Abitibi-Témiscamingue, le Far West du Québec
Avec les Algonquins de Pikogan
Près de 600 Algonquins vivent dans la communauté de Pikogan, à côté d’Amos. Ils se nomment eux-mêmes Abitibiwinnik, en référence au lac Abitibi, qui était jadis un grand lieu de rassemblement estival, avant la sédentarisation et la création des réserves, dans les années 1950.
André Mowatt, responsable du développement touristique, est l’un des gardiens de l’histoire, des coutumes et de la culture millénaire de son peuple. Une nation marquée par les cicatrices d’un passé douloureux, notamment celles laissées par le pensionnat oblat de Saint-Marc-de-Figuery (les enfants autochtones y furent placés de force de 1955 à 1973).
L’été, des sorties en canot sont organisées sur la rivière Harricana (photo), en compagnie d’André ou d’un autre guide amérindien. Ce cours d’eau, qui reliait les territoires de chasse des différents clans, était autrefois considéré comme l’autoroute des Algonquins.
À Pikogan, vous pourrez aussi déguster des mets amérindiens (orignal, castor, perdrix…) et passer la nuit dans un tipi. Enfin, n’oubliez pas de visiter l’exposition permanente sur l’histoire des Abitibiwinnik, et la surprenante église Sainte-Catherine, qui mêle symboles chrétiens et artisanat autochtone traditionnel.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Olivia Le Sidaner
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