreaux de faïence du pays. Les plus anciens, portant encore de simples motifs géométriques ou floraux, remontent au 15e s.

 Au 17e s, déjà, la concurrence hollandaise et l’influence chinoise avaient poussé les fabricants portugais à innover : ils réalisaient désormais des compositions entières sur azulejos – sujets religieux, mais aussi profanes, comme ces adorables biches de la salle 6.

Au fond, l’église et son bas-chœur (une sorte d’antichambre) éblouissent par leur profusion de bois dorés baroques et d’azulejos bleu et blanc – que l’on retrouve au haut-chœur et dans la chapelle de Saint-Antoine attenante, aux parquets de bois brésilien. Rien ne fut trop beau pour le sanctuaire.

Reste à découvrir le plafond mozarabe de la chapelle Leonor et l’adorable claustrim, un tout petit cloître sur deux étages, typique du style manuélin, apparu dans le sillage des découvertes réalisées par les navigateurs portugais aux 15e et 16e s.

Monastère des Hiéronymites à Belém : le triomphe de l’art manuélin

Monastère des Hiéronymites à Belém : le triomphe de l’art manuélin
Mosteiro dos Jerónimos © nmann77 - stock.adobe.com

Il ne faut que 8 min de train, depuis la gare de Cais de Sodré, pour atteindre Belém. C’est là, à quelques pas du Tage, face à des jardins où les jacarandas pleurent des fleurs violettes, que se dresse le plus bel édifice manuélin de Lisbonne : le monastère des Hiéronymites (mosteiro dos Jerónimos).

Miraculeusement épargné par le tremblement de terre de 1755, le sanctuaire, classé au Patrimoine mondial, doit tout aux découvreurs portugais de l’âge d’or. Il a d’ailleurs été édifié à l’emplacement d’une chapelle où prièrent Vasco de Gama et ses hommes avant de partir en quête de la route des Indes (et de la trouver), en 1497.

Cloître - Mosteiro dos Jerónimos © jonathan powell/EyeEm - stock.adobe.com

Dans l’église, le catafalque de l’explorateur fait face à celui de Luís de Camões, grand Portugais, grand poète, qui chanta les exploits de ces héros dans Les Lusiades, cimentant le destin du Portugal à celui de ses grands voyageurs par-delà les mers. Au-delà, la nef s’ouvre sous une voûte spectaculaire, aux piliers sculptés formant palmeraie.

Le cloître, plus qu’un cloître, est un manifeste. Une dentelle de pierre merveilleusement ciselée, dont toutes les colonnettes, tous les arcs aériens convergent pour raconter une histoire hors du commun.

 Il y a là – et dans tout le monastère –, beaucoup de gothique, un peu de roman, des soupçons d’art oriental et une profusion de motifs empruntés à gauche et à droite : des cordes nouées évoquant les navigations au long cours, des ancres, des proues stylisées de caravelles, des fleurs, des animaux mystérieux – auxquels les récits de marins, toujours prompts à l’exagération, ont ajouté pattes, cornes et attributs fantastiques.

Belém, royale et ouverte sur le large

Belém, royale et ouverte sur le large
Torre de Belém © valeryegorov - stock.adobe.com

Belém, c’est un voyage dans le temps, aux sources de la grandeur portugaise et de l’époque où ce tout petit royaume régnait, par droit divin, sur la moitié des mers du monde. L’emblématique torre de Belém, plantée face au rivage, les pieds dans l’eau, témoigne encore des nombreux mouvements de navires qu’elle contrôlait avec application.

Dans des dépendances du monastère, le museu de Marinha s’en souvient aussi avec nostalgie et s’attarde, en outre, sur une période postérieure : on y découvre les plus belles galères royales des 17e et 18e s, propulsées par quelque 80 rameurs !

Un peu plus loin, c’est un autre mode de transport qui est à l’honneur… Au museu nacional dos Coches, aux côtés de quelques chaises à porteurs, malles postales et berline carcérale, sont exposés d’incroyables carrosses des 16e au 18e s.

