Brésil : de Fortaleza à São Luís, sur les plages du Nordeste
Le littoral brésilien entre Fortaleza et São Luís s’étire sur plus de 1 000 km, bordant trois États du Nordeste, d’est en ouest : le Ceará (capitale : Fortaleza), le Piauí (le plus pauvre du Brésil), et le Maranhão (proche de Belém et de l’Amazonie).
En bus ou en buggy, ce périple constitue l’un des plus étonnants voyages qui soient, en passant par les routes de l’arrière-pays ou par les plages immenses et les dunes. Les alizés, qui atténuent la chaleur équatoriale, rendent le climat très supportable.
Un magnifique voyage, le long d’un littoral sauvage où les paysages n’ont pas vendu leur âme au diable du progrès.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
- Fortaleza : jogging, plage et forró
- Canoa Quebrada, village tendance
- En buggy, sur les plus grandes plages du Brésil
- Au royaume du vent et des kitesurfeurs
- Jericoacoara : les pieds dans le sable, la tête dans les étoiles
- Dunes de Lençóis, quand la nature imite l’art
- São Luís : chef-d'œuvre en péril
- Fiche pratique
Fortaleza : jogging, plage et forró
Au Nordeste, on compte souvent en milliers de kilomètres. Fortaleza est à 1 376 km de Salvador de Bahia, et à 1 055 de São Luís. Rio de Janeiro ? 3 h d’avion, pas moins...
Une barrière d’immeubles modernes borde une plage de sable étirée sur des kilomètres, d’Iracema à Meireles et Mucuripe. À toute heure, baigneurs et joggeurs envahissent la digue sur le front de mer. Des petites embarcations à voile, les jangadas, sautillent entre les vagues. À l’est, le port de commerce accueille les gros porte-conteneurs.
Ni vraiment belle, ni laide, quadrillée, horizontale, un peu déglinguée par endroits, Fortaleza demeure une grande ville dans sa jeunesse, même si elle fût fondée par des marins hollandais au XVIIe s.
L’urbanisme n’est pas toujours bien maîtrisé, et certains coins sont à éviter la nuit (prostitution de rue, une certaine insécurité). Il lui manque une baie exceptionnelle comme à Rio ou un centre historique remarquable comme à Bahia (Salvador).
Son gros avantage : Fortaleza ne connaît jamais de cyclones. Il y fait beau presque toute l’année, sans que la chaleur soit étouffante. Un vent d’est permanent (l’alizé) atténue la lourdeur de l’air tropical.
Les nuits tièdes de Fortaleza n’inspirent pas la mélancolie mais l’exotisme, la sensualité, la joie et la fête. Au mythique bar O Pirata, le forró et la lambada règnent sur une gigantesque piste de danse à ciel ouvert. On boit et on se déhanche jusqu’à l’aube. Qui ne connaît pas O Pirata ne sait pas ce qu’est une fête au Brésil !
Canoa Quebrada, village tendance
Perché sur une incroyable ligne de falaises de roche rouge, Canoa Quebrada (État du Ceará) surplombe une immense plage de sable où sont plantées des baraques sur pilotis. Le vent d’est enchante les adeptes de parapente et de kite surf, qui virevoltent dans le ciel tels des papillons multicolores.
Comme Jericoacoara, Canoa Quebrada fut découvert par les « hippies » dans les années 1970. À l’origine, ce n’était qu’un hameau de pêcheurs vivant dans des masures. En 1968, le film Le Grabuge d’Édouard Luntz (Français né à la Baule), rendit Canoa Quebrada célèbre. Les hippies brésiliens s’y installèrent, puis ceux d’Europe.
En 1994, la construction de la route bitumée mit fin à l’époque « Peace and Love ». Elle se transforma vite en une petite station balnéaire branchée. Au fil des ans, le village a pavé ses rues en commençant par la rue principale, très touristique et rebaptisée pour l’occasion Broadway Street (!).
