Sur la route du blues, de Chicago à La Nouvelle-Orléans
1 600 km de Chicago à La Nouvelle-Orléans, sur les traces de BB King, Muddy Waters, Johnny Cash ou Buddy Guy : de grands musiciens qui, à travers le blues, ont fait entendre la voix des Afro-américains.
En longeant le Mississippi, par la Highway 61, ce voyage en direction du Sud profond emprunte la légendaire route du blues, via Memphis. Un pèlerinage musical, mais aussi un voyage à travers l’histoire et les paysages bigger than life des États-Unis d’Amérique.
À accompagner des meilleurs standards du blues, au fil des kilomètres. Like a Rolling Stone…
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
- 1 600 km sur les traces des géants du blues
- Chicago, le fief de Buddy Guy
- Highway 61, la « Blues Highway »
- Sur la route de Memphis…
- Dans l’antre d’Elvis à Graceland
- Beale Street, la rue légendaire de Memphis
- Clarksdale, de BB King à Jim Morrison
- Clarksdale : le « Ground Zero » du blues
- La Nouvelle-Orléans, à la croisée du blues et du jazz
- Fiche pratique
1 600 km sur les traces des géants du blues
Parmi les « routes mythiques » aux États-Unis, on ne présente plus la 66. Il en est une autre tout aussi légendaire, mais plus secrète : la route du blues, une musique née à la fin du 19e siècle, dans les plantations de coton du sud des États-Unis. C’est à travers elle que la voix des Afro-américains se fait entendre.
Les quelques notes de blues racontent les souffrances des esclaves puis l’humiliation de la ségrégation raciale. Avec le gospel, le blues est aussi la première musique à chanter le quotidien de la vie : une rupture, une rencontre amoureuse, un deuil.
BB King, Muddy Waters, Johnny Cash, Buddy Guy, Howlin’ Wolf et bien d’autres… Tous ces grands bluesmen ont influencé des artistes à la renommée mondiale comme Elvis Presley. Leur musique a rayonné bien au-delà du blues, se mêlant au jazz et au rock. Comment se seraient appelés les Rolling Stones s’ils n’avaient jamais écouté (et adoré) la chanson « Rollin’ Stone » de Muddy Waters ?
Parcourir la route du blues, ce n’est pas seulement effectuer un pèlerinage musical du nord au sud des États-Unis. C’est aussi faire un voyage dans le temps, au fil des 1 600 km séparant Chicago de la Nouvelle-Orléans. Plus l’on descend le fleuve du Mississippi et plus l’on remonte à l’époque de l’Amérique ségrégationniste. En route !
Chicago, le fief de Buddy Guy
Entre les deux guerres mondiales, Chicago fut une terre d’accueil pour la population noire fuyant la ségrégation et la pauvreté dans le sud du pays. Ces migrants ont apporté avec eux leurs valises, mais aussi leur culture musicale.
Aujourd’hui troisième ville des États-Unis, la « Windy City » continue de vibrer. En journée, quelques musiciens de rues, saxophonistes solo ou jazz band, jouent sur les avenues les plus passantes de la ville.
Au 2120 South Michigan Avenue, Chess Records, un des labels majeurs de l’histoire du blues, du rock’n’roll et de la soul, propose des visites guidées. C’était le studio des plus grands bluesmen, à savoir Chuck Berry, Muddy Waters, Howlin’ Wolf ou encore Bo Diddley. Le bâtiment abrite désormais la Willie Dixon’s Blues Heaven Foundation, en hommage au compositeur Willie Dixon qui a écrit la plupart de ses chansons à Chicago.
Une fois la nuit tombée, vous pouvez vous rendre dans un bar consacré à une autre légende du blues, le Buddy Guy’s Legends Bar (747 S. Wabash Ave). Il faut venir très tôt en soirée pour espérer avoir une table en face de la scène. Des photos de Buddy Guy sont accrochées un peu partout, ainsi que les guitares de Keith Richards, Bonnie Raitt, Eric Clapton ou encore Carlos Santana. L’endroit manque un poil d’authenticité.
