Le Canada en hiver : en Alberta, la magie des Rocheuses
Dans l’Ouest canadien, la province de l’Alberta abrite des paysages fabuleux, particulièrement magiques en hiver. La neige vient alors tout recouvrir, depuis les toits des maisons jusqu’aux cimes des montagnes… Et pas n’importe lesquelles : les Rocheuses !
Cette majestueuse chaîne de montagnes s’étend sur 1 200 kilomètres côté Canada. L’Alberta se la partage avec la Colombie-Britannique, province voisine, la plus à l’ouest du pays.
Les Rocheuses Canadiennes s’étendent sur deux des cinq parcs nationaux : Banff, le tout premier du Canada (1885) et Jasper, le plus grand du pays. Tous deux font partie du site des « parcs des montagnes Rocheuses canadiennes », inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
La neige, ici fabuleuse, sublime la nature, à explorer à pied, en raquettes ou à ski. Pour peu que l’on vienne en décembre, c’est la féerie de Noël assurée : les villes se parent de grands sapins, les maisons d’illuminations et partout résonne la voix de Frank Sinatra…
Au départ de Calgary, ville principale et porte d’entrée de l’Alberta, direction le parc national de Banff. De l’incontournable Lake Louise au domaine skiable de Sunshine Village, il abrite quelques-uns un des plus beaux paysages de l’Alberta. Pour ne pas dire du Canada…
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Calgary, porte d’entrée des Rocheuses Canadiennes
- Banff, charmante petite ville au cœur du parc national
- Station de ski Banff Sunshine Village : au royaume de la poudreuse
- Dans les entrailles enneigées de Johnston Canyon
- Lake Louise, le joyau des Rocheuses canadiennes
- Lake Louise, en hiver : une patinoire féerique et une station ski à deux pas
- Canmore : immersion en Alberta aux côtés des Premières Nations
- Fiche pratique
Calgary, porte d’entrée des Rocheuses Canadiennes
Au milieu des grandes plaines canadiennes, comme planté là, un amas de gratte-ciels. Nous voilà arrivés à Calgary. Plus grande ville et centre économique de l’Alberta (la capitale étant Edmonton), c’est aussi la troisième agglomération du Canada, avec 1,5 million d’habitants. Autrement, l’Alberta n’est que nature ! Seulement 4,46 millions d’habitants pour une superficie de 661 848 km² (la France, le Benelux et la Suisse réunis), soit 6,1 habitants/km² !
Calgary est la porte d’entrée idéale pour les Rocheuses canadiennes : c’est ici que se trouve l’aéroport le plus proche du parc national de Banff, à 144 km de là, soit environ 2 h de route. Elle mérite une petite visite avant de partir vers les grands espaces blancs.
Rendez-vous au sommet de la Calgary Tour, l’emblème de la ville. Tout là-haut, nous attend une vue à 360 degrés sur la ville et, au loin, par-delà les gratte-ciels, les Rocheuses canadiennes enneigées ! On en mesure déjà l’immensité et la beauté. Elles semblent nous appeler… Il est temps de prendre la route pour Banff.
En marge de la ville, on fait halte au parc olympique du Canada, WinSport. Eh oui, il est même possible de skier à Calgary ! On marque l’arrêt, au moins pour jeter un œil aux équipements olympiques des Jeux olympiques de 1988 – certains servent encore. Les tremplins impressionnent !
Cette année-là, la piste de bobsleigh a vu concourir la fameuse équipe jamaïquaine, Rasta Rockett, dont s’est inspirée la comédie Disney en 1993. Et devinez quoi ? On retrouve ici le bobsleigh original du tournage… et on peut même monter dedans ! De quoi réveiller notre âme d’enfant…
L’hiver, en plein cœur de Calgary, on chausse les patins à glace et on s’élance sur la patinoire circulaire de l’Olympic Plaza, où trône un majestueux sapin de Noël en décembre. Le site a été construit pour accueillir la cérémonie de remise des médailles des JO 1988, d’où son nom.