Le musicien francophone Juracy Montenegro, plus connu sous le nom de Jura, est le meilleur guide sur place. Il nous montre l’étoile et le croissant, les emblèmes symboliques (et laïques) de la ville, en souvenir d’un routard pakistanais de la grande époque.
Jura évoque le héros historique du village, Francisco José do Nascimento alias « Dragão do Mar » (Dragon de mer). Révolté par la traite négrière, il se rendit en 1882 à Rio pour rencontrer la princesse Isabelle, régente de l’empire. Il plaida sa cause abolitionniste. Résultat : l’esclavage fut aboli au Ceará en 1884, soit 4 ans avant le reste du Brésil.
En buggy, sur les plus grandes plages du Brésil
Le voyage classique entre Fortaleza et Jericoacoara (environ 310 km) se fait habituellement en bus (durée 6 h 30) sur des routes bitumées de l’arrière-pays.
Il existe une autre manière plus insolite de circuler dans la région : passer par les plages du littoral. C’est comme aller de Nantes à Bayonne en roulant exclusivement sur des plages sauvages…
Sur la côte, pas de bitume, on passe près de villages isolés, des hameaux de pêcheurs sous les cocoteraies, où le temps semble s’être arrêté. Un littoral immense et sauvage qui semble n’avoir pas changé depuis l’arrivée des Portugais au XVIe s.
Ce périple (beaucoup plus cher que le bus) constitue une aventure hors du commun. Il convient donc de louer un buggy conduit par un chauffeur local. On roule, en effet, sur les grèves pendant des heures, monte et descend les dunes, traverse des rivières sur des bacs tirés manuellement à l’aide de cordes.
À deux ou trois passagers, le prix est encore raisonnable. Le buggy est conçu pour des terrains difficiles. Un moteur de 1 200 chevaux, quatre pneus dignes d’une Formule 1, un habitacle ouvert mais protégé par des arceaux métalliques, deux places devant, une banquette surélevée à l’arrière, les bagages accrochés sur le toit, et en route !
Distinct du quad, le buggy passe partout et pollue peu. On ne fait pas la course, c’est de la promenade. S’il y a des tortues sur la grève, le chauffeur ralentit. Les alizés remuent parfois d’incroyables nuées sableuses glissant à toute vitesse à la surface des plages. Le buggy se transforme alors en tapis volant dans une tempête de sable…
Au royaume du vent et des kitesurfeurs
Sur le littoral du Nordeste, le vent fait tourner des kyrielles d’éoliennes plantées par les municipalités sur la côte afin d’en recueillir une énergie électrique propre et renouvelable. Il alimente aussi l’économie du tourisme du Nordeste en attirant chaque année des milliers d’adeptes du kite surf.
Le kite surf ? Une sorte de planche de snowboard avec des fixations pour les pieds, un parachute en forme de demi-lune que l’on tient avec les mains, le corps restant attaché à cette voile multicolore par un puissant harnais de sécurité. On glisse sur les flots à vive allure et on décolle soudain sur la crête des vagues écumantes.
Emporté par le vent, on s’envole pendant quelques secondes : le kite surf est un sport exaltant, mi-nautique, mi-aérien. Un kitesurfeur évoque un exocet (nom scientifique du poisson volant)… Une condition est indispensable : on ne peut profiter que des vents parallèles à la terre, car ils ne vous poussent pas vers le large.
À 80 km au nord-ouest de Fortaleza, Paracuru est considéré depuis les années 2000 comme l’un des meilleurs sites mondiaux pour ce sport de glisse !
Le village traditionnel de Mundaú (135 km au nord-ouest de Fortaleza), niché dans les cocotiers, a tout du spot idéal : une immense plage sauvage, des éoliennes plantées sur les hautes dunes de sable blanc et une rivière (le rio Mundaú) qui se jette dans la mer en un charmant delta.
Plus à l’ouest, Icarai de Amontada est un autre grand rendez-vous de kitesurfeurs et windsurfeurs, au coude à coude sur la plage et sur les flots.