Plus confidentiel, le Blue Chicago (536 N Clark) programme des joueurs locaux. L’une des dernières adresses authentiques de la ville.
En route vers le sud, vous pouvez faire escale à Saint-Louis pour boire un verre au Blueberry Hill, bar où le bluesman Chuck Berry se produit encore une fois par mois. Au passage, admirez la Gateway Arch (« Arche passerelle »), culminant à 192 m : c’est la plus haute arche du monde !
Highway 61, la « Blues Highway »
C’est à Saint-Louis que l’on rejoint enfin la mythique Highway 61, qui a notamment inspiré l'un des meilleurs albums de Bob Dylan (Highway 61 Revisited). Longue de 2 300 km, cette route sillonne le pays du Nord au Sud, de Wyoming dans le Minnesota à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane.
Elle est surnommée la « Blues Highway », car elle couvre la plus grande partie de la route du blues. La petite sœur de la « 66 » arpente tout le delta du Mississippi, depuis Memphis jusqu’à la Nouvelle-Orléans. Le territoire où le blues plonge ses racines.
La Route 61 est aussi au cœur d’une mystérieuse légende : en 1930 à Clarksdale, sur la jonction entre la 61 et la 49, le talentueux guitariste et chanteur Robert Johnson aurait vendu son âme au diable pour devenir le maître du blues.
Avant lui, un autre bluesman, Tommy Johnson, prétendait avoir fait de même pour se transformer en virtuose de la guitare. Les deux hommes portant le même nom, personne ne sait si la légende a été attribuée à tort à Robert Johnson ou si celui-ci se plaisait à reprendre l’histoire à son compte.
Quoiqu’il en soit, le mythe du « pacte avec le diable » a perduré grâce aux croyances vaudoues très tenaces au sein de la communauté noire de l’époque. Depuis, le croisement entre les routes 61 et 49, surmonté de deux guitares bleues entrelacées, est devenu une curiosité incontournable.
Sur la route de Memphis…
Au bout de 450 km se profile enfin Memphis, berceau du blues. La petite ville, bordée par le Mississippi, semble figée dans le passé. Pour attirer les touristes, elle mise tout sur ses deux « Kings » : Elvis Presley et Martin Luther King.
C’est à Memphis que le succès a commencé pour bon nombre d’artistes illustres. Elvis Presley a poussé la porte du petit Sun Studio (706, Union Ave, photo) pour enregistrer le titre « Blue Suede Shoes », entre autres.
Surmonté d’une guitare, le studio d’enregistrement aux briques marrons ne passe pas inaperçu. À l’intérieur, tout est là pour rappeler l’univers d’Elvis. La musique en fond, la vieille télé des années 1960 et le jukebox dans un coin. La guide, qui n’est pas avare d’anecdotes, est elle-même chanteuse. Elle raconte l’histoire du blues, depuis le travail dans les champs de coton jusqu’à la naissance de certaines chansons mythiques.
Stax (926 E. McLemore Ave), l’autre label historique, a lui aussi été transformé en musée. Il a enregistré entre les années 1960 et 1970 les plus grands artistes de soul et de rhythm and blues : Otis Redding, Rufus Thomas ou encore Johnnie Taylor.
Moins commercial, Stax est l’emblème du métissage entre artistes blancs et noirs. On y voit une reconstitution du studio original, des costumes de scène, des guitares, et même la Cadillac de Isaac Hayes !
Enfin, le Rock’n’Soul Museum (191 Beale St) mérite le détour. La visite commence par une vidéo mettant en parallèle la naissance du rock and roll et de la soul à Memphis. Belle et riche collection d’objets d’époque : vêtements, micros, instruments de musique, etc.