Banff, charmante petite ville au cœur du parc national
En Alberta, les trajets en voiture n’ont jamais rien d’ennuyeux. Un voyage dans le voyage. Sur l’autoroute menant au parc national de Banff, la nature s’empare de la vitre : un défilé de sommets, une marée de pins enneigés… Et dans les plaines, on peut déjà apercevoir des animaux sauvages.
Lovée au pied des montagnes, Banff, à 2 h de route de Calgary, vit sous l’œil de l’imposante Cascade Mountain. Restaurants chaleureux, boutiques de souvenirs, foyers en pleine rue pour se réchauffer entre deux courses… immédiatement, on s’y sent en vacances. Le point de chute idéal pour explorer la région.
Allant et venant, dans ses ruelles enneigées, des habitants revenant de leurs emplettes, des skieurs skis sur l’épaule… Quelques fois aussi, des cerfs de Virginie ! Petites queues blanches dressées, oreilles alertes et museaux plein de neige, on les aperçoit çà et là, fouinant pour trouver de quoi se mettre sous la dent. À en croire la réaction des habitants, les voir traverser la route ou brouter dans les jardins n’a ici rien d’anormal… cela fait partie des scènes de vie, à Banff !
D’ailleurs, à y regarder de plus près, la plupart de ses rues portent des noms d’animaux sauvages, emblématiques des environs : Buffalo Street, Wolf Street… Ainsi que tous les cervidés ! L’occasion de réviser un peu… Dans l’ordre, les voici du plus petit au plus grand : le cerf (deer), le renne (le fameux caribou, ou reindeer), le wapiti (elk) et enfin, le plus grand de tous, l’élan ou orignal (moose).
Bien entendu, l’ours aussi a sa rue : Bear Street. L’Alberta compterait 691 grizzlis. Les deux plus connus, par ici, ont été surnommés « The Boss » et « Split Lips » (« Lèvres fendues »), deux mâles concurrents. Le premier, dont le territoire avoisine les 2 500 km², qui pèse dans les 300 kg et a tué certains de ses concurrents, serait le dernier à entrer en hivernation… et a même survécu à une collision avec un train !
Pour une vue imprenable sur la ville de Banff au pied de son emblématique Cascade Mountain (2 998 m d’altitude), rendez-vous au téléphérique Banff Gondola – « gondolas » étant bien le nom pour télécabines. Il nous mène en dix minutes au sommet du mont Sulphur (2 450 m d’altitude), où la vue sur les Rocheuses est spectaculaire. Très beau en journée, mais aussi en soirée, aux couleurs du soleil couchant qui laisse place au ciel étoilé.
Station de ski Banff Sunshine Village : au royaume de la poudreuse
Ski alpin, snowboard, raquettes… l’Alberta se vit au grand air, jusqu’au cœur de l’hiver. Ce n’est pas la station de Banff Sunshine Village, dans l’enceinte du parc national, qui prouvera le contraire. Hors glaciers, c’est ici que l’on skie le plus longtemps au Canada : la saison s’étend de début novembre à fin mai. Une station très réputée, où se sont aussi déroulés les JO d’hiver de 1988.
Au beau milieu des Canadian Rockies, à 2 200 m d’altitude, le domaine s’étend sur 1 358 ha, jusque sur la province voisine, la Colombie-Britannique. Coiffée de trois hauts sommets – Goat’s Eye Mountain (2 806 m), Lookout Mountain (2 730 m) et Mount Standish (2 398 m) –, Sunshine offre un dénivelé de 1 070 m et quelque 137 pistes, pour tout niveau.
Ce qui surprend à Sunshine, à première vue ? La vue, justement ! Pourtant à 20 petites minutes de la ville de Banff en voiture, la station semble loin de tout. À l’horizon, pas une construction, pas un signe de civilisation… rien que des sommets, à l’infini. Comme une communion avec les Rockies. Et ce sentiment de constamment dévaler un panorama à 360 degrés…
Et puis, parfois, nous voilà plongés dans une forêt de pins. Des géants, saupoudrés de neige. Et quelle neige ! Réputée pour son abondance, sa légèreté, sa « sécheresse », la poudreuse des Rocheuses s’avère particulièrement agréable à rider. Chaque année, environ 9 m de cette merveille viennent recouvrir Sunshine, pour le bonheur des skieurs et snowboardeurs de tout niveau.