Résidence du Président de la République © Mariangela - stock.adobe.com

Les plus fous, conçus pour la pléthorique délégation portugaise envoyée rencontrer le Pape à Rome (315 voitures !) en 1716, sont de véritables retables portatifs, tout de bois et d’or, avec groupes sculptés allégoriques et symboles du zodiaque sculptés sur les moyeux des roues !

Entre les deux musées, l’ex-palais royal, devenu résidence du Président de la République, ne se visite évidemment pas (mis à part un affligeant petit musée de cadeaux officiels…). On se retrouve devant, en revanche, le 3e dimanche du mois (à 11 h), pour assister, au son du clairon et de la fanfare (à cheval !), à l’une des plus spectaculaires relèves de la garde du monde. Pas moins de 160 gardes casqués (et leurs chiens !) y participent.

Lisbonne contemporaine au Parque das Naçoes

Lisbonne contemporaine au Parque das Naçoes
Télécabine - Parque das Naçoes © saiko3p - stock.adobe.com

À force d’explorer quartiers traditionnels, palais et musées (il y en a beaucoup d’autres !), on pourrait finir par croire Lisbonne figée dans son glorieux passé… Loin s’en faut. Régulièrement, la ville secoue le joug de ses années pour se réinventer.

Plus grand projet de la fin du dernier millénaire, le quartier du Parque das Naçoes est entièrement sorti de terre, au nord-est de la ville, pour l’exposition universelle Expo98. Il s’agissait de démontrer le dynamisme retrouvé du Portugal, désormais pleinement européen.

C’est ainsi qu’ont vu le jour, sur 300 ha, logements, sièges d’entreprises, centre commercial, grandes avenues, casino, gigantesque Foire Internationale de Lisbonne (pour les congrès), jardins bien disciplinés et… télécabine survolant le Tage, sur 1,2 km ! Une grande gare interurbaine a même été conçue dans un style futuriste imprégné de références au gothique éternel, imaginé par le grand architecte espagnol Santiago Calatrava.

Pavilhão de Portugal © PUNTOSTUDIOFOTO Lda - stock.adobe.com

Deux des pavillons de l’Expo98 sont restés : l’Atlântico, en forme de coquillage elliptique (désormais salle de concerts) et le Pavilhão de Portugal, dont l’aspect massif contraste avec la légèreté apparente de son incroyable voile de béton incurvée, longue de 65 m !

Les enfants lui préfèrent sans hésiter l’étrange bâtiment flottant au-delà, sorte d’îlot métallique amarré dans un bassin de radoub réapproprié : l’Océanarium. Pièce maîtresse de l’Expo98, consacrée aux océans et à leur protection, il abrite ce qui reste de l’un des plus grands aquariums d’Europe, où cohabitent requins, raies et étrange mola mola.

Lisbonne branchée et nocturne : Bairro Alto, Cais do Sobré, LX Factory

Lisbonne branchée et nocturne : Bairro Alto, Cais do Sobré, LX Factory
Quartier de LX © sforzza - stock.adobe.com

Le neuf naît souvent du vieux. Près des anciens Docks (Docas) devenus l’un des hauts lieux de la nuit lisboète (en attente de réouverture depuis la crise du Covid19), le quartier de LX Factory se terre sous les enjambées du colossal puente 25 de Abril – le Golden Gate portugais, jeté au-dessus de la mer de Paille en 1966.

Est-ce un quartier, d’ailleurs ? Une idée, plutôt. Une ancienne friche industrielle réappropriée au monde actuel. D’abord investi par designers et alternatifs de tous poils, le lieu, résumé à deux ruelles partageant la même adresse, s’est mué en zone trendy, avec ses magasins décalés, sa librairie aux murs de 10 m et ses bars (habituellement) festifs. Le Covid a calmé Elchiche (LX), mais ne l’a pas tué !

Pink Street © badahos - stock.adobe.com

Même constat à Cais do Sobré. Sur la Pink Street, QG des noceurs discrètement glissé sous le pont de la rua do Alecrim, les jeunes sont revenus en terrasse. Les bars y retrouvent des couleurs, seules les boîtes restent fermées. Les riverains ne s’en plaignent pas !

