Le meilleur du Bhoutan
Le meilleur du Bhoutan : Paro
C’est à l’aéroport de Paro que l’on atterrit, après une longue plongée au ras des montagnes himalayennes. L’arrivée dans la vallée est spectaculaire et rafraîchissante : à 2 195 m, la ville frissonne tout l’hiver avant que l’été ne voit le vert des rizières s’y répandre.
Le centre se résume à trois rues parallèles, bordées de boutiques et de demeures aux fenêtres et façades en bois peintes : l’archétype de l’architecture bhoutanaise. Au petit marché, le goût des Bhoutanais pour le piment s’affirme au premier coup d’œil…
Très vite, le regard accroche un édifice colossal, ancré sur la colline et coiffé de toits rappelant une pagode : le dzong de Paro (Rinpung Dzong). Derrière les murs blanchis à la chaux de ce monastère-forteresse, bâti en 1646, cohabitent moines et agents administratifs. Une fois franchi le porche orné de dragons dorés et un couloir couvert de fresques figurant les gardiens des quatre directions, on débouche sur une cour intérieure aux belles galeries de bois sculpté et peint — siège de l’un des plus beaux festivals du pays, début avril.
Au-dessus, se hisse la tour ronde de Ta Dzong, siège du Musée National. Y sont exposés tankas (bannières bouddhistes), textiles, armes et armures, etc.
Sur la rive droite de la Paro River, le charmant Kyichu Lhakhang serait l’un des deux plus anciens sanctuaires du pays : il aurait été fondé dès le VIIe siècle par un roi tibétain.
Coup de cœur :
Le temple de Dungtse Lhakhang, moins connu, détonne : inspiré d’un chorten (stupa), plongé dans le noir, il cumule 3 étages de fresques illustrant la panoplie complète des Bouddhas et le Livre des morts.
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Texte : Claude Hervé-Bazin