Certains n’hésitent pas à se lever tôt et à avaler des kilomètres, même solo, pour venir en profiter. La zone de freeride Delirium Dive fait partie du top 10 des meilleures destinations hors-piste dans le monde, tandis que 5 parcs – dont un très vaste, avec 50 installations – attendent les freestyleurs. En compagnie d’un guide, la station peut aussi être explorée en raquettes.
Le soir venu, on se requinque volontiers auprès d’un feu de cheminée. Pour se délecter d’une délicieuse cuisine sourcée localement et préparée avec amour, rendez-vous à l’hôtel-restaurant Buffalo Moutain Lodge, légèrement à l’écart de la ville. Ils préparent les viandes typiquement albertines – bœuf, wapiti, bison… – à la perfection. Très bien pour séjourner également (voir fiche pratique).
Dans les entrailles enneigées de Johnston Canyon
À 25 min de route de Banff, Johnston Canyon, aux majestueuses chutes d’eau, fait partie des randonnées incontournables du parc national. Ce, en toute saison. Très bien aménagée – sentier revêtu, passerelles, marches, garde-corps… –, elle ne présente pas de difficulté particulière et reste donc accessible jusqu’au cœur de l’hiver. Les crampons sont toutefois hautement recommandés, le sentier pouvant être très glissant.
L’aventure peut commencer ! À travers la forêt enneigée, on longe le ruisseau Johnston, dans les entrailles d’un impressionnant canyon. Tout est tapi de blanc : du sentier à la cime des arbres, des rochers du cours d’eau aux parois tout là-haut.
Le doux bruit des pas dans la neige se mêle à celui de l’eau ruisselante. Elle nous conduit à deux chutes d’eau principales : les chutes inférieures, Lower Falls (2,2 km AR en revenant sur ses pas, 1 h) et les chutes supérieures, Upper Falls (5,2 km AR, 2 h). De novembre à avril, avec le froid, elles se transforment en glace. Mais pas complètement : l’œil attentif perçoit, en transparence, l’eau couler à flots derrière l’épaisse couche de glace… Un spectacle hypnotisant et régénérant.
Les Upper Falls, gigantesques, laissent bouche bée. Une tour de glace géante s’élève à 30 m au-dessus de notre tête. Encore plus impressionnant quand on voit évoluer, le long des colonnes gelées, des grimpeurs sur glace ! Il faut pour cela arriver tôt le matin, le début de journée étant plus propice à cette activité. Le site de Johnston Canyon étant (très) populaire, c’est de toute façon le meilleur créneau pour éviter le monde.
Lake Louise, le joyau des Rocheuses canadiennes
Lake Louise : prononcez ce nom à n’importe quel Canadien et vous verrez aussitôt son regard pétiller. Les superlatifs viendront aussi sans tarder… Ce lac, à 1 731 m d’altitude, lové au pied du glacier Victoria, est sans conteste la star des Rocheuses canadiennes. La carte postale de l’Alberta ! « Au cours de toutes mes explorations, je n’ai jamais vu si beau paysage », avait même prononcé Thomas Wilson, premier émigrant européen à l’avoir vu, en 1882.
Lake Louise est facilement accessible par la route (à tel point qu’en été, il devient difficile d’accès). On peut même y séjourner : un grand hôtel de luxe s’inscrit dans ce décor naturel grandiose, le Fairmont Château Lake Louise.
Un premier chalet a vu le jour à Lake Louise en 1890. William Cornelius Van Horne, directeur de la compagnie de chemin de fer Canadian Pacific Railway, avait imaginé là un « hôtel pour les aventuriers et les alpinistes. » L’endroit est d’ailleurs connu pour être le berceau de l’alpinisme canadien.