Dans l’antre d’Elvis à Graceland
La maison d’Elvis Presley est LA visite incontournable de Memphis. Il faut compter trois bonnes heures pour parcourir toute la propriété. Les explications sont très complètes grâce à la tablette tactile et à l’audio-guide (en français), fournis avant de monter dans le minibus direction Graceland (3764 Elvis Presley Boulevard), l’un des lieux les plus visités des États-Unis.
De l’extérieur, la maison n’est pas impressionnante. Grande, blanche et sobre, elle offre une jolie façade avec colonnades. On remarque tout de suite l’immense jardin et le ranch, qui rappelle la passion d’Elvis pour l’équitation.
Dans la cuisine, on imagine les repas de famille que le « King » appréciait tant. Dans son bureau, rien n’a bougé depuis sa mort. Une vidéo le montre assis, entouré des mêmes objets, en train de donner une interview.
Puis il y a les pièces où l’on reste bouche bée d’admiration : la fameuse « jungle », un salon de réception à la décoration loufoque, la magnifique salle des médias, très pop, tout en jaune et noir avec miroirs au plafond, ou encore la salle des costumes, dont les murs sont recouverts de disques jusqu’au plafond.
La visite se termine par les tombes d’Elvis Presley et de sa famille. Il est entouré de son père, Vernon, et de sa grand-mère. Sa mère Gladys y repose aussi à côté de son mari. La sérénité de ce coin fleuri du jardin invite au recueillement. Certains visiteurs y déposent une rose ou un bouquet dans un silence religieux.
Beale Street, la rue légendaire de Memphis
Première attraction touristique du Tennessee, Beale Street (photo) mérite une virée nocturne. Sur cette artère centrale de Memphis se succèdent bars de blues, boutiques de souvenirs, café-musées et restaurants. C’est ici que vous pourrez faire tous vos achats. Désertée en journée, la rue s’anime à la nuit tombée.
Ne soyez pas découragés par le côté superficiel et touristique de Beale Street. On peut encore y écouter de bons groupes, comme dans ces trois bars testés et approuvés :
Le plus connu.
Le BB King’s Blues Club (143, Beale St) est sans doute le plus grand bar-restaurant de la rue, avec deux étages, deux comptoirs et quantité de tables pour dîner. Un néon « Lucille » accroché au mur fait référence au nom de la première guitare de BB King. La grande scène surélevée accueille des virtuoses du blues. Ambiance garantie.
Le plus beau.
Vous prendrez vos plus jolies photos de bar « vintage » à l’américaine au Rum Boogie’s Cafe (182, Beale St). Billard, style industriel, lumière très tamisée et néons colorés, tout y est. Des dizaines de guitares sont suspendues au plafond. Montez au deuxième étage, plus calme, pour observer la scène depuis la mezzanine en fer forgé.
Le plus simple.
Le Blues Hall à côté du Rum Boogie Cafe, n’est pas très clinquant vu de l’extérieur mais reçoit des groupes énergiques à la bonne humeur communicative. Le public est plutôt composé d’habitants du coin. Aucun centimètre carré n’est épargné par les inscriptions griffonnées au stylo. Un endroit brut de pomme !
Sur la route entre Memphis et Clarksdale, vous quittez le Tennessee pour entrer dans l’État du Mississippi. Les paysages sont beaucoup plus verts. Prêtez attention aux innombrables champs de coton et aux quelques marécages qui laissent déjà présager les bayous de la Nouvelle-Orléans…
Clarksdale, de BB King à Jim Morrison
Clarksdale, au cœur du Mississippi, donne cette agréable impression d’être au cœur d’une Amérique authentique. Une petite ville où le rythme du delta blues bat sans relâche, où l’ombre des grands bluesmen plane encore. C’est donc une étape essentielle pour tous les amateurs du genre.
Commencez par la visite du Delta Blues Museum (1, Blues Alley, photo). Un tout petit musée où l’on peut voir les chaussures de Bobby Rush, le costume d’Otis Redding, des micros et harmonicas d’époque. Petit coup de cœur pour les tableaux peints sur des cageots de bois, illustrant la vie dans les champs de coton.
