En Ardèche, autour du mont Gerbier-de-Jonc

En Ardèche, autour du mont Gerbier-de-Jonc
Vue depuis le mont Gerbier-de-Jonc © Olivia Le Sidaner

Envie de nature sauvage, de petites routes sinuant à flanc de montagne, de vertes vallées et de plateaux venteux, ou encore de randonnées sur d’anciens volcans ou sur des sentiers filant à travers bois ? Le parc naturel régional (PNR) des Monts d’Ardèche est l’endroit parfait pour une déconnexion au cœur de paysages d’une grande variété.

Nous vous proposons une virée dans le nord-est du parc naturel, autour du célèbre mont Gerbier de Jonc (1 551 m), où se situent les sources de la Loire, mais aussi la ligne invisible de partage des eaux, qui s’écoulent d’un côté vers le bassin méditerranéen, et de l’autre vers le bassin atlantique.

De Jaujac au massif du mont Mézenc, où culmine le parc (à 1 754 m d’altitude), en passant par Antraigues-sur-Volane, Burzet ou encore le lac de Saint-Martial, vous découvrirez de superbes panoramas, des forêts, des cascades, des prairies, des rivières, des orgues basaltiques, mais aussi de pittoresques villages aux calades en pierre sèche, où les traditions et la culture ardéchoises sont bien gardées.

De quoi satisfaire aussi bien les randonneurs que les amoureux du patrimoine, sans oublier les amateurs de bons produits du terroir.

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Jaujac, porte d’entrée du parc des Monts d’Ardèche

Jaujac, porte d’entrée du parc des Monts d’Ardèche
Village Jaujac © Olivia Le Sidaner

En guise d’introduction, direction Jaujac, où se trouve la Maison du parc naturel régional des Monts d’Ardèche, installée dans le château de Rochemure (à 300 m à pied du parking situé près de l’église de Jaujac - ouverte de juin à septembre, ainsi que pendant les vacances de Pâques ou de la Toussaint). Vous y trouverez documentation et conseils avant de partir explorer le vaste territoire du parc.

Et pour vous mettre en jambe, vous pouvez commencer par le sentier « La coulée vive », au départ de la Maison du parc.

Le circuit vous permettra de découvrir Jaujac, charmant « village de caractère », avec sa grande place plantée de platanes et de marronniers et le Chastelas, le quartier médiéval, bâti sur un piton rocheux sur la rive gauche de la rivière Lignon.

Coulées basaltiques - Jaujac © Tanja Voigt - stock.adobe.com

Vous admirerez aussi des coulées basaltiques qui figurent parmi les plus belles d’Europe, et traverserez des paysages d’une grande variété : des prairies, une zone humide – paradis des libellules –, et une belle forêt de pins et de châtaigniers, sur le dernier volcan éteint du Vivarais : la Coupe de Jaujac, qui est le plus le plus jeune volcan d’Ardèche.

Le + de routard.com :

Au départ de la mairie de Jaujac, vous pouvez faire une autre belle rando : « Au cœur des orgues basaltiques de Jaujac » qui, comme son nom l’indique, vous permettra de découvrir les coulées basaltiques. Comptez environ 3h de marche pour cette boucle de 7,4 km.

Le mont Gerbier-de-Jonc, à la source de la Loire

Le mont Gerbier-de-Jonc, à la source de la Loire
Mont Gerbier-de-Jonc © Olivia Le Sidaner

Nul besoin d’aller à Rio pour grimper sur un pain de sucre : il suffit de monter sur le mont Gerbier-de-Jonc, le plus emblématique des sucs de l’Ardèche, ces anciens volcans péléens en forme de dôme. Pourquoi une telle célébrité ? Pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, c’est ici que se trouve la source de la Loire, ou plutôt devrait-on dire les sources de la Loire : « l’Authentique », « la Véritable », et « la Géographique », qui ne paient pas de mine mais donnent pourtant naissance au plus long fleuve de France. Ensuite, le mont Gerbier de Jonc marque la ligne de partage des eaux entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée.

Panorama depuis le mont Gerbier-de-Jonc © Olivia Le Sidaner

Enfin, ce qui impressionne sans doute le plus, c’est le panorama époustouflant qui s’offre depuis son sommet. Une vue qui se mérite : pour parvenir tout en haut, à 1551 m d’altitude, il vous faudra emprunter un itinéraire fléché escarpé et parfois acrobatique (comptez env. 25 minutes pour la montée).

Comme l’annonce le panneau placé au début du sentier, « certains passages sont techniquement difficiles » (avec des cordes, notamment). A déconseiller, donc, aux personnes sujettes au vertige ou pas très en forme. Inutile de préciser qu’il faut être bien chaussé (exit les tongs !).