Jericoacoara : les pieds dans le sable, la tête dans les étoiles
Si le sablier symbolise la « chute éternelle du temps » (Lamartine), les chaussées en sable du village de Jericoacoara prouvent que l’on peut vivre heureux sans bitume ni asphalte !
À « Jeri », comme on l’appelle ici, pas de feu rouge, ni de banque, mais l’électricité, le téléphone, le wifi, des commerces et une bonne centaine de pousadas (pensions à prix sages) et d’hôtels plus chic.
Naguère hors des circuits touristiques, Jeri est désormais l’un des « spots » branchés du littoral cearense. Une population de quelque 8 200 habitants (le double en haute saison, d’août à décembre), quelques buggys et des charrettes tirées par des chevaux, le tout situé au bord d’une immense plage bordée de gigantesques dunes ourlées par le vent.
Marcher dans les ruelles en sable, c’est comme remonter dans le temps ou retourner dans les songes de l’enfance. Au camping Natureza, tenu par le charmant Cecil, les piquets des tentes sont plantés dans le sable d’un jardin ombragé.
Côté mer, les kitesurfeurs n’ont pas le monopole des eaux et des vagues, car on y rencontre autant de joyeuses familles en vacances que de baigneurs amoureux ou de véliplanchistes.
Au crépuscule, on se délasse, on rêvasse dans un hamac suspendu à l’abri d’une véranda, tandis que les buvettes de plage servent d’exquises caïpirinhas. Les noctambules s’amusent aussi à Jeri : la nuit venue, on file chez Dona Amélia, un restaurant-bar musical qui organise des concerts de forró.
Dunes de Lençóis, quand la nature imite l’art
À 258 km à l’est de São Luís, Barreirinhas est une petite ville au bord du rio Preguiças, une rivière qui décrit quelques courbes avant de se jeter dans la mer (à 20 km au nord de la ville).
Cette bourgade est la principale porte d’entrée du somptueux parc national dos Lençóis Maranhenses. Ici, le vent du ciel, le sable de la côte et l’eau de la mer se retrouvent pour donner naissance à des merveilles.
Lençóis est effectivement l’une des sept merveilles du Brésil ! Ici, la nature imite une œuvre d’art, donnant raison à Victor Hugo qui écrivait « tout ce qui est dans la nature est dans l’art ».
Sur 155 000 hectares s’étend un univers d’une étrange beauté naturelle, vide et sans vie, du moins apparemment. D’immenses dunes d’un sable blanc éclatant, certaines atteignant 20 à 25 m de haut, ondulent à perte de vue. Mer de sable blanc contre océan aux eaux bleues ! Mirage ou miracle ?
Dans ce curieux Sahara maritime, la nature a imaginé un déroulement de draperies sensuelles et soyeuses, d’où le mot lençoes qui signifie « draps » en portugais. Sous l’effet du vent, ces dunes finissent par se déplacer. Le paysage est rafraîchi ici et là par de nombreux petits bassins d’eau douce, bordés de taillis et d’épineux, oasis d’humidité dans l’aridité sableuse.
Une camionnette dépose les visiteurs à l’entrée du parc, la visite se fait en groupe sous la conduite d’un guide. Gare à celui qui se perd ! Les pieds s’enfoncent dans le sable, les remontées de dunes sont souvent ardues. Quant au soleil couchant, il offre au randonneur l’occasion de se rappeler que la terre est ronde.
São Luís : chef-d'œuvre en péril
Façades aristocratiques délabrées ou restaurées, maisons bourgeoises de style colonial, parfois habitées, parfois vides, toitures de tuile envahies par les herbes folles, murs décrépis couverts d’azulejos, rues quadrillées et pavées délivrant des échappées belles sur la mer… On se croirait dans l’un des plus beaux quartiers de Lisbonne.
Dans le centre ancien de São Luís, on sent tout le poids de l’Histoire. La roue de la fortune a malheureusement entraîné la cité ancienne vers le déclin et la pauvreté. Splendeur déchue !
« Cérémonieuse et paralysée, elle s’occupe du temps qui ne passe pas… » dit d’elle Gilles Lapouge. C’est l’une des rares villes du Brésil dont le nom soit d’origine française. São Luís, c’est Saint Louis !
