Réussir sa randonnée
Les accessoires
Le sac à dos
Attention à ne pas vous encombrer pour rien. Choisissez un sac à dos adapté à votre randonnée.
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Pour les randonnées d’une journée : le volume ne doit pas dépasser 40 litres.
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Pour quelques jours : entre 40 et 65 litres.
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Pour les treks jusqu’à 2 semaines : sacs au-delà de 65 litres.
Privilégiez les sacs « anatomiques » avec bretelles rembourrées, sangles et ceinture matelassée. Vérifiez les réglages dorsaux.
Faites attention aux options de rangement : présence de poches latérales, porte-accessoires, compartiments intérieurs ou extérieurs… L’objectif étant de contenir le maximum d’objets en un minimum de place, tout en assurant une stabilité de portage.
Ne vous chargez pas trop : le poids de votre sac ne doit pas dépasser 20 % de votre propre poids.
Les vêtements
Adoptez la stratégie de l’oignon, surtout en montagne, en portant des couches vestimentaires. Le plus gros avantage de la superposition des couches ? Pouvoir adapter sa tenue selon l’activité et les conditions climatiques. Lorsque vous démarrez votre activité, prévoyez assez de couches pour ne pas vous refroidir au moment de la pause. Lorsque votre corps se réchauffe (après environ 10-15 minutes), retirez simplement les vêtements inutiles portés par-dessus la couche isolante. Lorsque vous vous arrêtez ou lors d’une pause prolongée, enfilez une couche supplémentaire et remplacez vos vêtements mouillés.
Portez au moins – et de préférence – trois couches vestimentaires.
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Un tricot de corps ou un tee-shirt en fibre synthétique ou polyester qui absorbe la transpiration.
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Une couche isolante, voire deux (pull, veste polaire…) que vous pourrez enlever ou mettre en fonction des conditions thermiques. Les vestes soft shell sont le choix idéal. Par temps humide, il est donc important de porter un vêtement durablement imperméable et coupe-vent pour rester bien au chaud. En même temps, le corps ne doit pas surchauffer. C’est pourquoi la couche de protection doit aussi être respirante pour évacuer l’excès de chaleur.
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Une veste imperméable pour se protéger de l’humidité extérieure.
Pour le bas du corps : pantalons de randonnée, voire sur-pantalons imperméables. Laissez-le jeans ou le jogging à la maison !
N’oubliez pas lunettes de soleil et casquette, mais aussi (en montagne) gants, bonnets, écharpes… et en été le maillot de bain !
Carte, boussole, GPS
N’hésitez pas à emporter une carte IGN de la région et à acheter les topos-guides édités par la Fédération Française de la Randonnée pédestre, très bien faits (description d’un itinéraire, conseils, adresses des refuges, textes sur la région, etc.).
Il existe, en France, trois catégories de sentiers balisés :
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les GR : sentiers de Grande Randonnée, ils portent un numéro et sont balisés par deux traits, un blanc et un rouge superposés ; les E (Itinéraire Européen), balisés en vert, sont des GR qui relient des pays européens.
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les GRP : spécifiques à une région, formant en général des boucles. On les reconnaît par deux traits de peinture jaune et rouge superposés ;
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les PR : sentiers de petites randonnées, réalisés par des associations locales, balisés en jaune (trait, étoile ou marque).
Enfin, si vous souhaitez randonner en dehors des sentiers battus (ce que l’on ne vous conseille pas forcément…), munissez-vous d’une boussole ou d’un GPS afin de ne pas vous perdre.
Texte : Routard.com