Tourisme de mémoire
Tourisme de mémoire : Sud-Ouest
Direction ensuite le Sud-Ouest de la France, où l'on s'arrêtera bien évidemment au moins au Centre Jean-Moulin à Bordeaux...
Muséosite d’Oradour-sur-Glane (87)
Quatre jours après le Débarquement de 1944, ce village du Limousin est décimé par les Waffen SS Das Reich. Le nombre de victimes s’élève à 642, hommes d’un côté dans les granges, tués sous le coup des balles, femmes et enfants dans l’église par le feu et les flammes. Les ruines du village ont été laissées en l’état, pour témoigner. Oradour est un village martyr auquel on accède par un Centre de la mémoire pour réfléchir non seulement aux ignominies de ces guerres, mais aussi s’informer de la montée du nazisme et de la guerre en Limousin. Plus d’infos : ouvert en février de 9h à 17h ; de mars à mi-mai, de 9h à 18h ; de mi-mai à mi-septembre de 9h à 19h, de mi-septembre à fin octobre de 9h à 18h ; de novembre à mi-décembre de 9h à 17h.
Entrée payante. Tél. : 05-55-43-04-30. www.oradour.org.
Centre Jean-Moulin à Bordeaux (33)
Du nom d’un de ses plus grands et éminents représentants, né en 1899 à Béziers, mort après avoir été torturé en 1943, reposant au Panthéon, à Paris. Créé par Jacques Chaban-Delmas, compagnon de la Libération et ancien maire de Bordeaux, ce centre lui rend hommage à travers des expositions, des études, mais aussi des objets (comme une presse clandestine). Il a pour vocation de retracer le rôle de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Jean Moulin sera le premier président du Conseil National de la Résistance. On trouve également expliqué les attributs et l’histoire des Forces Françaises Libres et de la déportation. Plus d’infos : 48, rue Vital-Carles. Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h, fermé lundi et jours fériés.
Entrée gratuite. Tél. : 05-56-10-19-90.
Musée de la mémoire du Camp de Récébédou à Portet-sur-Garonne (31)
Dans une ancienne cité ouvrière, un camp de réfugiés républicains espagnols, mais aussi de ressortissants belges et français, durant la Seconde Guerre mondiale. Vichy en fera son camp-hôpital pour les malades espagnols victimes de la guerre civile ou encore les juifs allemands malades, expulsés par les autorités nazies. Les conditions de vie y sont atroces. Des convois pour Auschwitz en partent. Il sera fermé en septembre 1942. Après la Libération, des déportés espagnols antifranquistes, revenus de Matthausen, s’y installent pour former la Villa Don Quichotte. Désormais, l’endroit abrite un musée retraçant l’histoire de cette cité, une reconstitution de dortoir, une expo temporaire et des photos. Plus d’infos : ouvert du mercredi au samedi de 14h à 17h.
Entrée payante. Tél. : 05-62-20-18-74.
Texte : Gavin's Clemente-Ruiz