Envoyés par Louis XIII, les mousquetaires de France restèrent à peine 3 ans (1612-1615), laissant inachevé le rêve d’une France équinoxiale. Les Hollandais prirent le relais, mais s’en allèrent aussi. Jusqu’à la fin du XIXe s, la ville coloniale resplendit, le commerce fleurit et les riches bourgeois allèrent au théâtre, aussi élégant que ceux de Milan ou de Venise.
La crise du coton et du textile, à la fin du XIXe s, marque le début de la récession. Les riches s’installent dans de beaux immeubles modernes du bord de mer. Le vieux quartier se paupérise. L’Unesco décide de mettre un terme à cette spirale du déclin en 1997, en classant la ville au Patrimoine mondial de l’Humanité.
Au fil des ans, de nombreux immeubles ont été restaurés et transformés en pousadas, en appartements, en bureaux, parfois en centres culturels ou en musées. Le résultat, splendide, est encourageant, même si les lourdeurs politiques et administratives ralentissent la renaissance de São Luís. Le Phoenix renaît lentement de ses cendres…
Fiche pratique
Pour préparer votre voyage, consulter notre guide en ligne Brésil
Liens utiles
Adresses
Fortaleza
- Fortaleza Hostel : rua Dona Leopoldina, 323. Lit en dortoir 50 Rls (env 15 €). Chambre double privative 90-120 Rls (28-37 €) selon confort. À l’angle de la rue Costa Barros. Grande maison bourgeoise claire et propre dans un quartier sûr, transformée en hostel.
- Hotel Casa de Praia : rua Joaquim Alves, 169 (praia de Iracema). Doubles env 120-150 Rls (37-46 €). Parking. À quelques enjambées du front de mer, un hôtel de très bon rapport qualité-prix.
- Churrascaria Sal e Brasa : av. Abolição, 3500. Tlj 11 h 30-0 h 30. Compter env 100 Rls (31 €) par repas, par pers. Voici le temple de la viande grillée, le refuge de tous les carnivores !
- Coco Bambu – Beira Mar : av. Beira Mar, 3698, angle avec la rua Manuel Jacaré (Mucuripe). Repas 70-150 Rls (22-46 €), selon appétit et boisson. C’est la très bonne adresse de la ville pour les fruits de mer, mais aussi pour les plats brésiliens de base.
- O Pirata : rua dos Tabajaras, 325 (Iracema). Attention, Pirata est ouvert le lundi seulement (soirée à thème), à partir de 20 h. Entrée : env 40 Rls (12 €). Cet endroit exceptionnel mérite le prix d’entrée assez élevé.
Canoa Quebrada
- Hébergement chez Juracy (Castelo das Artes) : rua Nataniel Pereira. Tél. : (088) 99-63-15-98. E-mail : juradecanoa@yahoo.com.br Appartement 120 Rls/jour (37 €). Architecture insolite, tourelle couverte de chaume et murs décorés de peintures et de dessins. Elle est la demeure du jovial artiste francophone Juracy Montenegro. Il loue un appartement sans prétention de 80 m2 avec lavabo, douche-wc, 2 hamacs et une cuisine.
- Pousada-hostel Ibiza : rua Broadway. Selon saison et confort, compter 35-40 Rls (11-12 €) en dortoir selon confort ; doubles env 70-100 Rls (22-31 €). En plein « Broadway », au cœur de l’animation et à 200 m de la plage. Une bonne pension (au-dessus d’une pizzeria) qui abrite 3 petits dortoirs très propres pour 4 à 6 personnes, et 2 chambres coquettes (dotées de ventilo, clim et salle de bains privée).
- Pousada Azul Marinho : rua Leandro Bezerra. Doubles env 150-200 Rls (46-62 €). Peu de chambres, mais elles sont très bien équipées (douche-wc, ventilo, AC), très grandes (40 m2) et toutes décorées avec caractère, plancher en bois et mobilier bien choisi. Elles donnent sur une galerie de bois à l’arrière, au-dessus de la petite piscine, avec vue sur la mer.