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Le mont Gerbier-de-Jonc est l’un des endroits les plus touristiques d’Ardèche, alors en haute saison (juillet-août), ne vous attendez pas à être seul sur le sentier. Pour éviter de piétiner en file indienne, on vous conseille de faire l’ascension au petit matin. De belles randos sont aussi à faire autour du mont, où passe notamment le GR3.

De la ferme de Bourlatier à Burzet

De la ferme de Bourlatier à Burzet
Ferme de Bourlatier © Olivia Le Sidaner

A 5 minutes au sud du mont Gerbier de Jonc, on fait une première halte à la ferme de Bourlatier. La solide bâtisse, installée à 1 380 m d’altitude sur un plateau sauvage battu par les vents, a été construite au 17e s.

C’est un exemple remarquable de l’architecture des fermes de la montagne ardéchoise, avec ses épais murs de pierres, son immense étable aux piliers de basalte, sa charpente en forme de vaisseau retourné, typique des granges de la région, qui supporte une toiture en lauze de phonolithes (des dalles volcaniques locales) pesant pas moins de 150 tonnes ! Des expos de photos et d’art contemporain y sont organisées.

Burzet © Olivia Le Sidaner

A une demi-heure plus au sud, on fait une agréable balade dans les ruelles caladées du joli village médiéval de Burzet, qui possède un important patrimoine religieux (la chapelle Saint-Bénezet, la statue de la Vierge, et le calvaire aux 32 stations, unique en Europe).

Du centre, on monte jusqu’à la tour de l’horloge, qui a été érigée en 1906 sur les vestiges de l’ancien château féodal. De là-haut, la vue est superbe. C’est aussi un terrain de jeu sympa pour les amateurs d’escalade, qui ont 20 itinéraires à leur disposition.

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Entre Burzet et la ferme de Bourlatier, allez donc voir la superbe cascade du Ray-Pic, dont les chutes s’écoulent au milieu d’un ensemble d’orgues basaltiques, dans un écrin de verdure. Comptez env. 20 minutes de marche pour y accéder. Et sur la jolie route qui serpente sur les hauteurs, au cœur de la forêt, arrêtez-vous aussi au belvédère qui la surplombe pour l’admirer de loin.

Antraigues-sur-Volane, un village d’artistes

Antraigues-sur-Volane, un village d’artistes
Antraigues-sur-Volane © Criley - stock.adobe.com

Perché sur son piton rocheux d’origine volcanique, le pittoresque village cévenol d’Antraigues-sur-Volane domine les vallées de la Volane, de la Bise et du Mas. Sur la place, son cœur vivant, on se pose en terrasse en regardant les joueurs de pétanque.

On peut également aller visiter la Maison Jean Ferrat, un espace culturel créé en 2013 par son épouse Colette pour faire découvrir l’œuvre et les engagements du chanteur, mais aussi « porter le projet d’un lieu vivant, d’échange et de réflexion autour de la création musicale ». Jean Ferrat, qui s’était installé près d’Antraigues dans les années 1960, y a fini sa vie et repose désormais dans le petit cimetière communal.

Enfin, tous les mardis matin, de début mai à fin septembre, un marché se tient sur la place du village. L’occasion de faire provision de bons produits locaux.

Le + de routard.com :

Une idée de jeu de piste : retrouvez les têtes sculptées dans la pierre de lave qui ornent les murs de l’ancien château et les maisons autour de l’église. C’est en 1995 que Jean Saussac, peintre et ancien maire, a proposé aux habitants de sculpter des morceaux de basalte (en prenant modèle sur deux mystérieuses sculptures situées dans le mur de l’ancienne mairie). Ceux-ci se sont pris au jeu, et ce sont maintenant 100 sculptures qui sont dissimulées dans les murs des calades.

Le lac de Saint-Martial, une pause au vert

Le lac de Saint-Martial, une pause au vert
Lac de Saint-Martial © Olivia Le Sidaner

Niché au creux du cratère d’explosion d’un ancien volcan de type maar, à 850 m d’altitude, le lac de Saint-Martial (13 hectares) offre une halte rafraîchissante, particulièrement appréciable par temps de canicule. L’été, c’est un agréable coin de baignade et de nombreuses activités nautiques sont proposées à la base de loisirs.

Ceux qui préfèrent la marche pourront en faire le tour, et en profiter pour flâner dans les ruelles du village de Saint-Martial. Ou alors emprunter le sentier forestier menant au sommet du suc de Lestrat, qui domine le lac (env. 1 heure de marche aller-retour).

