Bars insolites à Paris

Les bars « sportifs » et ludiques

- Chez Bouboule : 74, rue de Rochechouart, 9^e arr. Tél. : 01-53-16-25-87. M. : Barbès-Rochechouart.
En hommage à son grand-père bouliste surnommé Bouboule, le jeune patron a ouvert un bar branché consacré à la pétanque : dans un coin de la salle, sur un terrain de sable accessible gratuitement, on vise le cochonnet en trinquant au pastis. C’est la 2^e adresse du genre, à Paris, après les Niçois (7, rue Lacharrière dans le 11^e), bar-resto qui abrite une piste en « synthétique » au sous-sol.

- Gossima : 4, rue Victor-Gelez, 11^e arr. Tél. : 01-48-07-43-35. M. : Ménilmontant ou Rue Saint-Maur.
Cet ancien garage auto est devenu, en 2013, le premier ping-pong bar de Paris. Dans un cadre brut de décoffrage, se jouent des parties endiablées (6 € la demi-heure) au son du DJ. Une salle plus petite et cosy, avec une seule table, se cache même derrière une étagère, à côté du zinc.

- Mama Shelter : 109, rue de Bagnolet, 20^e arr. Tél. : 01-43-48-48-48. M. : Porte de Bagnolet.
Le baby foot est l’un des signes distinctifs de la chaîne de boutique-hôtels Mama Shelter. Parfois mini (pour deux personnes !), il est ici maxi avec quatre joueurs de chaque côté. Un élément loufoque de plus dans la déco originale et foisonnante du bar-restaurant. Aux beaux jours, on se détend sur les grandes banquettes du rooftop à l’ombre de parasols ou on s’affronte sur la table de ping-pong. 

Les bars qui dépaysent

- Kube Hotel : 1, Passage Ruelle, 18e arr. M. : La Chapelle ou Marx Dormoy. Tél. : 01 42 05 20 00.
Cet hôtel installé dans un magnifique hôtel particulier du XVIIIe siècle réserve d’étonnantes surprises. En poussant les portes de son bar restaurant Après, c’est dans un décor post-apocalyptique que vous atterrissez. La jungle semble avoir repris ses droits sur la ville. Vous pourrez y savourer une cuisine bistronomique et des cocktails réalisés par des spécialistes de la mixologie.
Les plus courageux se rendront au 1er étage, au Ice Kube Bar, pour vivre une expérience insolite. Il s’agit de l’unique bar de glace de la capitale où l’on s’équipe de gants et d’une doudoune pour affronter les -20°C. Les sculptures de glace y sont incroyables !

- Dirty Dick : 10, rue Frochot, 9^e arr. Tél. : 01-48-78-74-58. M. : Pigalle. 
On viendrait presque avec sa planche de surf dans ce « tiki bar » qui fait honneur à la tradition des comptoirs hawaïens : ambiance paillote en bord de mer, fresque rouge coucher de soleil et cocotiers, totems massifs et chaises en osier. On retrouve la culture tiki jusque dans nos verres, les cocktails sont fruités et fleuris, soignés et bien équilibrés : on peut même en partager à plusieurs, en buvant à la paille dans un gros coquillage blanc. On goûte aux célèbres cocktails Mai Tai et Zombie. C’est par où, la plage ?

- Boteco Vila Mada : 51, avenue Trudaine, 9e arr. M. Pigalle.

Vous rêvez de voyager au Brésil ? Le Boteco Vila Mada c’est un avant-goût de ce pays, plus précisément du borogodó de São Paulo. On y sirote évidemment de succulentes caïpi traditionnelles, à la fraise, au maté… accompagnées de petiscos aux saveurs brésiliennes. Le petit plus, une belle terrasse pour les beaux jours.

Les bars karaoké branchés

- Bam Karaoké Box (photo) : 30, rue Richer, 9^e arr. Tél. : 01-84-25-48-29. M. : Cadet ou Grands Boulevards.

Concept très populaire en Asie, la « box » à louer pour pousser la chansonnette a été importée dans un cadre parisien chic. Le bar rétro distille des cocktails tandis que les « boîtes à musiques » (BAM) accueillent jusqu’à 8 ou 18 personnes : elles sont cosy, intimistes et technologiques, avec jeux de lumières, écrans tactiles pour choisir les titres, etc.

Les bars cachés

- La Mezcaleria  : 13, bd du Temple, 3^e arr. Tél. : 01-42-71-77-15. M. : Filles-du-Calvaire. 
Fin 2014, le nouvel hôtel 1K (ex-Murano) a inauguré son bar « clandestin », dédié au mezcal, alcool d’agave mexicain que l’on peut accompagner de guacamole ou de sauterelles grillées ! Pour y accéder, il faut se laisser conduire à travers la cuisine du restaurant. Heureusement, le chemin vers la sortie est plus direct !

- Moonshiner : 5, rue Sedaine, 11^e arr. Tél. : 09-50-73-12-99. M. : Bréguet-Sabin.
La devanture de la petite pizzeria Da Vito nous transporte à New York, au cœur de Little Italy. Quant à la porte de chambre froide, au fond, elle nous téléporte carrément à l’époque de la Prohibition, dans un de ces bars cachés ou « speakeasy ». Le style Art déco et la musique jazzy nous plongent dans une atmosphère élégante mais cool. Même le grand fumoir est confortable.

- La Candelaria : 52, rue Saintonge, 3^e arr. Tél. : 01-42-74-41-28. M. : Filles-du-Calvaire.
Ce fut l’un des premiers bars cachés de Paris, créé au printemps 2011 dans le Haut Marais, par des pros du cocktail. Pour titiller la curiosité des amateurs, il est dissimulé dans l’arrière-salle d’une mini taqueria. Si, si, il faut bien ouvrir la petite porte au fond pour pénétrer dans cet antre d’inspiration latina : tentures colorées, statuettes de vierge Marie, bougies. Claustrophobes, s’abstenir : le lieu est bas de plafond et souvent bondé…

- Le Perchoir : 14, rue Crespin du Gast, 11^e arr. Tél. : 01-48-06-18-48. M. : Ménilmontant.
À deux pas d’Oberkampf, rien ne laisse deviner que la porte cochère sombre et banale masque l’un des spots les plus courus de la capitale. Au 6e étage d’un immeuble de bureau quelconque, ce bar-restaurant avec vaste terrasse offre un beau panorama sur les toits de Paris. La formule a tellement plu que l’été dernier, elle s’est exportée tout en haut du BHV, le soir, après la fermeture du grand magasin. Le Perchoir Porte de Versailles, dernier né de la famille qui a récemment ouvert ses portes, est le seul à se trouver sur la Rive Gauche de Paris. Pour le trouver, rendez-vous au pavillon 6 du Parc des Expositions, au cœur d’une somptueuse ferme urbaine en toiture.

Les bars « sulfureux »

- Carmen : 34, rue Duperré, 9^e arr. Tél. : 01-45-26-50-00. M. : Pigalle.

Sacrée biographie que celle de Carmen ! Le bar-club à la déco rococo, agrémenté de moulures et colonnes, était autrefois une maison close. Face à l’entrée, la cage dorée est un clin d’œil à cette ancienne activité. Tandis que le nom rappelle que Georges Bizet a composé son célèbre opéra dans l’immeuble, en 1875.