Seul petit bémol, les explications sont assez pauvres. On retiendra cette superbe citation de McKinley Morganfield : « You know the blues had a baby, and they named the baby rock and roll » (« Tu sais, le blues a eu un bébé et ils l’ont appelé rock and roll »). Preuve de l’immense influence du blues sur les autres genres musicaux.
Autre site intéressant : le Rock and Blues Museum (113 East 2nd St) Le proprio des lieux vous accueille en chanson, en jouant un morceau de piano. Ce Néerlandais d’origine, passionné de blues, possède une impressionnante collection d’objets en tous genres.
Deux pièces à la déco funky sont consacrées aux années 1970. Elles rendent hommage aux artistes qui se sont inspirés du blues, comme les Beatles, Bob Dylan, The Who, Woodstock, Jim Morrison… Quelques pépites en prime : une guitare dédicacée par Jimmy Page et Robert Plant, respectivement guitariste et chanteur de Led Zeppelin, ou encore un dessin de John Lennon. Les amateurs de rock apprécieront ces objets rares.
Clarksdale : le « Ground Zero » du blues
Le soir, c’est une tout autre ambiance à Clarksdale, quand les fantômes du blues hantent les juke joints mythiques de la ville. Ces clubs ont joué un rôle essentiel dans le développement de la musique noire. À l’époque où les établissements blancs fermaient leurs portes aux artistes noirs, c’est dans ce type de club qu’ils se retrouvaient pour boire, danser et jouer.
Deux d’entre eux ont gardé cet esprit-là :
- Le Ground Zero Blues Club (387 Delta Ave, photo). Le propriétaire de ce bar n’est autre que l’acteur Morgan Freeman. On y écoute du blues, du vrai. Certains esquissent des pas de danse devant la scène. Chaque centimètre est raturé d’inscriptions au feutre noir, même les chaises et les tableaux.
On ne peut que tomber sous le charme de l’établissement, avec la table de billard à l’entrée, les canapés devant le bar et le groupe adorable au look country. Avec un peu de chance, vous serez accueilli par une poignée de main du co-propriétaire qui vous tendra sa carte de visite.
- Le Red (395 Sunflower Ave). À quelques mètres du Ground Zero, autre atmosphère, autre style. Comme son nom l’indique, la lumière tamisée du bar est 100 % rouge. La scène est seulement délimitée par un tapis pour être au plus près du public. Un lieu intimiste et encore plus authentique que le Ground Zero.
On apprécie la chaleur et la simplicité des artistes. Au moment de la pause, le chanteur prend le temps de serrer la main de chaque spectateur. Un responsable du bar en profite pour se saisir du micro et lancer : « Do you feel the blues as I feel it ? » (« Ressentez-vous le blues comme moi ? ») On le confirme : nulle par ailleurs vous n’approcherez l’âme du blues autant qu’à Clarksdale !
La Nouvelle-Orléans, à la croisée du blues et du jazz
La fusion du blues et du jazz à La Nouvelle-Orléans permet de finir en beauté ce voyage musical, après 540 km de route depuis Clarksdale.
À l’extrémité ouest du French Quarter, la House of Blues (225, Decatur St) n’a rien de vraiment intime ou authentique : l’enseigne est une chaîne, mais de bons artistes comme Jimmy Cliff y passent. « In blues we trust », telle est la devise de cette immense salle de concert. L’entrée est assez chère : 20-60 $, selon l’artiste.
Sinon, beaucoup de musiciens de rue très talentueux animent la ville. Le pourboire vous reviendra moins cher et c’est plus sympa !