Ainsi, entre 1899 et 1954, de nombreux alpinistes suisses sont venus former les habitants et les visiteurs à cette pratique. Lake Louise a aussi vu défiler le monde du cinéma, pour des tournages ou des vacances (Alfred Hitchcock, Marylin Monroe, Christopher Reeves…) et des têtes couronnées (la reine Elizabeth II, entre autres).
Au fil des décennies l’hôtel s’est agrandi, s’est transformé… jusqu’à devenir ce grand hôtel 5 étoiles de 539 chambres, aux allures de château. À défaut d’y dormir, on peut venir boire un thé ou se restaurer. On sera témoin de l’influence suisse, à bien des égards. Le restaurant propose même de la fondue !
Lake Louise, en hiver : une patinoire féerique et une station ski à deux pas
En toute saison, Lake Louise est une merveille. Certains diront que le plus spectaculaire a lieu durant l’automne : quand la neige s’invite, mais qu’il n’est pas encore gelé, turquoise et blanc forment alors un contraste détonnant.
Au cœur de l’hiver, place au spectacle. Le lac se pare d’une épaisse couche gelée et se métamorphose alors en grande patinoire naturelle à ciel ouvert. Un minimum de 15 cm est recommandé par Parcs Canada pour patiner et marcher en toute sécurité – 20 cm si on est en groupe. D’ailleurs, chaque année, sitôt la surface assez solide, un grand château de glace prend vie, face au vrai.
Patiner, mais aussi marcher ! Pas de tour du lac à proprement dit, mais il est possible de le longer pendant environ 30 minutes, au départ du Fairmont Château. Il faudra ensuite revenir sur ses pas. Ce même parcours est sinon réalisable en traîneau, tiré par des chevaux, avec Brewster Adventures.
Tout au bout du chemin, on peut apercevoir des escaladeurs sur glace. On aura aussi le recul nécessaire pour distinguer des pistes de ski, au loin, par-delà le Château Fairmont. Eh oui : Lake Louise, c’est aussi une station de ski, à seulement dix minutes de route et ouverte de mi-novembre à début mai. Une navette assure gratuitement la liaison pour les clients de l’hôtel.
L’été, le lac prend une intense couleur turquoise, qui laisse rêveur... En le découvrant, Tom Wilson l’avait d’ailleurs initialement appelé « lac Émeraude ». Derrière la magie, la théorie : à la fonte des neiges, de très fines particules de sédiment glaciaire contenues dans une « farine rocheuse » sont libérées dans le lac. Celles-ci absorbent toutes les couleurs du spectre lumineux, à l’exception du bleu et du vert.
Canmore : immersion en Alberta aux côtés des Premières Nations
Les Premières Nations forment, avec les Inuits (peuple de l’Arctique) et les Métis, les trois groupes de peuples autochtones au Canada soit, au total, 1,67 million de personnes et 4,9 % de la population, selon le recensement de 2016.
Le Canada dénombre 630 Premières Nations, dont 46 en Alberta. Au sud de la province, la Blackfoot Confederacy – confédération des Pieds-Noirs ou Siksikaitsitapi – rassemble les Kanai-Blood Tribe, les Siksika, les Peigan-Piikani, ainsi que Aamskapi Pikuni (cette dernière se trouve aux États-Unis).
Qui mieux placés que les descendants des Premières Nations pour décrire la grandeur et la beauté des Rocheuses canadiennes ? Ils en connaissent les secrets depuis des milliers d’années, ce bien avant l’arrivée des colons venus d’Europe. C’est justement un projet porté par Canmore, une charmante ville de 18 000 habitants encerclée par les montagnes, aux portes du parc national de Banff.
Elle fait pour cela appel à une descendante de la Kanai-Blood Tribe : Heather Black ou O’takii Tsowakii, nom donné par ses aînés. Transmettre son savoir lui tenait à cœur. Il y a trois ans, elle a donc fondé Buffalo Stone Woman, une petite entreprise familiale proposant des balades guidées dans la nature. Des « Indige-scape », comme elle aime à les appeler, contraction de l’anglais « escape » (évasion) et « indigenous » (autochtones). Rien de folklorique, tout d’authentique.