L’ère du Tchier de Borée © Olivia Le Sidaner

A 10 km au nord-ouest, en face du village de Borée, se trouve l’ère du Tchier de Borée, une œuvre contemporaine à ciel ouvert. Les artistes Serge Boÿer et Fabienne Versé ont installé un champ de mégalithes : 70 pierres dressées disposées en cercle, qu’ils ont polies et gravées de signes ésotériques, le tout formant un calendrier mystique et poétique. Un lieu envoûtant, propre à enflammer l’imaginaire.

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Comme le lac de Saint-Martial, le lac d’Issarlès est lové dans un ancien cratère. Plus grand (97 ha), il possède, lui aussi, une base de loisirs. En saison, on peut y faire du canoë, du pédalo, du stand-up paddle, et bien entendu se baigner. On peut aussi faire le tour du lac en empruntant un sentier pédestre, à l’ombre des arbres.

Le pont du Diable

Le pont du Diable
Pont du Diable © Olivia Le Sidaner

Près du village de Thueyts, le pont du Diable, jolie arche de pierres, notamment basaltiques, enjambe la rivière Ardèche. Serti dans un écrin de verdure, c’est un lieu de baignade fort agréable, en dépit de son nom peu engageant.

La légende raconte que c’est le Diable lui-même qui l’aurait édifié afin de permettre aux jeunes gens du village de rejoindre l’autre rive où ils pouvaient dissimuler leurs amours. Une histoire plus romantique qu’effrayante, finalement. Un conseil : en haute saison, allez-y assez tôt le matin pour plus de tranquillité.  

Si vous voulez faire une belle balade, laissez votre voiture à Thueyts, et empruntez le circuit balisé menant au pont du Diable. En chemin, vous croiserez la cascade de la Gueule d’Enfer (encore un nom engageant !), impressionnante lorsqu’elle est en eau après de fortes pluies, ainsi que la Chaussée des Géants et ses coulées de lave basaltique.

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Envie d’un peu d’exercice ? Faites donc la via ferrata du pont du Diable, qui vous permettra d’agrémenter la découverte de ce joli coin de nature d’un peu d’adrénaline, avec notamment une tyrolienne et un pont de singe passant au-dessus de la rivière Ardèche.

Le massif du mont Mézenc, au pays du vent

Le massif du mont Mézenc, au pays du vent
Sentier autour de Saint-Clément © Olivia Le Sidaner

Sur les hauteurs du massif du mont Mézenc, on dit que le vent souffle 360 jours par an sur le petit village de Saint-Clément. Un lieu rêvé pour accueillir L’Ecole du vent, un lieu insolite et ludique dont raffolent les enfants. Après des travaux de rénovation, il a rouvert en 2022 avec une nouvelle scénographie, faisant de pari de mettre de la poésie dans la science.

On y glane plein d’infos sur la formation des vents, qui portent toutes sortes de noms (la bise, l’ourisse, l’auvergnasse, la traverse, le soulèdre, le matineau…), les techniques de vol des oiseaux, la météo, le biomimétisme, les manières dont les hommes ont utilisé le vent au cours des siècles (avec les moucharabiehs, les éoliennes, les voiliers…).

Les enfants sont particulièrement friands du simulateur de vol (qui donne l’impression d’être un rapace), du poste de pilotage et du lancer d’avion en papier. L’Ecole du Vent propose des animations sur des thématiques naturalistes pendant les vacances scolaires, et également des ateliers de fabrication de cerfs-volants.

 

Le + de routard.com :

Les panoramas sont extraordinaires autour du village de Saint-Clément. Deux sentiers de randonnée partent de l’Ecole du Vent : le sentier d’Eole (5,5 km), une balade tranquillet qui passe au pied des éoliennes, ou le sentier géologique (2,5 km), qui permet de découvrir les coulées basaltiques. Attention : assurez-vous que les sentiers ont bien été entretenus avant de vous y aventurer.

À voir aussi : les œuvres du parcours du Partage des Eaux

À voir aussi : les œuvres du parcours du Partage des Eaux
Ouroboros © Olivia Le Sidaner

En 2017, a été créé un parcours artistique en plein air qui suit la ligne de partage des eaux. Il traverse le parc naturel régional des monts d’Ardèche sur plus de 100 km, s’entremêlant au GR7. En rayonnant autour du mont Gerbier-de-Jonc, vous ne pourrez manquer de croiser quelques-unes de ces œuvres, au nombre de huit. Parmi elles, Un cercle et mille fragments, de Felice Varini (à l’abbaye de Mazan), De l’autre côté, de Stéphane Thidet (à la chartreuse de Bonnefoy), la Tour à eau du paysagiste Gilles Clément (non loin du mont Gerbier de Jonc).

La dernière en date, inaugurée en juin 2023 est Ouroboros, de l’artiste brésilien Henrique Oliveira. Pour l’admirer, garez-vous au lieu-dit de La Brousse et marchez une vingtaine de minutes sur le GR7 jusqu’à la tourbière de la Verrerie. L’occasion d’une petite marche rafraîchissante en forêt.