Plus haut, dans le Bairro Alto, c’est la même chose. Dans la journée, les vieilles ruelles du quartier sont engourdies sous le soleil. Puis, dans l’après-midi, quelques portes anonymes commencent à s’ouvrir. Une boutique émerge. Un bar bientôt. Puis d’autres.

Au Jam Club, les jam sessions sont de retour. Au ZDB, le bar alternatif de l’étage a retrouvé ses fidèles. Et la terrasse trendy du Park Bar, plantée au sommet d’un parking de 7 étages, bruisse à nouveau. Comment survivre au Covid ? Simple : il a suffi d’avancer l’heure de l’apéro.

Fiche pratique

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Comment y aller ?

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Bonnes adresses

- The Independente Hostel : rua de São Pedro de Alcântara, 81. M. : Restauradores ou Baixa-Chiado. Dortoirs (6-12 lits) 15-40 €/pers ; double env 150 €. Une AJ privée installée dans l’ancienne résidence de l’ambassadeur de Suisse ! Dortoirs avec sanitaires à l’étage et des doubles tout confort, avec salle de bains. Bon resto au rez-de-chaussée et bar sur le toit.

My Story Hotel Tejo : rua Condes de Monsanto, 2. M. : Rossio. Doubles 80-177 €. Un hôtel bien situé, installé dans une ancienne bâtisse renovée avec soin. Chambres spacieuses et confortables, excellent accueil et bon rapport qualité prix.

- Duetos da Sé : travessa do Almargem, 1 B/C. Tlj sauf mer 16 h-1 h. Plats 10-16 €. Entrée concert : 5 €. Cuisine portugaise savoureuse et bonne carte des vins. Excellente programmation musicale.

- Time Out Market : av 24 de Julho. Dans l’enceinte du Mercado da Ribeira. Tlj 10 h-minuit (2 h jeu-sam). Sous une somptueuse halle de verre et d’acier, cet endroit hors du commun regroupe la fine fleur de la gastronomie portugaise avec des plats entre 7 et 15 €. Également plein d’autres stands pour déguster viande, fruits de mer, burgers, charcuteries, fromages, pâtisseries…

- Antiga Confeitaria de Belém – Pastéis de Belém : rua de Belém, 84-92. Tlj 8 h-23 h (minuit juil-sept). Réputé depuis 1837 pour sa succulente spécialité : les pastéis de nata ou pastéis de Belém, ces petits flans ronds lovés dans une délicieuse pâte feuilletée, saupoudrés de cannelle et de sucre glace. Très fréquenté, attendez-vous à faire la queue !

- LX Factory : juste en dessous du ponte 25 de Abril, des graphistes, créatifs, designers ont investi les lieux aujourd’hui surnommés « Lisbon Art District ». Boutiques, bars, restos, galeries et immense librairie.

- Park Bar : calçada do Combro, 58 ; 7º. Tlj sauf lun 13 h-2 h (20 h dim). Une adresse bien cachée... sur le toit d’un parking urbain ! Vue superbe sur les toits de la ville, DJs, cocktails et burgers à grignoter.

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Où écouter du fado ?

Attention, tous ne se valent pas ! Devant l’engouement des visiteurs pour le fado, beaucoup d’excès se sont développés au fil du temps : montant de consommation minimum exigé (souvent 30-50 €/personne), taxe de spectacle en sus (ou non), cuisine souvent insipide, voire médiocre, et néanmoins « obligatoire » pour pouvoir assister au spectacle… Et on ne vous parle pas de ces endroits où une chanson de 5 min entrecoupe 30 min de silence (de brouhaha, plutôt). En clair, il faut sacrément slalomer pour trouver une adresse à 100% satisfaisante – et qui ait rouvert ! En voici une, située non pas dans l’Alfama, mais dans le quartier plus central du Chiado : Fado ao Carmo, 52 rua da Condessa . Au menu : belle cuisine et belle musique.

Écoutez Road Trip Portugal, le podcast du Routard :

Texte : Claude Hervé-Bazin

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