Rendez-vous au départ de Grassi Lakes Trailhead, à deux pas de Canmore pour une jolie randonnée de 4 km aller-retour, menant à de magnifiques lacs couleur émeraude et à de superbes panoramas sur les environs de Canmore.
En chemin, Heather, accompagnée de son fils Ryan, transmet avec passion la beauté de sa culture, intimement liée à la nature environnante : Mother Earth, ou Naah, en langue Blackfoot. Une culture qui a survécu à l’évangélisation au siècle dernier – parler sa langue natale ou pratiquer des cérémonies étaient également interdits et même punis.
Les beaux paysages et les animaux sauvages de l’Alberta inspirent un grand artiste du Canada : Jason Carter. Originaire de la Première Nation Little Red River Cree, il rend hommage à ses racines à travers sculptures et peintures. Son univers coloré et poétique, où l’ours occupe une place centrale, est visible dans deux galeries, à Canmore et à Banff.
Fiche pratique
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Lire aussi notre article Canada : les Rocheuses, de Banff à Jasper
Comment y aller ?
Vol Paris CDG-Calgary direct avec WestJet (3-4 fois/sem en hiver) et avec Air Canada via Montréal, Toronto ou Vancouver. Trouvez votre billet d’avion
Taux de change : 1 $ Ca = 0,68 €
Skier en Alberta
– Banff Sunshine Village : forfait adulte 165 $Ca HT la journée (env. 112 €), 124 $Ca HT le forfait après-midi (84,50 €).
– The Lake Louise Ski Resort & Summer Gondola : forfait adulte 145 $Ca HT la journée (env. 98 €), 116 $Ca le forfait demi-journée (79 €).
Randonner à Johnston Canyon, dans le parc national de Banff
Pour pénétrer dans le parc national de Banff, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée : 11 $Ca par adulte par jour (gratuit pour les jeunes de 17 ans et moins ; tarifs préférentiels pour les seniors). On peut l’acheter directement à l’entrée du parc, dans un visitor centre (Banff, Lake Louise) ou en ligne, sur la rubrique dédiée du site Internet de Banff & Lake Louise Tourism.
Si l’on préfère être accompagné d’un guide, pour cette activité ou une autre, on peut s’adresser à Discover Banff Tours. On recommande notamment le guide Jonathan Welsh (jwelsh@banfftours.com), aux petits soins.
Randonnées « indige-scape » avec Buffalo Stone Woman
Heather Black et son fils Ryan nous font découvrir la faune et la flore des Rocheuses canadiennes de la plus belle des façons : celle que se transmettent, depuis des générations, les Premières Nations. Tarif : 80 à 110 $Ca par personne – le prix varie en fonction de la sortie, du petit trail facile de 2 h à la grande randonnée de 8 h.
Où faire des emplettes à Banff ?
Les boutiques ne manquent pas ! Pour dénicher des souvenirs 100 % locaux, trois adresses sympas : Branches (petite boutique proposant toutes sortes de produits artisanaux), Paper Den (cartes et affiches de deux artistes du coin) et la Carter Ryan Gallery (œuvres et cartes de l’artiste Jason Carter, d’origine indigène). Pour le sirop d’érable – bien que ce ne soit pas la région ! –, rendez-vous en supermarché ; la boutique Branches en propose aussi, si on veut y mettre le prix.
Adresses
– Buffalo Moutain Lodge : 700 Tunnel Mountain Road, Banff. Coup de cœur pour cette adresse, située légèrement en marge de la ville animée, à la fois en pleine nature mais à deux pas de Banff. Perché sur la Tunnel Mountain, il propose 108 chambres tout confort et décorées avec goût, réparties dans plusieurs lodges aux allures de chalets, ainsi qu’un jacuzzi extérieur commun, ouvert de 10 h à 23 h. Il n’est pas rare d’apercevoir, déjà depuis sa fenêtre, des cerfs et des wapitis… Enfin, non seulement on y dort paisiblement, au milieu des pins enneigés, mais on y mange également très bien… Doubles à partir de 219-379 $Ca (150-260 €).