- Restaurant Baobab : rua Dragão do Mar, 1998. Tél. : (088) 99-48-47-15. Plats à la carte 20-30 Rls (6-9 €) en moyenne. Accueil excellent, cuisine savoureuse et bien faite, surtout des plats de poisson. Tous les samedis soir, après 21 h 30, musique ao vivo.
Jericoacoara
- Jericoacoara Hostel-Pousada Tirol : rua Sao Francisco. Lit en dortoir 40-47 Rls (12-14 €) selon confort. Chambre 120 Rls/2 pers (37 €). La meilleure adresse pour les routards à petits budgets. Accueil excellent. Cette auberge de jeunesse propose des dortoirs de 4 à 8 lits, donnant sur une cour intérieure.
- Pousada Baobá : dans une ruelle entre la rua Sao Francisco et la rua Principal. Doubles 140 Rls (43 €). Emplacement idéal (plage à 150 m), les chambres propres et décorées avec sobriété donnent sur une courette calme.
- Chocolate : beco do Chocolate, au niv du n° 214, rua do Forró. Tél. : (088) 99-48-55-36. Plats 30-40 Rls (9-12 €). Attention, ouvert seulement le soir 16 h-23 h. Repas complet 100-120 Rls (31-37 €). De loin le meilleur restaurant de la ville. La cuisine brésilienne y est exquise et raffinée, faite avec des produits frais et locaux.
Barreirinhas et le parc dos Lençois Maranhenses
- Pousada Sossego do Cantinho : rua Principal, n° 2. Tél. : 33-49-07-53. Double 230 Rls (71 €), repas 50-60 Rls (15-18 €). On y accède en prenant un petit bac depuis la rive du rio Preguiças, puis en marchant sur une piste de sable (10 min). Il n’y a que 4 bungalows dans cette charmante pousada. Savoureuse cuisine familiale. Une excellente adresse !
São Luís
- Pousada Colonial : rua Afonso Pena, 112. Doubles env 130-150 Rls (40-46 €), petit déj compris. Belle maison coloniale bien rénovée, avec des chambres confortables (salle de bains, téléphone, TV, AC et frigo-bar).
- Pousada Italiana : rua 7 de Setembro, 366. Doubles 150-170 Rls (46-52 €) selon saison. Une vaste demeure noble composée de nombreuses pièces, vieux planchers patinés par le temps, peintures et mobilier anciens. Les chambres sont impeccables et confortables et donnent pour la plupart sur le patio-jardin fleuri et verdoyant.
- Casa Frank www.airbnb.fr/rooms/26463 : rua do Giz, 394. Double 80 Rls/j. (25 €), suite 150 Rls/j. (46 €). Wifi. Pas de panneau à l’extérieur, les locations à la nuit ou pour plusieurs jours se font par internet. Une demeure coloniale de charme, ancien bordel de la Belle Époque transformé en maison d’hôtes.
- Bar-Restaurant D’Antigamente : rua da Estrela, 220 (Praia Grande). Tél. : (098) 32-31-37-34. Lun-sam 10 h-2 h. On est au cœur de l’animation du centre historique ! Les tables envahissent l’agréable petite place pavée. C’est bon et copieux.
Transports
- En bus de Fortaleza à Jericoacoara :
Compagnie Fretcar : très bonne compagnie, avec des grands bus climatisés et confortables. 3 bus/j. au départ de la gare routière, de 7 h 50 à 18 h 30. Durée : env 6 h 30 pour 305 km. Billet aller : 42-58 Rls (13-18 €).
Buggy
On peut aussi y aller en buggy par les plages, mais il faut prévoir une nuit de route.
- Pour louer un buggy (4 places) avec chauffeur : compter env 350-500 Rls/jour (env 110-155 €). Pour aller de Fortaleza à Jericoacoara en buggy, une journée sera trop rapide, prévoir une nuit en route vers Icarai de Amontada.
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Texte : Olivier Page
Mise en ligne :