Le meilleur du Bhoutan
Le meilleur du Bhoutan : les vallées du centre
Si presque tous les visiteurs parcourent l’ouest du pays, moins d’un sur deux se rend au centre. Il faut dire que la route est longue : près de 9h de Punakha à Bumthang.
Passé Wangdue Phodrang, bourgade veillée par un dzong (1638) couché sur la colline, la large vallée de Phobjikha, encadrée de montagne à vache, est le théâtre d’une des randonnées les plus faciles du pays : le Gangteng Valley Trek. L’itinéraire, déroulé sur 3 jours, traverse grandes forêts, pâturages et gentils villages aux belles maisons traditionnelles.
Si on y respire l’air authentique du Bhoutan séculaire, on y vient aussi pour observer, entre octobre-novembre et février-mars, la rare grue à cou noir. Vivant au Tibet, celle-ci migre ici à l’automne. Les fils électriques ont été enterrés pour assurer sa sécurité et un centre des visiteurs bâti. On la voit facilement, déambulant dans les champs par petits groupes, picorant sans discontinuer dans un concert épisodique de gloussements.
Plus impressionnant encore que celui de Wangdue Phodrang, le dzong de Trongsa fut au XIXe siècle l’un des principaux centres de pouvoir du pays.
Enfin, Bumthang et ses quatre vallées sont atteints. La région, restée proche de ses racines terriennes (particulièrement dans le secteur d’Ura), regorge de monastères. Parmi les plus importants : celui de Jambay Lhakhang, que l’on dit fondé au VIIe s.
Coup de cœur :
Le 12 novembre, le monastère de Gangteng célèbre le retour des grues à cou noir. L’occasion d’assister à des danses masquées et d’autres, réalisées par les enfants, mimant les oiseaux en costume blanc et noir affublé d’un long bec.
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Texte : Claude Hervé-Bazin