– Restaurant The Prow : restaurant de l’hôtel Buffalo Mountain Lodge, dîner uniquement, ouvert à tous. Dans une grande pièce chaleureuse, où trône un grand bar (les cocktails sont excellents), une cheminée où se réchauffer et un élégant sapin au moment des fêtes. Il faut, entre autres, goûter au bison et au bœuf. Les produits sont locaux et très bien cuisinés. Plats principaux : canadian elk tenderloin (64 $Ca), Alberta bison ribeye (66 $Ca), Alberta bison & beef cheeseburger (avec frites ; 25 $Ca), bison Bolognese rotini (29 $Ca)… Également de délicieuses options poissons et végétariennes.
– HI Banff Alpine Centre : 801 Hidden Ridge Way, Banff. À 2 km du centre, mais navette pour le centre-ville. Une belle AJ, immense et impeccable, répartie dans 2 bâtiments, chacun avec sa cuisine et son salon-cheminée. Dortoir (4-6 pers), compter 35 $Ca ; double avec sdb env 90 $Ca.
– Bluebird Restaurant : 218 Lynx St, Banff. Une bonne adresse pour le brunch, dans une sale élégante avec cuisine ouverte et cheminée centrale. Les pancakes, très, très aériens, font partie des musts, tout comme le cheeseburger. Scrambled eggs (19 $Ca), pancakes soufflées (19 $Ca), Caesar salad (19 $Ca), double cheeseburger (25 $Ca).
– Fairmont Banff Springs : 405 Spray Avenue, Banff. Élégant, comme tous les Fairmont, un « château » de 135 ans, pour une nuit, un dîner ou simplement un cocktail, au réputé Rundle Bar.
– Fairmont Château Lake Louise : 111 Lake Louise Drive, Lake Louise. Un château Fairmont iconique, haut lieu des débuts de l’alpinisme au Canada, avec vue imprenable sur le lac. Pour ne pas trop casser la tirelire, on peut simplement venir prendre le thé ou se restaurer (attention, les clients de l’hôtel sont prioritaires, il faut donc vérifier les disponibilités auprès des équipes). Menu en trois temps « Château WinterExperience » avec fondue signature 115 $Ca.
– The Malcolm Hotel : 321 Spring Creek Dr, Canmore. À 5 min à pied de la rue principale de Canmore, un élégant hôtel de 124 chambres et suites, tout confort, entouré par les montagnes. Le gros plus : la grande piscine chauffée extérieure et les deux jacuzzis, avec vue imprenable sur les montagnes. Chambre à partir de 279 $CA.
– Bridgette Bar : 1030 Spring Creek Drive, Canmore. Ouvert tlj 12h-23h. Grande cheminée centrale, grande cuisine ouverte, mobilier et déco modernes et arrangés avec soin : d’entrée de jeu, l’endroit est chaleureux. Excellentes viandes au feu de bois. À la carte également, des pizzas, tout aussi excellentes, ainsi que des pâtes. Côté dessert, très bon banoffee pie. Pizzas 19-24 $Ca, pâtes 22-25 $Ca, viandes avec frites ou légumes 38-43 $CA.
– Änkôr Restaurant : 1430 2 Avenue, Canmore. Ouvert le soir seulement, fermé lun-mar. C’est le premier restaurant du jeune chef québécois Danny Beaulieu, Au menu, une délicieuse cuisine bistronomique contemporaine ! Comme cette morue accompagnée de hush puppies (petits beignets à base de farine de maïs) et de confiture de pêche, le chou-fleur et ses champignons maitake ou la poitrine de canard, pruneaux et pistaches… Excellente sélection de fromages québécois. Entrées 10-20 $Ca, plats principaux 36-54 $Ca, dessert 13 $Ca.
– Take a Hike Market : 187 Kananaskis Way, Unit 269, Canmore (dans le Solara Resort and SPA). L’adresse nous a été soufflée par le chef du restaurant Änkôr, notamment pour se procurer de bons fromages du Québec.
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Texte : Aurélie Michel
Mise en ligne :