Abitibi-Témiscamingue, le Far West du Québec
Au pays des chercheurs d'or
C’est en suivant la faille de Cadillac, qui s’étire sur environ 320 km au sud du 49e parallèle, que les prospecteurs ont mis la main sur d’énormes gisements de cuivre et d’or, au début des années 1920. La ruée minière pouvait commencer, donnant naissance aux villes que l’on connaît aujourd’hui.
Entre 1927 et 1950, 46 mines marchaient à plein régime. À Val-d’Or, bourgade de 32 000 habitants fondée en 1934, vous pouvez vous replonger dans ce passé pas si lointain que cela en visitant la Cité de l’Or (photo).
Après avoir revêtu une combinaison et un casque équipé d’une lampe frontale, vous êtes prêts à suivre Raymond, un guide passionné, jusqu’à 91 m de profondeur dans l’ancienne mine Lamaque, exploitée de 1935 à 1985.
Cette industrie est encore prédominante dans l’économie de la région, qui compte une douzaine de mines en exploitation. Le paysage est ponctué par les chevalements, que l’on surnomme ici « les cathédrales du Nord ».
À Malartic, Osisko, la plus grande mine d’or à ciel ouvert du Canada, organise des visites guidées à partir du musée minéralogique d’Abitibi-Témiscamingue.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Olivia Le Sidaner
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