Sur Royal Street, la boutique Vintage 329 fera le bonheur des aficionados du blues. Spécialisée dans les objets dédicacés, elle propose par exemple une guitare signée par BB King, une photo d’Elvis Presley dédicacée par lui-même ou celle de Martin Luther King griffonnée d’une citation. Des pièces uniques, mais pas destinées à toutes les bourses : il faut compter entre 3 300 $ et 7 000 $ l’unité.
En soirée, Frenchmen Street, moins tapageuse que Bourbon Street, se révèle la rue la plus agréable de la ville. Des fanfares claironnent jusqu’au bout de la nuit, mêlant jazz et blues. Le Bamboula’s (514, Frenchmen St) propose des concerts live (entrée gratuite). Bien d’autres bars jonchent la célèbre Frenchmen Street, mais le jazz y a déjà pris le pas sur le blues.
La Nouvelle-Orléans est une ville métissée par excellence, où se mêlent influences française, espagnole et créole, gastronomies américaine et cajun, rythmes jazz et blues. C’est donc ici, en Louisiane, que l’un des slogans du Mississippi prend tout son sens : « no black, no white, just the blues… ».
Fiche pratique
Pour préparer votre voyage, consultez nos guides Chicago, Etats-Unis et Louisiane.
Comment y aller ?
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Quand y aller ?
Il n’y a pas vraiment de saison idéale pour faire la route du blues. Cependant, il vaut mieux éviter l’hiver, assez rude à Chicago.
L’automne est une belle saison : les températures sont douces tout au long du trajet et le climat est ensoleillé. Le Mississippi est mis en valeur par le feuillage orangé des arbres qui le bordent.
Le printemps ou les mois de septembre-octobre sont donc préférables.
Où dormir ?
À Chicago, l’hôtellerie est excessivement chère. Nous vous recommandons de réserver vos nuits chez l’habitant.
À Clarksdale, passage obligé au Riverside Hotel (615 Sunflower Ave, photo). Cet hôtel historique a hébergé tous les grands chanteurs de blues noirs de passage dans la ville pour leurs concerts, à l’époque de la ségrégation.
Si vous voulez dormir dans la chambre de Muddy Waters, demandez la numéro 5. Accueil extrêmement convivial et chaleureux. Pas de petit déjeuner ni de connexion Internet, deux douches et sanitaires en communs, un pour les hommes, un pour les femmes. 65 $ la nuit, 90 $ pour la dépendance à côté de l’hôtel, avec salle de bain privée.
À la Nouvelle-Orléans, vous trouverez tous les prix (à titre indicatif, en moyenne saison) : 28 $ le dortoir mixte en auberge de jeunesse, 50 $ la chambre double en motel et 75 $ la chambre double avec petit déjeuner en hôtel classique.
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Où manger ?
La spécialité de Chicago est la dish pizza : plus épaisse, plus garnie. Deux endroits pour déguster les meilleures dish pizza de la ville : le Uno (au 29 East Ohio St) et le Giordano’s (trois adresses, la plus centrale est au 730 N Rush St).
Vous ne pourrez pas quitter Clarksdale sans avoir goûté aux tamales chauds, spécialité du coin. Ce sont des sortes de cannellonis fourrés au porc, légèrement épicés et cuits dans une feuille de maïs. À quelques mètres du Riverside Hotel, au début de la Sunflower Street, Larry’s en fait de très bons. Les 3 pour 4 $, les 6 pour 7 $ et les 12 pour 13 $. Un régal.
À la Nouvelle-Orléans, vous avez l’embarras du choix. C’est sans doute là où l’on trouve la gastronomie la plus riche des États-Unis. Le Coop’s (au 1109 Decatur St) propose d’excellents plats bon marché avec toutes les spécialités créoles et du Pays cajun : goûtez au délicieux jambalaya au lapin et aux saucisses ou au riz aux haricots rouges.
Liens utiles
Festival de blues sur les berges du Mississippi
Office de tourisme de la Nouvelle-Orléans
A lire : Memphis Blues de Jean-Jacques Milteau (éditions du Chêne)
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Texte : Anissa Hammadi