Le + de routard.com :

Tout au long du parcours artistique du partage des eaux, les Mires paysagères et les meubles design proposent des haltes immersives dans le paysage. Le collectif Toplamak a également créé l’œuvre Geopoetic Society, qui se présente comme un GPS artistique (appli gratuite à télécharger), qui accompagne le voyageur d’une œuvre à l’autre.

Fiche pratique

Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos pratiques dans le guide du Routard Ardèche, Drôme en librairie.

Pour préparer votre séjour, consultez notre guide en ligne Ardèche-Drôme

Ardèche Tourisme

Office de tourisme de la montagne ardéchoise

Office de tourisme Ardèche sources et volcans

Comment y aller et se déplacer ?

- Par la route : depuis d’autoroute A7, on rejoint les premières communes du parc naturel en 30 minutes en moyenne. Sur place, la voiture est le moyen le plus simple de sillonner le territoire. Notez qu’aucune autoroute ne traverse le département, où dominent les petites routes sinueuses, et c’est aussi ce qui en fait le charme.

- Trains et bus : aucun train ne traverse le département, mais il existe un réseau de bus réguliers permettant, au départ d’Aubenas, d’aller à Burzet ou à Thueyts. Mais il ne dessert pas tout le parc naturel.

- A vélo : il existe de nombreuses voies douces en Ardèche. Etant donné le dénivelé, si vous n’êtes pas un cycliste chevronné, optez pour l’assistance électrique.

A noter qu’une cinquantaine d’hébergements (du réseau Cyclo’couette) proposent le prêt ou la location de vélos.

Randonner dans le parc naturel des Monts d’Ardèche

Retrouvez tous les itinéraires de randonnée sur le site internet du parc naturel régional des Monts d’Ardèche et sur l’appli Rando Monts d’Ardèche.

Bonnes adresses

- Les Confitures de Nicole (près du mont Gerbier de Jonc). Dans la chaleureuse boutique de Nicole et Jean-Lou Chapus, installée dans une belle bâtisse typiquement ardéchoise, on peut faire provision de délicieuses confitures maison : aux fruits rouges, à la châtaigne ou encore à la fleur de pissenlit. On y trouve aussi une sélection de produits locaux. Une très bonne adresse !

- Salaisons Marion : à Saint-Martial. Voilà quatre générations que cette famille du village de Saint-Martial fabrique des saucissons, étuvés au feu de bois et séchés au bon air ardéchois. Egalement du pâté de campagne et du fromage de tête. Ici, les vrais amateurs de bonne charcuterie ne seront pas déçus !

- Bistrot Brioude : 7, rue Mazade, Neyrac-les-Bains. Des produits frais, locaux et de saison, travaillés avec talent : c’est ce que propose ce restaurant familial. Le must : déguster cette cuisine ardéchoise raffinée en terrasse, à l’ombre des platanes, en profitant de la vue sur la nature. Plat : 18 €, formules de 22 € à 26 €. Egalement un restaurant gastronomique (menu découverte : 54 €). Vraiment une très belle adresse. Pensez à réserver.

- Bar restaurant Chez Régine - Source de la Loire : au mont Gerbier de Jonc. C’est tout près de la « véritable source de la Loire » qu’est installé ce restaurant familial où l’on mange de bons plats ardéchois, cuisinés simplement mais avec des produits frais et de saison. Menu midi (entrée-plat-dessert) : 23 €, plat à partir de 14 €. En plus, accueil d’une grande gentillesse, ce qui ne gâche rien.

- Mas du Pestrin : à Meyras. Envie d’un hébergement insolite ? Vous êtes au bon endroit. Dans un grand parc cerné d’arbres, Anne et Jean-François vous proposent de dormir dans une cabane perchée, une yourte mongole ou encore une roulotte (à partir de 80 €/nuit, petit déj inclus). Vous pouvez aussi séjourner dans l’un des deux gîtes à la déco pop et vintage (300 € à 700 €/semaine). Piscine à dispo. Un endroit sympa.

- La Retrouvade : à Chauvy, La Rochette. Au pied du mont Mézenc, Norbert vous accueille dans sa maison d’hôtes où dominent les matériaux naturels (pierre, lauze, bois). Un hébergement rustique et sympathique en pleine nature. On recommande la table d’hôte : Norbert agrémente ses plats de plantes sauvages des plus surprenantes. Nuitée avec petit déj : 79 € pour 2 pers. Dîner : 24 €/pers. (sur réservation).

- La Table d’Eole, à Saint-Clément, sert une bonne cuisine classique. Aux beaux jours, on profite de la terrasse avec vue. Plats : 17 €, menu entrée-plat-dessert : 28 €.

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